Thursday, May 5, 2022

Ligue 1 2021 2022 Marseille Lyon


1 mai 2022
Stade Velodrome

FR
OMM ayant bizarrement "raté" le match voici un bon replay
complet avec avant match
L1.2021.2022.Om.Ol..Fr.twb22-1.ts
4.3 Go
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L1.2021.2022.Om.Ol..Fr.twb22-2.ts
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Lyon a encore écœuré Marseille. Après une victoire dans les derniers instants au match aller, l'OL a fait preuve d'une redoutable efficacité au retour ce dimanche soir, au Vélodrome, pour s'imposer en clôture de la 35e journée (0-3). Castello Lukeba, Moussa Dembélé et Karl Toko-Ekambi ont permis aux Rhodaniens d'enchaîner un deuxième succès, synonyme de septième place à cinq points du top 5. Pour l'OM, qui abordait ce choc entre deux demi-finales de Ligue Europa Conférence, c'est un gros coup d'arrêt. Le club phocéen est toujours deuxième mais n'a plus que trois points d'avance sur Rennes et Monaco.


Cédric Bakambu ratant grossièrement une occasion seul face à Anthony Lopes avant que Karl Toko-Ekambi, servi par Tetê au bout de la contre-attaque, ne tue la rencontre en se jetant pour finir dans un angle fermé (0-3, 88e). Voilà un parfait résumé de l'Olympico disputé dimanche soir à Marseille. Lyon a cadré cinq fois, marqué trois fois, quand Marseille a manqué les situations pour prendre les devants ou revenir dans cette rencontre.Globalement plus convaincant sur l'ensemble de la rencontre, notamment dans les duels, les Gones ont ouvert le score sur un but de renard de Castello Lukeba, à la suite d'un coup franc dévié d'Emerson et d'un contact entre Moussa Dembélé et Pau Lopez (0-1, 55e). La première occasion pour un OL plutôt inoffensif durant le premier acte. Quarante-cinq premières minutes durant lesquelles les Phocéens auraient pu (dû) ouvrir le score. Mais outre un penalty réclamé pour une main de Dembélé, Arkadiusz Milik a manqué le cadre devant Lopes (29e), puis surtout devant le but ouvert (43e).


A l'exception d'un coup franc de Payet (67e), Marseille n'a ensuite jamais vraiment inquiété Lopes jusqu'au but du break, inscrit par Dembélé d'une tête très difficile après un excellent travail de Malo Gusto (0-2, 76e). La formation de Jorge Sampaoli n'a pas montré le visage d'un dauphin dimanche soir, trois jours après une défaite à Rotterdam en demie de Ligue Europa Conférence (3-2), et quatre jours avant le retour contre le Feyenoord. Sans Matteo Guendouzi ni Valentin Rongier, le club phocéen a naturellement voulu gérer, sans que cela ne lui réussisse.A l'arrivée, Marseille a plus perdu que l'OL, encore à cinq points du top 5, n'a gagné. Payet et ses coéquipiers n'ont plus que trois points d'avance sur Rennes et Monaco, alors qu'un déplacement sur la pelouse du club breton sera à son programme lors de la 37e journée. La fin de saison sera chaude.


L’un a provoqué le coup franc amenant le premier but lyonnais, lâché une passe décisive d’un centre fort sur le deuxième pion et a constamment mis en difficulté le couloir gauche marseillais ; l’autre s’est montré, comme depuis le début de la saison, rassurant et autoritaire derrière, avant de s’offrir un plaisir non coupable en climatisant le Vélodrome sur un but qui ne sera  on l’espère pour lui  certainement pas le plus beau de sa carrière. Malo Gusto, 18 ans, et Castello Lukeba, 19 piges, ont montré ce dimanche soir qu'ils ne faisaient pas leur âge et qu'ils pouvaient déjà se comporter en patrons au sein d'une équipe qui n’en a pas toujours été une cette saison. Mieux, c'est arrivé au Vélodrome, face à Marseille, où l'OL a signé sa 1000e victoire dans l'élite. Si Karl Toko Ekambi et Moussa Dembélé ont eux aussi assuré, d'autres tauliers, comme Lucas Paquetá ou Jérôme Boateng, sont restés discrets. Tout cela confirmant une tendance : à Lyon, où la jeunesse est sacrée, les bébés Gones ont un bel avenir devant eux.


De nouveau titulaire dans le couloir droit de l’OL à la place du capitaine Léo Dubois, de retour de blessure, Gusto a profité de ce boulevard pour prouver qu’il méritait sa place. Malgré la présence d’un autre gamin, Bradley Barcola, dont la première titularisation en Ligue 1 aura été un vrai baptême du feu, le latéral élu joueur du mois d’avril par les supporters rhodaniens a enchaîné les courses pour peser offensivement (76% de passes réussies, 60% de duels gagnés, 40% de centres réussis ; 2 fautes subies) tout en faisant profiter son équipe de son bagage physique pour assurer les tâches défensives (3 ballons récupérés et 1 interception), à l’image d’un ballon en profondeur coupé devant Arkadiusz Milik en première période, alors que Boateng était pris de vitesse.


Si Castello Lukeba a de facto été moins actif offensivement malgré son but, son aisance technique à la relance (73% de passes réussies et 100% de dribbles passés) et sa capacité à stopper les attaques adverses (100% de tacles réussis ; 3 ballons récupérés et 2 interceptions) pour sa première saison professionnelle ont encore impressionné, d’autant plus comparé aux vieux briscards Boateng et Emerson, plus discrets ce soir (et globalement sur la saison). « On avait à cœur de gagner ce match, c'est un Olympico et ça nous permet de garder l'objectif de l'Europe, soufflait d’ailleurs le défenseur central de l’OL après la rencontre au micro de Prime Video. C'est mon deuxième but, on travaille souvent ça à l'entraînement. Aujourd'hui, ça a payé. On vient d'enchaîner une seconde victoire, on va essayer de répéter ça la semaine prochaine. » Hormis Moussa Dembélé, qui enfile les pions comme les perles, la lumière est donc venue des deux jeunes Gones qui, à l’instar de Maxence Caqueret, proclamé futur capitaine de l’OL en cas de prolongation de contrat, s’installent petit à petit comme les patrons du futur d’un Lyon qui aura besoin de bonhommes concernés et de jeunes prometteurs (l'ADN du club) afin de laisser cette saison amère – même si une qualification en Europe est encore possible – derrière lui et se replacer sur le podium de Ligue 1.


























 











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