Estadio Monumental
25 June 1979
Toninho, Krol, Leao, Kaltz, Boniek, Asensi, Pezzey, Zico, Rossi, Cabrini, Tardelli, Platini, Causio et Koncilia, tels furent les joueurs du Reste du Monde, sélectionnés par Enzo Bearzot qui se payèrent le luxe de battre les champions du monde à Buenos Aires, le 25 juin dernier, lors d'un match amical organisé pour le premier anniversaire du Mundial d'Argentine. Au premier but marque par Maradona, le Reste du Monde répliqua d'abord par... un but marqué contre son camp par Luis Galvan avant que Zico signe une extraordinaire reprise de volée qui plongea le stade Monumental dans la consternation.
La tâche de Bearzot etait de réunir une quinzaine de joueurs ayant tous été sélectionnés pour leur pays respectif lors du dernier Mundial. Les Brésiliens Leao, Toninho et Zico, les Hollandais Krol et Tahamata, les Italiens Cabrini, Rossi, Tardelli et Cau-sio, les Autrichiens Pezzey et Koncilia, l'Allemand Kaltz, le Polonais Boniek, l'Espagnol Asensi, sans oublier, évidemment, le Français Michel Platini qui entretient avec Enzo Bearzot les relations les plus amicales. Il faut préciser aussi que cet extra rapporta à chacun des joueurs la coquette somme de cinq mille dollars. Du côté argentin, c'était l'euphorie, suite à la tournée européenne qui, comme nous vous le disions dans le numéro précédent, avait permis aux Célestes et Blancs de demeurer invaincus sur quatre rencontres à l'extérieur, justifiant ainsi aux yeux de tous, le titre de Champion du Monde. Pour tout grand événement footballistique à Buenos Aires, c'est le stade Monumental qui sert de lieu de compétition. En cette fraîche soirée de l'hiver argentin, plus de quatre-vingt mille spectateurs étaient venus pour célébrer ce qui devait être la plus grande fête jamais organisée à Buenos Aires. Trois heures avant le début de la rencontre, les tribunes populaires étaient combles. Deux heures avant le coup d'envoi, les joueurs argentins arrivèrent dans leur autocar, Luque assis, comme à son habitude, à la droite du chauffeur. On vit Fillol descendre du véhicule un petit téléviseur portatif sous le bras, car il ne voulait à aucun prix, dans les vestiaires, manquer les premiers commentaires d'avant-match, retransmis dans tout le pays.
Dix minutes plus tard, c'était au tour de la sélection du Reste du Monde de prendre possession de ses vestiaires. Lorsque les lourdes portes coulissantes de fer qui permettent aux joueurs d'accéder à la pelouse turent ouvertes, ce fut un gigantesque océan de papelitos qui submergea le stade Monumental. A l'applaudimètre, Maradona et Menotti remportèrent la palme. Bien que les éléments qui composaient le onze du Reste du Monde n'aient jamais joué ensemble, il fut évident, dès les premières minutes, que ce match n'allait pas être une partie de plaisir pour les Champions du Monde. Cependant, lorsque, après trente minutes de jeu. Valencia transmit le ballon à Maradona et loba Leao. les spectateurs de plus en plus difficile. A la mi-temps, le score était inchangé. Dans la seconde partie, Bearzot procéda au remplacement de Platini par Zico. Michel Platini avait accompli un beau match, sans plus. Le Brésilien, lui, fit basculer la rencontre. Pressé par Rossi, le défenseur Luis Galvan s'affola et marqua contre son camp dans un silence total. Cinq minutes plus tard, ce fut l'effondrement lorsque, sur un centre de Toninho, Zico mit la balle au fond des filets. Vingt minutes encore, mais le score en resta là. Pour les quatre-vingt mille supporters et pour toute l'Argentine sportive, c'était un coup extrêmement dur porté à leur prestige qui annula le gigantesque défilé prévu dans la capitale. Krol, capitaine de la sélection, avec un an de retard, put brandir la Coupe qu'on lui remit et il effectua avec ses amis un véritable tour d'honneur comme s'ils avaient gagné la Coupe du Monde.
Ce n'était, bien sur, qu'une partie amicale. Menotti déclara : « Nous avons peu joué mais nous avons beaucoup couru ». Diplomate, Bearzot affirma : « Ne vous préoccupez pas outre mesure de cette défaite », Ces paroles adoucissantes ne calmèrent pas les responsables du football argentin qui souriaient jaune, habitués depuis plusieurs mois au triomphe. Un avertissement sans frais dont Menotti a sûrement déjà trouvé les raisons. Avec humour et mate (la boisson nationale argentine).
Ce n'était, bien sur, qu'une partie amicale. Menotti déclara : « Nous avons peu joué mais nous avons beaucoup couru ». Diplomate, Bearzot affirma : « Ne vous préoccupez pas outre mesure de cette défaite », Ces paroles adoucissantes ne calmèrent pas les responsables du football argentin qui souriaient jaune, habitués depuis plusieurs mois au triomphe. Un avertissement sans frais dont Menotti a sûrement déjà trouvé les raisons. Avec humour et mate (la boisson nationale argentine).
repost lien mort retrouvé
Absolument pas destiné à etre copié collé dans d'autres sites
Friend.1979.Arg.World.Thewildbunch22.mkv
964.13 MB https://1fichier.com/?jegcai63tg4tpmp93o0s
Caps
Only one word .... THANKS !!!
ReplyDeleteGreat goal of Maradona !
J'ai téléchargé ce match d'hier mais j'ai oublié de vous remercier. Que joueurs...
ReplyDeleteBeppe
Wow! Great! Thanks! (__)
ReplyDeleteƬhis is actսally quite unhealthy and extremely ineffectіѵe.
ReplyDeleteYou'гe going to get a ton of information іn great detail
іn rеցards to what is needed tο get a bigger bust and get it done effeϲtivеly.
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