Demie Finale
3 fevrier 2022
Stade Omnisport Paul Biya Olembé
FR merci à Kevin pour Hymnes et debut match manquants
CAN.2022.Cameroun.Egypte.Demie.twb22.1MT.1.mp4
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EGYPT Training 03022022
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Pour le cinquantième match de la CAN, le Cameroun est revenu au stade Olembé, endeuillé depuis la bousculade qui avait fait huit morts et une quarantaine de blessés peu avant les huitièmes de finale entre le Cameroun et les Comores (2-1), le 24 janvier. Face à cette tragédie, la Confédération africaine de football (CAF) avait décidé de suspendre toute manifestation dans cette arène tant que les autorités n’auraient pas enquêté et sécurisé davantage l’accès au site. Vendredi, celles-ci ont remis leur rapport et décidé d’une série de mesures pour qu’un tel drame ne se reproduise plus. N’est-il pas trop tôt pour rejouer dans un stade meurtri ? « Un peu », reconnaît une victime, rencontrée il y a quelques jours dans un hôpital et qui souhaite rester anonyme « pour ne pas avoir de problème ». « Ce qui est fait est fait. On est obligés d’aller à Olembé, car c’est plus grand et il va y avoir du monde. Mais avoir fermé plusieurs jours le stade montre qu’on a été affligés », explique cette victime.
« Revenir ici ne veut pas dire qu’on oublie [les morts], on ne peut pas les oublier ; on doit vivre avec », assure Amer Kmer. Ce supporteur de 49 ans, habillé aux couleurs du Cameroun, souffle, tel un petit garçon, sur sa trompette depuis son arrivée en tribune, à 16 h 43. « On joue chez nous. C’est notre CAN, nos stades, nos hôtels, c’est notre Coupe », lance-t-il en brandissant une réplique du trophée de… la Coupe du monde. « On va gagner 2-0 », prophétise sans hésiter Marie Cnopaback, 26 ans. La défaite est-elle possible ? La jeune femme rigole en entendant cette question : « Je suis là pour accompagner les Lions en finale. » Cameroun-Egypte. C’est une rivalité entre les deux nations les plus titrées du continent. Un remake, aussi, de la finale de la CAN 2017. A cette époque, Les Lions avaient arraché, au grand désespoir de Mohamed Salah, leur cinquième étoile à la 88e minute grâce à Vincent Aboubakar, actuel meilleur buteur du tournoi (six réalisations). Au stade, loin d’être rempli pourtant, l’excitation est bien palpable. Le match n’a pas commencé mais le son des vuvuzélas est déjà étourdissant. Et quand la foule se met à entonner Le Chant de ralliement, l’hymne camerounais semble soulever Olembé.
Départ canon pour les Lions : de l’envie, beaucoup d’envie. Dès les premières minutes, ils domptent la balle, pour ne plus la lâcher de la mi-temps. Tout en vitesse, les joueurs se trouvent facilement et cherchent une faille dans cette muraille blanche égyptienne. A chaque chevauchée, le public explose et les tympans ne résistent pas longtemps. Karl Toko-Ekambi est virevoltant ; Michael Ngadeu n’est pas loin d’ouvrir le score : sa tête s’écrase sur le coin de la barre transversale (18e). Les lions se jettent sur chaque ballon, pressent pour récupérer le cuir ; ils sont intenables, cherchant à asphyxier leur adversaire, le premier gros morceau de cette CAN. Hormis le Burkina en match d’ouverture (2-1), le Cameroun n’a affronté que des « petites nations » comme l’Ethiopie (4-1), le Cap-Vert (1-1), les Comores et la Gambie (0-2). A la différence de l’Egypte, qui a bataillé contre le Nigéria (défaite 1-0) et éliminé la Côte d’Ivoire (aux tirs au but) et le Maroc (2-1). Pour le moment, il n’y a qu’une équipe sur le terrain : le pays hôte de la CAN. Le Cameroun contrôle le duel sans paniquer. Les Pharaons n’arrivent pas – encore – à exister, à enchaîner les passes ou à trouver leur guide, Mohamed Salah, désespérément seul à l’attaque et peu étincelant. Mais ils restent solides en défense.
En seconde période, l’orage camerounais semble être fini : les Egyptiens arrivent enfin à se trouver. Le match se rééquilibre sur cette pelouse compliquée, il se resserre même. La 90e minute approche et le sélectionneur portugais de l’Egypte, Carlos Queiroz, est expulsé, nerveux, comme il l’a été au tour précédant face au Maroc, match qui s’était terminé par une bagarre générale dans le vestiaire. Fin du temps réglementaire. Prolongation. La troisième d’affilée pour l’Egypte. Cette demi-finale est loin d’être spectaculaire, et la fatigue s’installe dans les jambes des joueurs. Les Lions et les Pharaons continuent d’y croire : l’Egypte aurait pu marquer (103e, 118e), le Cameroun aussi (106e). Tout peut basculer, d’un côté comme de l’autre. On court au ralenti : il est temps de passer à la séance des tirs au but, la deuxième pour l’Egypte. Que la chance départage les deux rivaux. La chance ? Plutôt la maladresse. Cette séance est inexplicable et calamiteuse : Gabaski, le gardien numéro deux – déjà costaud face à la Côte d’Ivoire – stoppe deux tirs camerounais. Puis Clinton Njie, le quatrième tireur, envoie le ballon dans le ciel noir de Yaoundé. Olembé s’éteint, sonné, paumé, triste. Les Lions ont craqué, alors qu’ils avaient dominé la partie. S’attendaient-ils à aller aux tirs au but ? Le Cameroun est éliminé de sa CAN en demi-finales. Chez lui. Comme en 1972. L’Egypte retrouvera donc le Sénégal en finale, dimanche 6 février. Mohamed Salah face à Sadio Manié, son coéquipier de Liverpool. Magique.
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