La premiere demi finale se joue entre le Real Madrid, six fois vainqueur de l'épreuve, champion du monde des clubs (il y a longtemps, 1960) «t Milan A.C., deux fois vainqueur de l'épreuve, champion du monde également (1969). C'est encore mieux que raffiche de demi-finale Real-P.S.V. Leo Beenhakker, doni nous vous avons dit qu'il avait commis une grosse bètise en écartant Butragueno pour un match, est revenu a plus de clairvoyance. Il se dit raisonnablement optimiste avant l'affrontement avec Milan A.C. Il a confiance en son équipe « moins sublime qu'un an plus tòt mais differente et plus realiste ». Ce réalisme, selon lui, est appone par Schuster, « quelqu'un qui touche beaucoup le ballon et qui a la capacité technique, intellectuelle et psychologique de modifier le rythme de la partie ».
Mais Beenhakker aurait aimé aller beaucoup plus loin dans le recrutement en engageant Ruud Gullit a l'été 1988. Il l'a demandé a ses dirigeants lesquels, paraìt-il, ont interrogé Milan A.C. et ont été effarés par la réponse chiffrée. En fait, pour en avoir eu confirmation de la bouche méme de Silvio Berlusconi, Gullit n'était pas a vendre. Mais Beenhakker manifestait son bon goùt. Pour recevoir Milan en premier, a Chamartin, l'entraìneur hollandais du Real préfère Tendillo a Esteban (erreur, disent les socios) et tieni le discours suivant : « II est important que nous reslions bien organisés, que chacun fasse son Iravail, que nous soyions palienls el altentifs. Nous ne ferons pas de marquage individue!, tout dépendra de la performance des individus dans les duels. »
Demie Finale Retour
San Siro Milan
19 avril 1989
San Siro Milan
19 avril 1989
Psychologiquement, le Real est battu avant même le match-retour. Et Butragueno, qui garde un chien de sa chienne à son entraîneur Beenhakker, en profite pour lui mettre un grand coup de scie derrière les oreilles : « Jamais je n'ai affronté un adversaire aussi fort que le Milan A.C. On sent que, derrière, il y a un entraîneur exceptionnel. » L'exceptionnel est à vivre à San Siro, le 19 avril 1989, au bénéfice et au plaisir de centaines de millions de téléspectateurs. La préparation ''milanaise a été gâchée par la maladresse d'un junior du club qui, la veille du match, a désossé la cheville du titulaire Evani, ce qui a entraîné un bouleversement de l'organisation, l'entrée de Costacurta (vingt-deux ans) en défense centrale et la joie de Rijkaard, appelé enfin à aller voir si les grands espaces ressemblent bien à l'idée qu'il s'en fait. Malgré cette péripétie, le Milan est brûlé d'un feu intérieur inextinguible. Le Real ne va être rien d'autre qu'un jouet en celluloïd sous les pieds des dieux lombards. Cinq buts - 5-0 ! - sanctionnent ou plutôt illuminent l'un des plus beaux spectacles que l'on ait pu voir en Coupe d'Europe. Et récompensent l'une des plus formidables équipes de club qui ait jamais existé dans le monde. Certes, le gardien madrilène Buyo n'est pas d'un renfort précieux pour son équipe en la circonstance. Il a, du gruyère, la consistance à trous et, du football, une vision très partielle des choses.
Le premier but, par exemple, inscrit à la 18e minute, est la résultante d'un tir d'Ancelotti de vingt-cinq mètres qui a lobé Buyo trop avancé. Le deuxième, inscrit à la 25e, est consécutif à un corner et à une reprise de la tête de Rijkaard, que Buyo n'est pas allé chatouiller. Le troisième (46e) vient encore d'une tête à mi-distance de Gullit. Le quatrième (49e), qui n 'est pas à mettre au compte ou au décompte de Buyo, sort du pied gauche de Van Basten, après remise de la tête de Gullit. Quant au cinquième (64e), marqué du pied gauche par Donadoni au ras d'un poteau, c'est du Buyo déplié-étiqueté-breveté. Mais ce n'est pas uniquement du Buyo.
La tentation est grande de dire que le Real est indigne de lui-même. Mais ce n'est pas si simple. Le Real, porteur de certaines faiblesses, c'est vrai, a surtout été étouffé et laminé par une équipe exceptionnelle dont la maturité tactique lui permet, grâce à des individualités prodigieuses, d'animer constamment et brillamment une organisation de jeu remarquable. Milan A.C. respire par la lucidité et l'inspiration de Baresi, exprime sa force physique par ses Hollandais, règne dans les airs par les trois mêmes, brille par sa technique latine, se diversifie constamment par intelligence ou intuition, occupe le terrain, jaillit, marque. Ce Milan-là, se dit-on, est imbattable. Le Steaua peut-il donc le battre en finale ?
La tentation est grande de dire que le Real est indigne de lui-même. Mais ce n'est pas si simple. Le Real, porteur de certaines faiblesses, c'est vrai, a surtout été étouffé et laminé par une équipe exceptionnelle dont la maturité tactique lui permet, grâce à des individualités prodigieuses, d'animer constamment et brillamment une organisation de jeu remarquable. Milan A.C. respire par la lucidité et l'inspiration de Baresi, exprime sa force physique par ses Hollandais, règne dans les airs par les trois mêmes, brille par sa technique latine, se diversifie constamment par intelligence ou intuition, occupe le terrain, jaillit, marque. Ce Milan-là, se dit-on, est imbattable. Le Steaua peut-il donc le battre en finale ?
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G. Galli, Tassoti, Rijkaard, Baresi, Maldini, Colombo (F. Galli 66´),
Donadoni, Ancelotti, Costacurta, Gullit (Virdis 58´), Van Basten.
Real, 0;
Buyo, Chendo, Gallego, Sanchís, Michel, Schuster, Martín Vázquez,
Gordillo, Butragueño, Hugo Sánchez, P. Llorente.
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