Wednesday, April 12, 2023

Ligue des Champions 2003 2004 Porto Monaco

Final
26 May 2004
 AufSchalke 
Gelsenkirchen


Deux partout. Au grand dam des supporters de Benfiça, le FC Porto vient de réussir le doublé en C1, à dix-sept ans d'intervalle. Déjà vainqueurs de la première mouture de l'épreuve, dénommée Coupe des champions, en 1987 (2-1, à Vienne, contre le Bayern), les Dragons ont soulevé, pour la seconde fois de leur histoire, la coupe aux «grandes oreilles», sur le sol allemand cette fois. Egalité parfaite donc entre les deux grandes institutions portugaises. Sauf que l'heure de gloire de Benfica, champion d'Europe, remonte à 1961 et 1962,lorsque la bande à Eusebio dominait le continent. Des exploits qui ont pour le moins jauni. D'où la fierté d'un FC Porto qui domine non seulement son championnat depuis une bonne dizaine d'années, mais se trouve désormais sur le toit continental depuis deux saisons (la C3 en 2003, la C1 en 2004!). Sur les rives du Douro, les supporters exultent: Benfica, c'est le passé. Porto, c'est un présent plus que clinquant.

Deux, c'est aussi malheureusement le nombre d'échecs subis par l'AS Monaco en finale de Coupe d'Europe. Déjà vaincus en 1992, lors de l'apothéose de la C2 à Lisbonne (0-2 contre le Werder Brème), les joueurs du Rocher s'en retournent, cette fois, en Principauté, avec une déroute encore Plus cuisante. Terrible. Vraiment cruel pour la formation de Didier Deschamps dont le parcours, cette saison à travers l'Europe, a été marqué par une flopée d'exploits. Eindhoven, La Corogne, le Real et Chelsea s'en souviendront longtemps. Meilleure attaque de cette C1 (27 buts), portée par un buteur d'exception. Fernando Morientes (avec 9 réalisations, il est le leader de l'épreuve dans cet exercicel, l'ASM est restée muette au moment du gong final. A l'heure d'analyser l'échec, l'image de cette fatidique vingtième minute revient en mémoire. Celle qui voit Ludovic Giuly s'arrêter net dans sa course, victime d'un coup de poignard invisible. Le match commence à peine. C'est le début de la fin...

Une fois ce coup du sort scellé, le venttourne inexorablement en faveur d'un FC Porto expérimenté, au réalisme froid. Le club dirigé par José Mourinho symbolise à la perfection le football de ce début de XXI' siècle. Moderne à souhait. Pas étonnant dès lors qu'il en ait été récompensé. Efficace, alliant physique et technique, avec des individualités pensant d'abord collectif afin d'exploiter, grâce à leur vivacité et leur aisance, la moindre faille dans le système adverse, cette équipe possède aussi l'exceptionnelle faculté de s'adapter à toute situation. Et si Porto est rarement spectaculaire, il est toujours efficace.Tout est question de patience et de dosage. A la 39' minute, c'est un gamin brésilien de 19 ans, Carlos Alberto, un pur talent, qui a su, le premier, tirer parti du travail de ses partenaires... mais aussi profiter de la première hésitation du dispositif monégasque (mésentente en pleine surface entre Rodriguez et Zikos) pour, d'un joli fouetté du pied droit, ouvrir le score. A la pause, le constat est amer: malgré une possession de balle de 54%, Monaco n'a pas cadré un seul tir (zéro absolu: statistique confirmée en fin de match), n'obtenant qu'un corner en quarante-cinq minutes. Pauvre, très pauvre. Il faut même attendre la 60e minute pour découvrir un attaquant de l'ASM, Dado Prso, oser prendre, de la tête, le dessus sur son défenseur direct. Symptomatique d'une formation dans un jour sans. Menant 1-0, les Dragons, passés maîtres dans l'art du contre, vont exploiter admirablement cette arme fatale. Le jeu monégasque s'étiole, le bloc équipe s'étire, permettant a Porto de s'étrein-dre. Dans l'ultime ligne droite, Déco puis Alenichev, en quatre minutes, exultent, au terme de lumineux sprints menés depuis le camp monégasque, en deux coups de cuillère à Porto. Fermez le ban!

Bras tendus, le talentueux stratège portugais Déco, entouré de tous ses coéquipiers aux anges, peut porter vers le ciel l'énorme trophée qui récompense son club, victorieux de cette 49* finale. Succédant à Zidane et Maldini, il peut aussi savourer le titre de «Meilleur joueur du match» que lui a décerné l'UEFA. Dopé par ce triomphe, le petit «Dragon» ne veut pas s'arrêter en si bon chemin: son plus cher désir maintenant est de faire profiter son pays de l'élan offert par cet heureux dénouement. Pour «son» Euro, chez lui, tout un peuple est prêt à vivre de nouveau la douce euphorie d'un sacre. Tous les regards sont d'ores et déjà tournés vers le 4 juillet, jour de finale. En premier lieu, ceux des supporters de Porto. Prêts à jouer eux aussi de façon collective, associés, pour la bonne cause, aux fans de Benfica. 

repost lien mort retrouvé

Absolument pas destiné à etre copié collé dans d'autres sites

Ch.Lg.2003.2004.Port.Monac.twb22.blogspot.com.1Hlf.mkv

545.76 MB https://1fichier.com/?3qxcg541sdx0rjp8nm88

Ch.Lg.2003.2004.Port.Monac.twb22.blogspot.com.2Hlf.mkv

635.75 MB https://1fichier.com/?uprc6id3qhzsx1d16g1u
































No comments:

Post a Comment

NO LINKS ALLOWED