23 September 1993
Parc des Princes,
Paris
Attendance : 24419
Referee : Gilles Chéron
«C'est peut-être la fin d'un cycle, parce qu'Artur Jorge part, mais ce n'est pas la fin d'une époque car les joueurs, eux, sont là. Bien sûr, on a subi beaucoup de critiques. Mais il ne faut pas oublier que nous étions conscients de ne pas donner le meilleur spectacle possible et, donc, tristes de ce fait. Si nous avions pu faire autrement, nous ne nous serions pas gênés. Paris, c'est toujours Paris. J'ai joué en Province, et rencontrer le PSG. Même dixième, cela reste l'un des événements de l'année. Concernant le comportement des supporters, cette année, c'est David Ginola qui a tout pris. A chaque fois. Enfin, surtout depuis France-Bulgarie et la réaction de Gérard Houllier à son égard. David a servi de paratonnerre à toute l'équipe. Il suffisait qu'il sorte pour déclencher les sifflets.»
Paris
Attendance : 24419
Referee : Gilles Chéron
«C'est peut-être la fin d'un cycle, parce qu'Artur Jorge part, mais ce n'est pas la fin d'une époque car les joueurs, eux, sont là. Bien sûr, on a subi beaucoup de critiques. Mais il ne faut pas oublier que nous étions conscients de ne pas donner le meilleur spectacle possible et, donc, tristes de ce fait. Si nous avions pu faire autrement, nous ne nous serions pas gênés. Paris, c'est toujours Paris. J'ai joué en Province, et rencontrer le PSG. Même dixième, cela reste l'un des événements de l'année. Concernant le comportement des supporters, cette année, c'est David Ginola qui a tout pris. A chaque fois. Enfin, surtout depuis France-Bulgarie et la réaction de Gérard Houllier à son égard. David a servi de paratonnerre à toute l'équipe. Il suffisait qu'il sorte pour déclencher les sifflets.»
«Ma blessure est vraiment tombée au plus mauvais moment . Nous avions des matches tous les trois jours et Arsenal pointait le bout de son nez. J'ai d'ailleurs manqué l'aller à cause de ça. J'ai plutôt mal vécu cette période. Pendant un mois, j'ai joué sans m'entraîner. Sans infiltration de cortisone, bien sûr, mais avec des petites piqûres d'anesthésie, de temps en temps, qui n'abîment pas le ligament du genou.» Je peux comparer avec les autres. Bordeaux restera le plus beau titre de ma carrière. J'étais dans la plus belle équipe de France. Premier titre en 1988-89, pour ma deuxième saison chez les pros. Super! A Marseille, le deuxième, en 1989-90, j'ai joué 25 matches dans l'année et cela n'avait pas le même parfum. Enfin, le dernier, avec le PSG, est un superbe titre. Les dirigeants s'étaient fixés trois ans et on y arrive. Ils ont fait des efforts. On a fait des efforts. Tout le monde a fait ce qu'il fallait. On a prouvé qu'on avait de la volonté et de l'ambition, malgré tout ce que l'on a subi.
Nous avons un public qui alterne le bon et le mauvais. Je comprends qu'il soit déçu par le spectacle. Mais quoi qu'il en soit, on se rend compte, au Parc, que ce sont toujours les mêmes qui applaudissent. Si le public parisien veut prendre exemple sur les Anglais, il y a du boulot à faire. Car si on veut avoir une grande équipe à Paris, il va falloir un meilleur public. Ça c'est sûr! Ce titre de champion, nous n'avons pas vraiment pu le partager avec lui, par exemple. Vingt-sept matches sans défaite, c'est bien. On l'a battu, OK Mais c'est tout... Bien défendre, ce sont onze joueurs qui se mettent derrière le ballon. Plusieurs fois cette saison, j'ai pensé, pendant telle ou telle rencontre, qu'on ne serait pas battu. Les records, eux, sont faits pour être battus. Alors, bien sûr, on peut parler de la défense mais sans le reste de l'équipe, elle n'est rien. Rien du tout. Il est encore meilleur que l'année dernière. Tous les clubs se l'arrachent et, malgré toutes les sollicitations médiatiques, il a toujours été à la hauteur sur le terrain. C'est finalement ce qu'on lui demande. Et je lui tire mon chapeau car ce n'est pas évident du tout. Je pense aussi que c'est pour cette raison que les dirigeants l'ont laissé accepter toutes les demandes faites à son sujet.
C'est la base de tout. Autant, l'année dernière, nous avons eu un pourcentage de réussite assez extraordinaire, autant, cette année, il a été en nette diminution. Car les équipes commencent à nous connaître. Mais cela reste une arme redoutable. Surtout quand on voit Ricardo ou Weah monter. Nous, cela nous rassure. Mais, par contre, je puis vous affirmer que cela fait peur à l'adversaire. De plus, même si ce ne sont pas eux qui marquent, cela libère un espace pour un autre joueur. Et c'est important. Malgré ce que l'on a pu lire ou entendre, s'il n'y avait pas eu de bonne ambiance dans l'équipe, nous n'aurions jamais été champions. Le principal était de gagner. Pour le reste, il fallait essayer de faire abstraction. Comme partout, certains n'étaient pas heureux de ne pas jouer mais l'ambiance, en règle générale, était bonne.» (alain Roche 1994)
Lgue1.1993.1994.Par.Aux.Thewildbunch22.1Hlf.mkv
524.5 Mo
https://uptobox.com/thw2zcv4rfsc
ou https://uptobox.com/1oywzqj3culd
Lgue1.1993.1994.Par.Aux.Thewildbunch22.2Hlf.mkv
562.6 Mo
https://uptobox.com/mo4k7u54c8b7
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