Sunday, April 10, 2022

Premier League 2021 2022 Manchester City Liverpool



10 avril 2022
Etihad Stadium

FRENCH with FR half time & Sky UK Prematch
PL.2021.2022.City.Liverp.FR.twb22.mp4
5.8 Go
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ENG LFCTv Version
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Depuis 2018, aucun titre de champion d’Angleterre ne leur échappe. Le printemps 2022 ne dérogera pas à la règle. Encore une fois, on retrouvera Manchester City ou Liverpool sur le trône du royaume d’Angleterre, à l'issue - on l'espère - d'un mano à mano à la mode 2019 (ndlr : City avait été sacré avec 98 points au compteur, Liverpool avait terminé à 97). Les deux équipes, de nouveau lancées dans un coude à coude à faire pâlir les amateurs et autres suiveurs de Ligue 1 ou de Bundesliga, ne sont actuellement séparées que d’une petite unité. Avantage City, à huit journées du gong. Mais le vent souffle très fort dans le dos des Reds. A quelques encablures de leur deuxième duel de la saison (qui en comptera au minimum trois avec la demie de la Cup samedi prochain), l’atmosphère est calme, sereine, détendue. Comme toujours. Parce que si Manchester City - Liverpool est devenu le véritable choc du royaume, qu’il a ringardisé un Manchester United - Arsenal qui faisait le sel de la PL durant de longues années, il reste circonscrit au terrain et au sportif. La rivalité existe. Sucrée, celle-là. Et non pimentée, même si quand ce n’est pas l’un qui gagne, c’est l’autre. Pourquoi ?

La première raison est simple. On a généralement affaire à vingt-deux gars propres sur eux et bien élevés et deux managers, Pep Guardiola et Jürgen Klopp, différents mais respectueux du travail de l'autre. Les conférences de presse de vendredi l'ont une nouvelle fois confirmé. Klopp a ouvert le bal des compliments : "Je pense que Nadal et Federer ont apprécié la rivalité qu'ils ont entretenue. C'est comme ça dans le sport. Je ne dirais pas que je suis reconnaissant que City soit aussi bon, mais cela n'a pas nui à notre développement. Pep est le meilleur entraîneur du monde et nous sommes tous d'accord là-dessus. Si quelqu'un doute encore de lui..."
Réponse du Catalan quelques minutes plus tard : "Ces deux équipes sont les deux meilleures au cours des cinq dernières années. J'ai dit à plusieurs reprises ce que je pensais de Liverpool, à quel point ils sont admirables. Jürgen est en tant que manager le plus grand rival que j'ai eu dans ma carrière et je pense que ce que les deux équipes proposent, la façon dont elles jouent, est bon pour le football."


"Il n’y a pas de vice entre les deux équipes, confirme Philippe Auclair, notre œil du football anglais. Liverpool et Manchester City ne sont pas des équipes méchantes. City a un côté parfois cynique, mais il existe presque un respect mutuel entre les deux." Pas de Roy Keane ou de Patrick Vieira pour grimper dans les tours. Pas de Wenger ou de Ferguson sur les bancs pour le regard noir ou le rouge aux joues. Si Liverpool et Manchester City rivalisent sur le terrain sans se tirer dans les pattes, c’est aussi et surtout en raison de leur histoire respective et malgré une proximité qui reste pourtant le meilleur terreau des rivalités. Même l’avènement du nouveau riche City n’a pas fait vaciller l’historique Liverpool et ses supporters. Les deux ont d’autres chats à fouetter. Un autre, plus précisément : Manchester United. "Le rival de Liverpool, c’est Manchester United. Celui de Manchester City ? C’est Manchester United aussi. Historiquement, il n’y a rien entre les deux, rappelle Philippe Auclair. Les deux clubs ne représentent rien l’un envers l’autre. Il n’y a pourtant que 50 kilomètres de distance entre les deux villes. Mais City et Liverpool sont tellement focalisés sur United…"


Les rares fois où City s’est retrouvé au top avant l’arrivée d’Abu Dhabi, notamment à la fin des années 60, les Reds n’étaient pas encore devenus l’ogre qui raflerait tout, sur l’île et le continent au carrefour des années 70 et 80. Durant l’ère de la toute-puissance des Scousers, City cédait à la mode du yoyo. D1, D2, D1, D2, D3… et se retrouvait complètement éclipsé par United. Si les Red Devils sont aujourd'hui très loin du compte, embourbés dans leurs contradictions sportives et leurs coûteuses erreurs de casting, le géant mancunien reste la cible commune des deux. Liverpool, pour des raisons de suprématie séculaire. Manchester City, par complexe. D’infériorité auparavant. De supériorité désormais. "Vu des tribunes, ça ressemble presque à une rivalité de football américain, avance encore notre correspondant. On est au degré zéro de l’hostilité entre les deux. On l’avait vu en quart de finale de la Ligue des champions en 2018. L’ambiance d’Anfield était fantastique ce soir-là, mais il s’était mis en mode Europe, simplement. Ce n’était pas lié à une quelconque animosité envers City." Même lorsque ça aurait éventuellement pu dégénérer, comme après le 5-0 infligé par les Mancuniens aux Reds en 2017 et l’expulsion de Sadio Mané pour un geste terrifiant sur Ederson, l’histoire n’avait laissé d’autre trace que sur le visage du portier brésilien. Le Sénégalais s’était excusé et tout avait été oublié. "Ça manque un peu de piment, conclut Philippe Auclair. C’est pour ça sans doute que c’est splendide sur le plan footballistique."


























 

















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