Ligue des Champions 1998 1999 Inter Milan Real Madrid

Groupe C

25 Novembre 1998 

Giuseppe Meazza Milan

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Les Nerazzurri obtiennent le ticket de la Champions League pour la 1ère fois depuis 9 ans. Les ambitions grandissent après une saison (97-98) où ils ont disputé le Scudetto avec la Juventus avant que Piero Ceccarini ne décide autrement. Toutefois, le tirage au sort ne sourit pas l’Inter. Ils sont dans le même groupe avec le Real Madrid, le tenant du titre. Le club lombard commence l’aventure européenne en Espagne mais craque dans le dernier quart d’heure et perd 2-0.

A l’aube de la 5ème journée, l’Inter se prépare à recevoir le Real. Les Nerazzurri ont 2 points de retard sur leur adversaire. La victoire au Giuseppe Meazza est impérative vu que seul le 1er du groupe est assuré d’avoir une place en quarts de finale. Gigi Simoni aligne son 4-4-2 habituel avec le capitaine Bergomi en Libero mais surtout Ronaldo et Zamorano en duo d’attaque. Javier Zanetti et Youri Djorkeef sont sur le banc en compagnie du grand Roberto Baggio. Ce dernier n’a jusque là disputé aucune minute en Champions League sous le maillot de l’Inter. En face, c’est aussi un 4-4-2. Pas de Hierro ni Panucci mais avec un entrejeu composé de Seedorf et Redondo. La star montante, Raul, est chargée de l’animation offensive tandis que Mijatovic et Savio ont la lourde tâche de tromper la défense interiste.

Les Nerazzurri poussent d’entrée. Ronaldo semble être dans une soirée de folie. Il met la défense du Real Madrid constamment en danger. 1ère action de but pour l’Inter : une-deux entre le Brésilien et Zamorano. Ce dernier se trouve tête à tête avec Bodo Illgner mais son tir passe au-dessus de la transversale. Peu avant la demi-heure de jeu, c’est au tour de Moriero de tenter sa chance. Le tir de l’ailier italien passe à côté. L’Inter se rapproche du but. Touefois, le Real Madrid a pu aussi se procurer d’une action dangereuse. Juste avant la mi-temps, Roberto Carlos effectue un centre-tir depuis son aile gauche. Le ballon est repoussé par Pagliuca…dans les pieds de Raul qui tire directement. But ? Non, Colonnese dévie le ballon en corner. Score nul et vierge à la fin des 45 premières minutes.

5 minutes de jeu en 2ème mi-temps, Ronaldo tire en dehors de la surface de réparation du Real. Le ballon touche les pieds de Zamorano et se dirige au fond des filets. L’Inter ouvre le score et le but est marqué au nom du Chilien. Désormais, il va falloir conserver cet avantage si dur à obtenir. 8 minutes plus tard, Savio s’infiltre sur le côté droit nerazzurro. Il dribble West et effectue un centre sans danger. Toutefois, c’est Seedorf qui devance 2 défenseurs interistes et égalise de la tête. 1-1 à l’heure du jeu. La mission se complique.

L’Inter reprend l’attaque. Ronaldo se montre, encore une fois, un poison pour la défense merengue. Malheureusement, ses efforts ne sont pas récompensés par un but. Mais il se montre trop important pour être remplacé. A la 68ème minute, Simoni décide de remplacer Zamorano par Roberto Baggio. ll ne savait pas encore que ce serait l’un des changements les plus réussis de sa carrière. L’Inter continue à pousser sans succès. La qualification semble s’éloigner jusqu’à la 86ème minute. Une-deux entre Baggio et Simeone. La défense madrilène essaye de dégager le ballon. Il arrive dans les pieds de Roby qui tire. Illgner le touche mais ne réussit pas à éviter le but. Les Nerazzurri prennent l’avantage et les 80 milles spectateurs présents au Meazza s’éclatent. Baggio ne peut lui aussi cacher sa joie. A 31 ans, il vient de marquer son 2ème but en carrière en Champions League.

Avec ce 2ème but, l’Inter doit tenir quelques minutes afin de garantir une victoire ô combien importante. Dans le temps additionnel, le Real Madrid joue le tout pour le tout. Contre attaque pour l’Inter, Roberto Baggio se trouve seul face au gardien adverse mais il est bousculé par Ivan Campo. Penalty ? L’arbitre laisse le jeu et l’Inter rate une occasion en or pour sceller le sort de la rencontre. Quelques secondes plus tard, le destin donne une 2ème chance à Baggio. Il est en tête à tête face à Illgner. Roby dribble le gardien adverse et met le ballon au fond des filets. 3-1 victoire historique pour l’Inter signée par Roberto Baggio. Le club italien prend la tête de son groupe et 2 semaines plus tard assure sa qualification en quarts de finale. Le 25 novembre 1998, une date que les Nerazzurri n’oublieront jamais. Ils ont trouvé un héros qui a tiré l’équipe vers la victoire. Il se nomme Roberto Baggio.(texte fr calciomio)

La Uefa Champions League o la ex Coppa dei Campioni è il più prestigioso torneo internazionale calcistico in Europa. Infatti partecipano alla competizione le migliori squadre di qualsiasi campionato (in Europa). La squadra più titolata è il Real Madrid con 13 trofei (di cui cinque consecutivi dal 1956 al 1960), seguita dal Milan (7) e dal Liverpool (6). Il detentore attuale della coppa è il Liverpool di Klopp, vincitore nella sfida del Wanda Metropolitano, in una finale tutta inglese. Questa competizione regala da sempre emozioni uniche a tifosi e calciatori compresi. È il palcoscenico più ambito, dove qualsiasi giocatore desidera giocare e qualunque tifoso spera nella vittoria della propria squadra. In Champions League nulla è dato per scontato, ogni partita ha una storia a sé. L’unico fattore in comune risulta essere l’intensità e la bellezza estrema di ogni match. L’imprevedibilità e l’attrazione del torneo hanno offerto al pubblico partite uniche nel loro genere. Le formazioni che si sfidano, venendo da campionati diversi, regalano spettacolo e il risultato finale è tutt’altro che scontato. Molte di questi incontri hanno ribaltato completamente qualsiasi aspettativa.

È risaputo ormai che quando il gioco si fa duro, i duri iniziano a giocare. Inter-Real Madrid, datata 25 Novembre 1998, è una partita scolpita nella storia nerazzurra, la serata del Divin Codino. Quella notte San Siro ospitò un avversario leggendario, il Real di Hiddink e del presidente Sanz. Le due formazioni si erano già affrontate nella partita di inaugurazione dei gironi, vinta per 2 a 0 dagli spagnoli. Il match, nonostante i due gol nel finale di gara, siglati da Hierro su rigore al 79’ e da Seedorf al 90’, fu dominato dall’inizio alla fine dai blancos. Alla seconda giornata l’Inter ottenne un successo di misura contro i tedeschi dello Sturm Graz, mentre il Real Madrid cadde 2 a 1 in casa dello Spartak Mosca. La terza giornata vide trionfare entrambe le squadre: i nerazzurri ottennero il secondo successo consecutivo contro i russi e gli spagnoli surclassarono per 6 a 1 i tedeschi. Alla quarta giornata la situazione cambiò per la squadra di Simoni che venne fermata in Russia dallo Spartak. Gli uomini di Hiddink, invece, rifilarono altri 5 gol allo Sturm Graz. La situazione quindi, prima della grande sfida era questa: Real a 9 punti ed uno score da fare invidia, 14 gol fatti. Alle loro spalle l’Inter e lo Spartak Mosca entrambe a 7 punti (4 gol fatti e 4 subiti per l’Internazionale). La partita di San Siro, perciò, risultò essere decisiva per le sorti del girone C.

Hiddink mandò in campo giocatori del calibro di Raul, Seedorf, Redondo e l’ex di turno Roberto Carlos. La coppia d’attacco era Mijatovic-Savio. Ma anche nella squadra nerazzurra la qualità non mancava. Simoni schierò Ronaldo il Fenomeno in coppia con Zamorano. Sulla linea difensiva il tecnico poteva contare sull’esperienza di Bergomi, mentre il centrocampo era composto da Winter, Sousa e Simeone. Paglialuca in porta completava l’11 titolare. Al 6’ minuto della ripresa l’Inter passò in vantaggio grazie a una fortunata deviazione di Zamorano su un gran tiro di Ronaldo. Il Real reagì e poco dopo segnò la rete del momentaneo pareggio con Seedorf. Al 23’ del secondo tempo fece il suo ingresso in campo Baggio.

INTER: 1 Pagliuca; 2 Bergomi; 3 Colonnese 5 Galante 16 West; 17 Moriero (4 J. Zanetti 57'), 8 Winter, 19 Sousa (15 Cauet 75'), 14 Simeone; 9 Ronaldo, 18 Zamorano (10 Baggio 68').

REAL MADRID: 1 Illgner; 12 Campo, 5 Sanchis (9 Suker 88') 19 Sanz, 3 Roberto Carlos (17 Jarni 81'); 7 Raul, 10 Seedorf, 6 Redondo, 16 Jaime; 8 Mijatovic, 20 Savio.