Sunday, April 9, 2023

Campionato 1985 1986 Juventus Napoli


9 Mars 1986 
Stadio Comunale 
Turin 

   Il y avait le soleil. Un stade bourré. La Juve leader. Naples « européannisable ». Platini et Maradona face à face. Mais l'après-midi est passée sans émotion. Côté « Napoli », un bon Bertoni (à l'intention de Bilardo), un excellent Bagni, chef d'orchestre plein de sang-froid, et un Maradona à la pointe de l'attaque. Esseulé, Diego. Dans une équipe jouant comme avait joué... la Juve le mercredi précédant sur la pelouse de Barcelone. Côté Juve, qui retrouvait Serena, absent au Nou Camp, il y avait cette fois une volonté un peu plus nette d'aller de l'avant. Mais autant la circulation de balle s'était avérée au point en Espagne, autant elle fut défaillante contre Naples. La Juve jouant alors dans le même style que... Barcelone. 


 Il y eut quand même deux buts. Le premier, attribué contre son camp au défenseur Favero, doit quand même beaucoup à Maradona, reprenant de la tête un coup franc de son compatriote Bertoni. En début de seconde période, Brio égalisa pour la Juve d'un tir ressemblant comme un frère à celui de... Julio Alberto contre la Juve. La Juve perdait donc un point, mais la chance ne l'abandonnait pas. A Vérone, Rome mena deux fois grâce à Pruzzo. Mais Vérone égalisa, et Briegel, à la toute dernière seconde, lui donna la victoire. Grâce à l'Allemand, ovationné... au Stadio Communale de Turin par les « tifosi » de la Juve, Scirea et ses copains voyaient leur avance passer de quatre à cinq points sur Rome. 

Détail « importantissimo », puisque la Juve devait justement se rendre à Rome le dimanche suivant. Faute de savourer un spectacle brillant, nous avons pu nous attarder sur le face-à-face Platini-Maradona. Les circonstances n'étaient guère favorables aux deux hommes. Platini : marqué de très près par... le présumé ailier gauche romain Filardi. Maradona : esseulé en pointe, au cœur de la défense turinoise. 
 Résultat chiffré : Platini toucha 28 ballons, en exploita 14 au mieux, 11 de manière satisfaisante, et en gâcha 3 ; Maradona toucha 30 ballons, en exploita 23 au mieux, 4 de manière satisfaisante, et en gâcha 3. On peut de surcroît le créditer de 80 % pour le but de son équipe. Conclusions de cette observation chiffrée (et subjective) : 1. Peu de déchet dans le jeu des deux hommes. La marque des cracks. 2. Difficile d'exprimer son talent, si grand soit-il, dans un jeu de qualité médiocre !

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JUVENTUS:  Tacconi, Favero, Cabrini, Bonini (Pin), Brio, Scirea, Mauro, Manfredonia, Serena A.Platini Laudrup
NAPOLI: Garella, Bruscolotti, Carannante (Ferrara), Bagni (Celestini), Marino R., Ferrario, Bertoni D., Pecci, Caffarelli, Maradona, Filardi










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