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Bouches pâteuses, nuits agitées et maux de tête. Depuis mercredi, ces symptômes touchent tous les étages du PSG, où on ne s’explique toujours pas comment cent cinquante minutes de maîtrise face au Real Madrid ont pu être ruinées en un quart d’heure. Dépit, gâchis, honte s’ajoutent à l’incompréhension alors que le monde extérieur déroule la chaîne de responsabilités, en premier lieu celles de l’état-major. La thèse d’une vulnérabilité mentale incrustée dans l’ADN est admise, à contrecœur. Tout comme l’idée qu’il faudra du changement. Immédiatement ? Ce n’est pas la tendance, et on imagine que la réflexion ne se limitera pas à Mauricio Pochettino.
Lors des deux naufrages précédents, les entraîneurs étaient restés en poste. Trois jours après la remontada du Barça au Camp Nou en 2017, Nasser Al-Khelaïfi avait conforté Unai Emery. Les fusibles avaient alors été désignés en creux : le directeur du football Patrick Kluivert et le directeur sportif Olivier Létang. Idem avec Thomas Tuchel en 2019 : trois mois après la claque contre Manchester United, le départ du dirigeant portugais Antero Henrique avait ouvert la porte au retour de Leonardo, qui se retrouve en première ligne aujourd’hui. Reste qu’Emery et Tuchel étaient dans la première année de leur contrat. Pas Pochettino, dont le mariage avec Paris n’a jamais transpiré le bonheur.
De l’humiliation barcelonaise comme de la déconvenue du Parc, la leçon à retenir est qu’il faut moins s’attarder sur les victimes que sur les messages envoyés l’été suivant. Un mercato nucléaire en 2017 (Neymar puis Kylian Mbappé pour 400 millions d’euros), qui allait bouleverser les (dés) équilibres continentaux ; un réquisitoire de Nasser Al-Khelaïfi contre « les comportements de stars » visant surtout Neymar, deux ans plus tard – certains souriront. Le contexte a changé. Il y a un impératif officiel (prolonger Mbappé, en fin de contrat en juin et que tout oriente vers le Real en juillet) et le Rubik’s Cube de la reconstruction en dépend.
Avant cette troisième élimination prématurée en cinq ans, on ne voyait pas bien les arguments supplémentaires que les dirigeants parisiens pouvaient avancer pour convaincre leur attaquant. Alors maintenant… Reste que le Bondynois est un garçon spécial. L’été dernier, quand Lionel Messi arrivait, il voulait quitter le PSG, en lui laissant la possibilité de récupérer un peu d’argent. Il pourrait cette fois se dire que rester après un tel échec serait un sacré contre-pied, qu’il aurait à y gagner avant d’aller là où il est prévu d’aller. Mais pour cela, il lui faudrait la garantie qu’un projet, pensé et sensé, s’organise autour de lui. Et s’il y avait un nom donnant des palpitations – Zinédine Zidane donc –, ça serait sans doute mieux.
En attendant, la priorité reste de sécuriser ce qu’il y a à gagner : le championnat, au menu dès l’heure du déjeuner. Une formalité avec 12 points d’avance ? Sans doute, mais Paris reste Paris. Et l’équipe de Pochettino a rarement donné des gages de maîtrise (23 % des points arrachés dans les dix dernières minutes) ; elle reste sur trois défaites en quatre matches toutes compétitions confondues (Nantes, Nice, Madrid). Difficile de mesurer l’impact du fiasco sur le moral et les réseaux du vestiaire. En 2019, le PSG de Tuchel s’était délité. Quasi intouchable pendant sept mois, il avait concédé quatre défaites et deux nuls en onze journées, laissant au passage la finale de la Coupe de France dans une atmosphère sulfureuse. À l’issue de ce pénible exercice, Mbappé avait réclamé des responsabilités et parlé d’ailleurs. Il était déjà un peu tard.
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