30 mars 2022
Parc des Princes
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Poussé en prolongation par un Bayern très accrocheur même si décimé par une épidémie de Covid (seulement quatre remplaçantes, âgées de 16 à 18 ans), le PSG n'est pas passé loin de la catastrophe, mais a arraché son ticket pour les demi-finales de la C1 féminine pour la troisième saison consécutive, grâce au but de la gagne signé Ramona Bachmann (2-2, après le succès 2-1 à l'aller). Et ce au Parc des Princes, dans une belle ambiance et devant plus de 25 000 paires d'yeux.
Après un début de partie équilibré, Paris a surpris son hôte sur un centre-tir un peu chanceux de Sandy Baltimore avec une jolie trajectoire qui a lobé Janina Leitzig (1-0, 17e). Seulement, la non-vigilance du club de la capitale dans les secondes qui ont suivi a provoqué l'égalisation de l'ancienne Lyonnaise Saki Kumagai (1-1, 19e). La buteuse Marie-Antoinette Katoto a manqué de peu de remettre Paris devant (42e), mais à la reprise, c'est en faveur de l'autre camp que les filets ont de nouveau tremblé, sur une belle frappe de Klara Bühl déviée (1-2, 54e).
Après ça, Katoto a bien eu deux autres cartouches (68e et 79e), mais Paname s'est surtout fait peur dans les derniers instants du temps réglementaire, même si Bühl (86e), Magull (89e) et Carolin Simon (90e+2) n'ont pas réussi à forcer la décision. En prolongation, l'absence de banc côté bavarois a commencé à se faire sentir, et Kumagai a sauvé les siennes devant Katoto (99e) Auteure d'une super entrée qui a réveillé Paris et déjà dangereuse quelques minutes plus tôt, Bachmann a fini par faire la différence d'un enchaînement de classe dans la surface pour libérer le Parc (2-2, 112e). Didier Ollé-Nicolle et ses joueuses pourront tout de même remercier l'UEFA d'avoir refusé le report de la rencontre...
« Bien sûr, c’est énorme de jouer un quart de finale contre le Bayern au Parc, ce stade merveilleux. On sent l’engouement depuis un moment. On s’en rend compte au niveau des manifestations de soutien. Nous sommes très fiers que 25 000 personnes aient pris leur billet pour nous soutenir. Cela récompense notre travail. On va bien sûr tout donner pour leur apporter un maximum de plaisir. On sait qu’on aura également besoin d’eux, du douzième homme, de tous les supporters, et des ultras qui nous transcendent dans les moments plus compliqués, car il y en a toujours lors d’un match. Ils sont aussi là pour nous pousser et faire vibrer notre équipe dans nos temps forts. J’espère qu’on va vivre un très grand moment de communion avec eux. »
« Je ne vais rentrer dans le détail de l’aspect tactique, mais il y a des choses qu’on rectifie après chaque match. On s’est préparé pour être prêt pour les mois de mars, avril, mai. On sait que tout se joue là. Mais il fallait être consistant, cohérent et avancer. Le gros du travail a été fait depuis huit mois. Aujourd’hui, c’est plus chirurgical. Au match aller, on a rencontré une très bonne équipe. Ce sont des filles qui arrivent à maturité en termes d’automatismes, de déplacements, de jeu. Ils ont une identité mais on le savait. On voit qu’elles sont très cohérentes. On savait donc qu’à Munich, cela allait être compliqué dans certains domaines. On n’avait pas toutes nos armes. Il manquait des joueuses importantes dans notre équilibre et dans l’expérience. Je suis globalement très satisfait du fonctionnement de l’équipe depuis un moment, cela n’empêche qu’on ne doit jamais se contenter de ce qu’on a. Notre idée, si on veut aller au top niveau, est d’avoir cette exigence de toujours progresser et de régler ces petits détails. »
PSG : Votikova - Lawrence, Dudek (De Almeida, 106e), Ilestedt, Karchaoui - Geyoro (c) (Luana, 120e), Hamraoui (Bachmann, 90e+3), Diallo (Fazer, 77e) - Diani, Katoto, Baltimore (Folquet, 116e). Entraîneur : Didier Ollé-Nicolle.
Bayern: Leitzig - Glas, Kumagai, Viggósdóttir, Gwinn - Lohmann, Magull (c), C. Simon - Beerensteyn (Landenberger, 105e+1), Schüller, Bühl. Entraîneur : Jens Scheuer.
First Leg
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