Le tirage au sort des quarts de
finale de la Coupe d'Europe des champions avait concocté un de ses
matchs dont on dit qu'ils sont des finales avant l'heure. Et ce match
aller entre le tenant de la Coupe d'Europe des champions et son rival
allemand de toujours a tenu toutes ses promesses. Lobjectif des Bavarois
était de ne pas prendre de but - un seul tout au plus - pour préserver
leurs chances au match retour. À cette fin, l'entraîneur Udo Lattek
avait abandonné sa tactique défensive traditionnelle de défense de zone
pour une individuelle stricte, seul Franz Beckenbauer restant libéro.
C'est ainsi que défenseurs et demis étaient chargés de marquer à la culotte les forces offensives de l'Ajax : le demi Roth suivit comme une ombre Cruyff, Schwarzenbeck s'attachait aux pas de Keizer, Hansen à ceux de Rep, Breitner Muhren, Zobel et Hoeness, Haan et Neeskens. Le système fonctionna très bien pendant toute la première mi-temps. En dépit du harcèlement continu des Amstellodamois, la défense bavaroise en jouant très haut résistait, Sepp Maier le gardien international allemand assurant le reste. Même en possédant le ballon, Cruyff et ses collègues n'avançaient pas. La qualité du match s'en ressentait. Mais à force de pression, les Néerlandais se découvraient et offraient des belles occasions de contre vers la demi-heure de jeu. Il fallut attendre le dernier quart d'heure pour qu'à la pression physique et tactique, les Ajaxiens ajoutent l'inventivité qui peut faire la décision : sur un tir de Blankenburg sauvé sur la ligne par le défenseur Roth et enfin juste avant la mi-temps, un missile envoyé par Krol détourné par Maier du bout des doigts.
À la première mi-temps engagée et équilibrée succède une deuxième mi-temps sublimement Ajax. En effet, le Bayern craque sous les coups de butoir et les offensives renouvelées des attaquants néerlandais. Et c'est le gardien Maier qui flanche le premier, concédant les deux premiers sur des fautes inhabituelles pour ce gardien de grande classe. Sur un tir puissant des trente mètres du défenseur autrichien de l'Ajax, Schilder, Maier, un peu court, ne retient pas la balle qui rebondit sur sa poitrine et est reprise aux 6 m par Hahn qui envoie un missile sous la barre. Dès lors, les Allemands n'eurent plus de répit et furent incapables de contrôler le match en ralentissant ou pourrissant le jeu. Deux attaques tranchantes de l'Ajax échouent d'un rien. Puis l'orage semblait passer et Hoffmann - qui avait déjà vendangé une occasion en première mi-temps - sur contre-attaque oublia de servir Gerd Muller idéalement placé pour égaliser.
L'alerte avait été chaude et l'Ajax redoubla d'efforts pour consolider sa victoire. Les corners s'accumulent sur le but de Maier, et à la 69e minute, sur un coup de pied de coin de Cruyff, Muhren perfore littéralement la défense munichoise, Maier encore une fois en retard. Il ne fallut pas plus de deux minutes sur un nouveau corner pour que les hommes de Stefan Kovacs - futur et éphémère sélectionneur des Bleus - ne corsent l'addition: Hahn double sa mise en reprenant de la tête le centre de Keizer. Les dernières vingt minutes furent à sens unique. Elles furent survolées par les Hollandais survoltés qui avaient compris qu'ils pouvaient écarter définitivement les Allemands de la compétition. Et Cruyff ne se priva pas à la dernière minute du match d'inscrire le quatrième but de l'Ajax sur un nouveau coup de tête, dominant ainsi la défense allemande. Quatre buts inscrits en puissance sur des tirs canons ou des têtes sur corner qui ne doivent faire oublier les nombreuses attaques placées et les mouvements collectifs qui ont illuminé cette partie.
C'est ainsi que défenseurs et demis étaient chargés de marquer à la culotte les forces offensives de l'Ajax : le demi Roth suivit comme une ombre Cruyff, Schwarzenbeck s'attachait aux pas de Keizer, Hansen à ceux de Rep, Breitner Muhren, Zobel et Hoeness, Haan et Neeskens. Le système fonctionna très bien pendant toute la première mi-temps. En dépit du harcèlement continu des Amstellodamois, la défense bavaroise en jouant très haut résistait, Sepp Maier le gardien international allemand assurant le reste. Même en possédant le ballon, Cruyff et ses collègues n'avançaient pas. La qualité du match s'en ressentait. Mais à force de pression, les Néerlandais se découvraient et offraient des belles occasions de contre vers la demi-heure de jeu. Il fallut attendre le dernier quart d'heure pour qu'à la pression physique et tactique, les Ajaxiens ajoutent l'inventivité qui peut faire la décision : sur un tir de Blankenburg sauvé sur la ligne par le défenseur Roth et enfin juste avant la mi-temps, un missile envoyé par Krol détourné par Maier du bout des doigts.
À la première mi-temps engagée et équilibrée succède une deuxième mi-temps sublimement Ajax. En effet, le Bayern craque sous les coups de butoir et les offensives renouvelées des attaquants néerlandais. Et c'est le gardien Maier qui flanche le premier, concédant les deux premiers sur des fautes inhabituelles pour ce gardien de grande classe. Sur un tir puissant des trente mètres du défenseur autrichien de l'Ajax, Schilder, Maier, un peu court, ne retient pas la balle qui rebondit sur sa poitrine et est reprise aux 6 m par Hahn qui envoie un missile sous la barre. Dès lors, les Allemands n'eurent plus de répit et furent incapables de contrôler le match en ralentissant ou pourrissant le jeu. Deux attaques tranchantes de l'Ajax échouent d'un rien. Puis l'orage semblait passer et Hoffmann - qui avait déjà vendangé une occasion en première mi-temps - sur contre-attaque oublia de servir Gerd Muller idéalement placé pour égaliser.
L'alerte avait été chaude et l'Ajax redoubla d'efforts pour consolider sa victoire. Les corners s'accumulent sur le but de Maier, et à la 69e minute, sur un coup de pied de coin de Cruyff, Muhren perfore littéralement la défense munichoise, Maier encore une fois en retard. Il ne fallut pas plus de deux minutes sur un nouveau corner pour que les hommes de Stefan Kovacs - futur et éphémère sélectionneur des Bleus - ne corsent l'addition: Hahn double sa mise en reprenant de la tête le centre de Keizer. Les dernières vingt minutes furent à sens unique. Elles furent survolées par les Hollandais survoltés qui avaient compris qu'ils pouvaient écarter définitivement les Allemands de la compétition. Et Cruyff ne se priva pas à la dernière minute du match d'inscrire le quatrième but de l'Ajax sur un nouveau coup de tête, dominant ainsi la défense allemande. Quatre buts inscrits en puissance sur des tirs canons ou des têtes sur corner qui ne doivent faire oublier les nombreuses attaques placées et les mouvements collectifs qui ont illuminé cette partie.
GERM repost dead link
Ch.Lg.72.73.Aj.By.Twb22.mkv
969.30 Mo https://1fichier.com/?kffmw5uhb09d6ymld7dn
Ajax - Stuy - Suurbier, Schilcher, Blankenburg, Krol - Haan, Muhren, Neeskens - Rep, Cruyff, Keizer -
Bayern - Maier - Hansen, Schwarzenbeck, Beckenbauer, Breitner - Zobel, Roth, Hoeness - Durnberger, Muller, Hoffmann
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ReplyDeleteFantastic match, merci
ReplyDeleteUne belle tranche histoire, merci beaucoup.
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