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L1.2001.2002.Lyon.marseille.FR.twb22-.mp4
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Il y a 20 saisons de cela, l’OL que l’on connaît, auréolé de sept couronnes, n’avait encore pas remporté le moindre titre de champion de France. Mais au moment de recevoir l’OM, au soir du 23 janvier 2002, les hommes de Jacques Santini sont en route vers leur destinée. Ce soir-là, les deux Olympiques s’affrontent à l’occasion de la 22e journée de Division 1, l’ancêtre de la Ligue 1, dans une affiche pas encore affublée du sobriquet « Olympico ». Une affiche plus prestigieuse qu’elle n’est un réel choc entre deux équipes du même calibre. Il faut dire que depuis quelques saisons, l’OM se bat plutôt pour éviter la relégation que pour les premières places, le club phocéen ayant terminé les deux derniers exercices en 15e position dans une D1 à 18 clubs, soit aux portes de la relégation, sauvé de trois points lors de la saison 2000-2001 et grâce à la différence de but l’année précédente.
Et au moment de rallier la capitale des Gaules, les Marseillais d’Albert Émon pointent encore dans la deuxième partie de tableau, à la 12e place, entre Sedan et Bastia, avec un bilan famélique de cinq victoires, neuf nuls et sept défaites après vingt-et-une journées. Un classement bien loin des Lyonnais, dauphins du RC Lens - qu’ils retrouveront en fin de saison pour un final de rêve un certain 4 mai 2002 – avec leurs douze succès, quatre nuls et cinq revers depuis le début de la saison. Ce duel des Olympiques paraît déséquilibré et l’impression va rapidement se confirmer…
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