Tuesday, December 27, 2022

Buffa & Zico Delitto Imperfetto


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A Lignano Sabbiadoro, in occasione della presentazione del libro “Delitto Imperfetto” di Franco Dal Cin, Federico Buffa ha incontrato Arthur Antunes Coimbra, detto Zico, per raccontare il suo clamoroso arrivo all’Udinese nell’estate del 1983, e una delle delusioni sportive più cocenti della sua carriera: la sconfitta della nazionale brasiliana contro l’Italia di Bearzot ai Mondiali del 1982. All’evento ha partecipato anche lo storico giornalista e telecronista sportivo RAI, Bruno Pizzul, che da buon friulano (Pizzul è nato a Udine nel 1938) ha sempre seguito con grande interesse le prodezze del Galinho in bianconero.L’avventura di Zico all’Udinese, durata due anni (dal 1983 al 1985), fu resa possibile grazie all’astuzia e alle temerarie operazioni finanziarie di Dal Cin, direttore generale dell’Udinese dal 1976 al 1984 e autore del libro nel quale racconta l’intera vicenda. La serata condotta da Buffa, dedicata all’indimenticabile numero 10 bianconero ancora idolo indiscusso del popolo friulano, è un susseguirsi di ricordi, aneddoti ed episodi della vita, calcistica e privata, dell’ex calciatore.


Zico a les zygomatiques qui se crispent quand on évoque sa parenté avec Pelé. Non pas que le "Pelé blanc", Artur  Antunes Coimbra de son état, n'apprécie pas le maître mais l'étiquette altère toujours la perception d'un authentique champion. Comparer, c'est placer dans l'ombre et Zico, qui n'est pas un zigoto, se classe à part. Car "Galinoh", le petit coq furieux, ne manque pas de caractère. "Être une idole, c'est une chose. Pelé aussi en était une. Mais être quasiment contraint de porter le nom d'un autre, c'est insupportable..." Originaire d'un faubourg défavorisé de Rio de Janeiro, Zico a la fierté de son parcours. Né le 3 mars 1953, de mère italienne et de père portugais immigrés la même année, son destin de footballeur brésilien tient à un fil. Et de fil en aiguilles, l'apprenti de quatorze ans se fait remarquer par un journaliste de radio. Flamengo le prend au mot. En 16 ans de fidélité, Zico y conquiert un étonnant palmarès : 6 titres de champions de Rio, 4 titres de champion du Brésil, 7 Coupes du Brésil, une Copa Libertadores et la première Coupe Intercontinentale en 1981. Athlète râblé, tonique et léger quand il s'agissait de couler, d'un dribble court, d'une passe clairvoyante ou d'un coup franc, la défense de ses adversaires, Zico excelle dans la polyvalence des meneurs de jeu d'exception. Car c'est aussi un buteur patenté avec un total de 793 réalisations dans sa carrière. 


 Son prestige international, il l'acquiert en phase finale de Coupe du monde. Soixante et onze sélections, 54 buts et trois participations à la reine des épreuves (1978, 1982, 1986), la légende de Zico se forge en "Auriverde". Et pourtant manque à son palmarès le sacre suprême. Au Mondial 1978 en Argentine, Zico n'a que vingt-cinq ans et la Seleçao pratique un jeu fin de série trop défensif pour le joueur de Flamengo. Zico attend son heure pour devenir le numéro 10 brésilien des années 80. Arrive l'Espagne en 1982. La Seleçao de Télé Santana pratique un football de rêve servi par Falcao, Socrate, Cerezzo, Eder, Oscar Junior. Zico, des années plus tard ne tarira pas d'éloges sur cette "formidable equipe. "Pour moi, c'est surtout la seule vraie Coupe du monde que j'ai jouée. Je m'étais totalement impliqué." Lors de la première phase, le meneur de jeu brille de mille feux. Il marque trois fois dont un splendide coup franc et un mémorable ciseau retourné face à l'Ecosse (4-1) et la Nouvelle-Zélande (4-0). Brésil-Italie, deux styles aux antipodes, c'est le choc décisif de la seconde phase. L'Italie au réalisme froid de Paolo Rossi face à la virtuosité festive des Brésiliens. Zico, collé aux basques par Gentile, se démultiplie mais ses coéquipiers l'évitent. "Je me sentais vraiment au sommet  C'est selon moi la meilleure partie que j'ai jouée", se remémorera plus tard le carioca. Pourtant, le Mondial espagnol, "son" Mondial espagnol est perdu (2-3), la déception est immense... 

 Au Mexique, en 1986, Zico n'est pas au mieux. Son genou le fait souffrir, il n'est pas en confiance et apparaît lors des trois derniers matches comme remplaçant. Contre la France, s'écrit l'une des pages les plus illustres de l'histoire de la Coupe du monde. L'intensité, l'excellence du jeu est "incroyablement abouti et très équilibré". Zico, entré à la soixante-douzième minute en remplacement de Muller manque, à froid, le coche d'un penalty face à Joël Bats. Le sort choisit la France comme vainqueur. Le magicien du jeu ne réussira pas son tour. En 1990, le trentenaire décline l'invitation de la Seleçao... Le capitaine historique de Flamengo renonce à son quatrième Mondial et privilégie sa fin de carrière en club, ambassadeur joueur du football au Japon, au Kashima Antlers (1989-1991). Il vient de quitter le Brésil, auquel il était revenu une dernière fois entre 1985 et 1989, après une expérience au pays de ses ancêtres maternels, à Udinese (1983-1985). Deux saisons en Série A où le frère de l'international Edu termine en 1984 comme deuxième meilleur buteur du championnat. Trois fois élu meilleur joueur d'Amérique du Sud, l'idole au pays du "jogo bonito" achève sa carrière à trente-huit ans. À ce titre d'unanimité et d'excellence, Zico rejoint au début de l'année 1998 la Seleçao. Il sera directeur technique pour préparer la Coupe du monde en France. Zico, qui n'est pas bique, a passé l'éponge de sa non-sélection par Zagalo au Mondial 74, mats accepte sans ménager la polémique. Zico, "Zorro" d'une formation qui cherche son football. On dit qu'en fin communicateur, il tire les ficelles en coulisses. On le tient pour responsable de l'éviction d'un Romario furieux. La Coupe du monde perdue, Zico retourne à ses responsabilités techniques au Kashima Antlers et au  Brésil.  Lui qui  n'a  observé qu'un   principe durant sa carrière - créer, marquer et passer-enseigne aujourd'hui l'offensive  et  le   but  dans l'école de football dont il est le fondateur et président, au Sud  de  Rio.  Pour aimer et connaître son football, il faut toujours un bon Zico...



































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