Tuesday, March 29, 2022

Thorgan Hazard Retro Zulte Waregem


FR (Bel)
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Frère de Eden, Thorgan s'est, lui, frayé un chemin bien plus discret quelques semaines plus tard. Arrivé à la mi-août à Zulte Waregem, nombreux sont ceux qui s'étonnèrent d'un tel point de chute. Car malgré son nouveau statut, le Essevee est très loin de faire pleuvoir les paillettes. Le stade arc-en-ciel est plutôt de prime abord austère et l'engouement reste extrêmement prudent. Thorgan ne s'en soucie guère. Il a posé ses bagages en Flandre-Occidentale pour se faire un prénom. Neuf mois plus tard, le pari est réussi. Si Eden flambe régulièrement avec les Blues, le deuxième de la fratrie est un indiscutable de la bande à Francky Dury. Londres d'un côté, Waregem de l'autre. Grosse cylindrée pour l'un, modeste voiture du club pour l'autre, impossible toutefois de trouver une quelconque jalousie dans le discours d'un "frérot"


Deuxième de la fratrie Hazard, derrière Eden, et devant Kylian et Ethan, Thorgan Hazard fait ses premières classes au Stade Brainois puis à Tubize, en Belgique, avant d'intégrer le centre de formation du RC Lens en 2007. Tout ça alors qu'Eden est lui chez le rival, le LOSC. Thorgan a alors 16 ans. Lorsqu'il postule à pouvoir intégrer l'équipe première, les Sang et Or sont au plus mal. Ainsi, en 2010-11, alors qu'il arrive à ses 18 ans, il va s'asseoir sur le banc artésien lors de la 35e journée de Championnat. Les Lensois s'imposent 1-0 et croient encore au maintien. Maintien qui n'interviendra pas. Hazard ne disputera donc même pas quelques minutes dans l'élite. Il jouera 90 minutes face à l'OM, en Coupe de la Ligue, en octobre 2011, lors d'une fessée récoltée par Lens au Vélodrome (0-4).


En reconstruction et avec l'envie de vite remonter en Ligue 1, le RC Lens compte sur Thorgan Hazard pour réussir cette opération. Sauf que cela commence bien mal. A Bollaert, après un premier but refusé à tort, Lens est mené 2-0 par le Stade de Reims après 35 minutes de jeu. Ne trouvant pas la faille, Jean-Louis Garcia lance alors son jeune joueur à moins d'une demi-heure de la fin. Hazard remplace alors Serge Aurier pour un changement offensif. Sans réussite. «Ce n'était pas facile de rentrer dans ce match, disait-il à FF à l'époque. J'ai essayé de me lâcher, d'amener de la vivacité et de la percussion, mais je n'y suis pas trop parvenu. C'est un moment que j'attendais, et je suis content d'avoir débuté ici, dans ce stade.» Avec, déjà, la pression liée à son frère, Eden. «Mon frère a mis la barre très haut, il a connu une progression fabuleuse. Je ne connais pas grand-monde qui ait eu la même. À moi de me faire un prénom.»


«Nous sommes différents. Lui, c'est Thorgan et moi, c'est Eden. Il ne faut pas essayer de nous comparer», explique Eden Hazard début 2012. Pourtant, ce qu'il va se passer quelques semaines suivantes ne va rien arranger à ces comparaisons incessantes. Six titularisations. Quatorze apparitions. Zéro but. Difficile première saison chez les pros pour Thorgan Hazard au RC Lens. «J'étais jeune, le club n'allait pas trop bien, avouait-il à FF quelques années plus tard. Je ne jouais pas souvent. Les supporters ne souhaitaient qu'une chose : qu'on fasse remonter le club. Finalement, on a plus joué le maintien. Quand tu es jeune, avec de la pression, ce n'est pas facile pour exploser. Et je ne jouais pas forcément à mon poste.» Avec toujours la pression involontaire de son frère : «Les gens avaient beaucoup d'attente. À Lens, personne ne me voyait. Percer là-bas n'aurait pas été aussi simple car la L2 n'est pas faite pour les jeunes. Il y a peu d'espace et les défenses sont très organisées.» En mai 2012, après avoir illuminé la Ligue 1, Eden Hazard rejoint un grand club européen : Chelsea arrache sa signature contre 40 millions d'euros. Deux mois plus tard, les Blues enregistrent l'arrivée de Thorgan. Un costume bien trop grand pour lui, à l'époque. Chelsea le prête, logiquement, en Belgique, à Zulte-Waregem.


Après une première saison encourageante (5 buts en Championnat), Thorgan Hazard doit encore grandir et s'affirmer dans cette D1 belge pour postuler à un plus haut niveau à l'avenir. Mais en plein milieu de l'été, il va être au coeur de lourdes divergences du côté de Zulte-Waregem. A l'époque, selon la presse locale, les représentants du joueur auraient demandé que Thorgan Hazard hérite du numéro 10 et devienne capitaine pour accepter une seconde saison dans l'équipe. Si la première requête avait été rejetée, la seconde avait été acceptée. Davy de Fauw, défenseur maison, était alors prié de donner le brassard.«Dans l'intérêt du club, il a été décidé de donner le brassard de capitaine à Hazard, lance De Fauw à l'époque, dans des propos rapportés par Sport/foot magazine. Zulte Waregem va bénéficier de l'apport de Thorgan Hazard encore au moins un an. Cela peut aider à son développement. Evidemment, je vais continuer à remplir le rôle que je tenais ces deux dernières années au sein du club.» Un discours polissé qui cache en fait une vraie crise interne, puisque le vestiaire s'insurge et plusieurs joueurs menacent même de partir. Un tourbillon alors que Zulte-Waregem affronte le PSV Eindhoven en tour préliminaire de Ligue des champions quelques jours plus tard. Finalement, à peine 24 heures après ce remue-ménage, Thorgan Hazard laissait le brassard à De Fauw. Tout ça pour ça.


Après l'affaire du capitanat, Hazard se remet très vite en marche et enchaîne les bonnes performances (9 buts notamment lors des trois premiers mois de compétition). Des performances qui permettent de remporter le Soulier d'or 2013, qui récompense le meilleur joueur évoluant en Belgique. Il est le premier joueur de l'histoire de Zulte-Waregem à se hisser jusqu'en haut. «Si je m'étais planté, ç'aurait été très dur de remonter la pente, avouait-il à FF au sujet de son prêt en Belgique. Je n'ai pas douté, j'ai fait une bonne saison. Ma progression était constante.» Un état de forme qui lui ouvre presque les portes de la sélection belge pour la Coupe du monde 2014. Presque, car Thorgan Hazard apparaît dans les réservistes de Marc Wilmots et n'ira donc pas au Brésil.


Que savais-tu de Zulte Waregem avant d'y débarquer ?
Thorgan Hazard : Franchement pas grand-chose. Je voulais du temps de jeu et c'était essentiellement la raison de mon arrivée ici. En signant dans un club belge, je savais que le niveau serait plus ou moins semblable à la division 2 française. Et aujourd'hui, entre jouer l'Europe avec Zulte Waregem ou jouer le milieu de tableau avec Lens, je pense avoir fait le bon choix.










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