27 Avril 2011
Estadio Santiago Bernabéu
Dans Football, il y a « bail », et ces derniers temps, il est arrivé que le Real Madrid ne s'en souvienne pas. Il serait presque tentant de pardonner l'oubli. Sans cette stratégie des lamelles, il n'est pas dit que cette demi-finale de Ligue des champions, même labellisée Clasico, aurait éveillé des passions comparables. Les plus grands frissons se nourrissent des hiérarchies incertaines et, en résistant au Barça en Liga (1 -1, le 16 avril) avant de le mettre à terre, quatre jours plus tard, en finale de la Coupe du Roi (1-0 a.p.), le Real vient de teinter ce match d'une couleur capitale. Le suspense. Si on suit José Mourinho, cette enfilade de chocs dessine quatre séquences bien distinctes. Difficile, pourtant, de ne pas lier les événements récents. En sortant ses griffes, lors des deux premières confrontations, en élevant même d'un cran son agressivité entre le match de la Liga et la finale de la Coupe, l'équipe madrilène cherchait aussi - surtout ? -à brouiller les convictions adverses avant son défi suprême, la Ligue des champions.
Cinq mois après le chef-d'œuvre du Camp Nou (5-0, le 29 novembre), il n'existe plus d'ordre établi entre les rivaux absolus. Dans un bonjour, le rapport des Catalans avec le ballon est une arme presque toujours décisive. Seulement voilà, les bons jours se raréfient à Barcelone depuis la fin de l'hiver. Le onze type de Pep Guardiola dégage moins d'énergie dans ses mouvements, moins de caractère dans sa finition. En face, Madrid et son effectif vertigineux donnent le sentiment d'avoir transféré quelques doutes vers la maison ennemie. En soi, c'est une première victoire pour Mourinho, même s'il s'est appliqué hier, en conférence de presse, à réfuter l'idée d'un ascendant.
« Je suis le même entraîneur que celui qui a perdu 5-0, a lâché à deux reprises l'entraîneur portugais. Et je n'ai pas de potion magique contre te Barça. C'est une équipe fantastique. La meilleure de tous les temps ?Je ne sais pas, je ne suis le foot que depuis 1970... Contre eux, tu n 'as jamais de garanties. Demain soir (ce soir), on affrontera un adversaire top, avec un entraîneur top. » Quand « Mou » a parlé de « Pep », tout n'a pas été dit sur un ton aussi mielleux. Samedi soir, après le match contre Osa-suna (2-0), dans la salle de presse du Camp Nou s'était répandu d'une rumeur : l'UEFA entendrait désigner un arbitre portugais pour cette demi-finale aller. « C'est Mourinho qui peut être content », avait alors réagi Josep Guardiola, caustique. Hier, Mourinho a répondu en se référant à une autre pique de l'entraîneur blaugrana (voir page 5). Une pique lancée après la finale de Valence, à la suite d'un but de Pedro refusé pour un hors-jeu infime (mais réel).
« Je suis le même entraîneur que celui qui a perdu 5-0, a lâché à deux reprises l'entraîneur portugais. Et je n'ai pas de potion magique contre te Barça. C'est une équipe fantastique. La meilleure de tous les temps ?Je ne sais pas, je ne suis le foot que depuis 1970... Contre eux, tu n 'as jamais de garanties. Demain soir (ce soir), on affrontera un adversaire top, avec un entraîneur top. » Quand « Mou » a parlé de « Pep », tout n'a pas été dit sur un ton aussi mielleux. Samedi soir, après le match contre Osa-suna (2-0), dans la salle de presse du Camp Nou s'était répandu d'une rumeur : l'UEFA entendrait désigner un arbitre portugais pour cette demi-finale aller. « C'est Mourinho qui peut être content », avait alors réagi Josep Guardiola, caustique. Hier, Mourinho a répondu en se référant à une autre pique de l'entraîneur blaugrana (voir page 5). Une pique lancée après la finale de Valence, à la suite d'un but de Pedro refusé pour un hors-jeu infime (mais réel).
« Le plus important, ce ne sont pas les désignations d'arbitres de l'UEFA, a juré Mourinho, en évitant de sourire, teplus imponant, c'est ce début d'un nouveau cycle. Jusqu'à présent, il y avait deux catégories d'entraîneurs : une minorité, qui ne critique jamais les décisions des arbitres, et une majorité, dont je fais partie, qui pointent du doigt leurs erreurs. Vous avez désormais une troisième catégorie, où il n'y a que « Pep » : celle qui critique les bonnes décisions d'arbitrage... » Peut-être par simple souci du détail historique, Mourinho a rappelé que l'arbitre finalement désigné, l'Allemand Wolfgang Stark, avait « oublié de siffler une main » de Yoann Gourcuff dans la surface lyonnaise lors du huitième de finale aller entre l'OL et le Real (1 -1, le 20 février)... À n'en pas douter, le sifflet aura son poids ce soir. En cas d'avertissement, Sergio Ramos, Raul Albiol,
Angel Di Maria et... Cristiano Ronaldo seraient suspendus lors du retour, mardi prochain. Commentaire délicieux de Mourinho : « En face de nous, j'espère qu'on trouvera des joueurs honnêtes, des types capables de se dire : puisqu 'on est la meilleure équipe du monde, on n 'a pas besoin d'affaiblir l'adversaire en provoquant des cartons... » À voir.
Avec le retour attendu de Caries Puyol en défense, le Barça s'avance avec un peu plus de vice dans les duels. Cette équipe est désormais au parfum : elle va devoir mieux répondre au défi physique incarné par Pepe et mieux accélérer le jeu pour espérer tromper le système défensif merengue, hermétique lors de ses cinq matches européens à domicile cette saison.
Malgré l'opposition des deux meilleures attaques de la C 1 (24 buts chacune), les calculs pourraient prendre le pouvoir ce soir. L'affaire se déroulant sur deux matches, elle peut induire des stratégies nouvelles. Un peu plus joueuse pour le Real, surtout si Benze-ma joue ; un peu plus attentiste pour le Barça, d'autant qu'lniesta sera absent. Ce soir, l'Europe entière, et un peu plus, tournera ses regards vers Madrid. Les dramaturges attendent le début du troisième acte. Les bagarreurs, le troisième round d'un combat palpitant.
La tension monte parmi les médias madrilènes au sujet de supposées insultes anti-espagnoles prononcées par Piqué dans le couloir de Bernabeu, le 16 avril, après le premier des quatre Clasicos (1 -1 ). SurTwitter, le Catalan dément la teneur de ces propos. Le défenseur central va pouvoir décompresser : pour la venue d'Osasuna, le lendemain, Guardiola s'apprête à faire tourner son effectif dans la perspective de la demi-finale aller de C 1. Seuls quatre titulaires habituels (Valdés, Alves, Busquets, Villa) seront alignés au Camp Nou.Samedi, Triplé d'Higuain, doublé de Kaka, but de Benzema : avec son banc galactique, le Real l'emporte brillamment à Valence (6-3), trois jours après son succès à Mestalla face au Barça. L'euphorie monte encore d'un cran dans la capitale espagnole.
Au Camp Nou, Piqué et sa fiancée, la chanteuse Shakira, s'embrassent langoureusement en tribunes. Sur le terrain, les Blaugrana livrent leur pire prestation de la saison (2-0). Maxwell (pubis) se blesse à son tour... Seules lueurs : le but de Villa, son premier depuis onze matches, et celui de Mes-si, son 50e de la saison en club. Après le match, Guardiola adopte une posture inédite, celle de la victime : « Tout est contre nous en ce moment Le Real sera le favori de la demi-finale. » Un journaliste lui assure que l'arbitre du match aller sera un Portugais. Réaction : « C'est Mourinho qui va être content... » dimanche: La victoire face à Osasuna a beau rapprocher Barcelone d'une 3e Liga d'affilée, le club catalan semble frappé de déprime. En conférence de presse, Busquets ne peut retenir cet aveu : « Madrid est le pire rival qu'on pouvait affronter ce moment » À huit points du Barça en Championnat, le Real ressort paradoxalement renforcé du week-end. Avec cette idée qu'il va retrouver son rival, dans trois jours, sur une dynamique positive.
Lundi: On vient de l'apprendre : l'arbitre de la demi-finale aller ne sera pas portugais. L'UEFA a désigné l'Allemand Wolfgang Stark. La presse madrilène, pro-Real, exhume des déclarations de Stark, avant un match de la dernière Coupe du monde entre l'Argentine et le Nigeria (1-0, le 12 juin2010), où il avait officié. Qu'aurait-ildit alors ? « J'aimerais que Messi me donne son maillot à la fin du match. C'est toujours un plaisir de le voir jouer. » Barcelone retrouve un peu le moral : Puyol, remis de sa blessure à une cuisse, s'entraîne normalement. Le défenseur et capitaine sera apte pour le déplacement à Bernabeu, où il pourra dépanner à gauche.
Mardi, arrivé en début d'après-midi, le Barça s'installe à l'hôtel Eurostars Madrid Towers, là où se trouvait, il y a encore dix ans, la Ciudad Deportiva (le centre d'entraînement) du Real. À cet instant, Mourinho sort son show devant les médias, citant Albert Einstein et moquant les dernières déclarations de Guardiola sur l'arbitrage (voir page 5). Réplique de « Pep » : « Mourinho peut toujours citer Albert. J'ai travaillé quatre ans avec lui à Barcelone, lime connaît Et je le connais aussi... » «
FR pass twb22.blogspot.com
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993.54 MB https://1fichier.com/?ul9k4s3thxzeuow0wczb
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Fichier posté il y a 20 ans ici et reposté une nouvelle foisil y a deux ans et retrouvé "par hasard" cette semaine (sur le forum a la banniere bleue toujours le même purge) reuploadé sans mon autorisation par un clochard nommée masqueunclub ou louisshirrer alors que mon lien etait mort depuis pas mal de temps ici. Une plaisanterie sachant qu'en bonus cette personne m'avait gonflé avec une tonne de mails pour ce match et d'autres. Cet individu et toute autre de ce style n'est pas la bienvenue ici.
MESSI es el puto amo !
ReplyDeletemmmmh, i try to sign the blog, i think i dont do right... i dont see where, only follow the blog, its the only thing i see (in top, rigth side)... can help TWB22 ?, THANKS very much !!!
ReplyDeletei sent you the pass you got it?
ReplyDeleteI Hate that game, was worst than against Inter....
merci beaucoup visca barca
ReplyDeletevisca barca c toi?
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