Tuesday, April 4, 2023

Paolo Di Canio PL Made in Italia


ITA 26 minutes first episode
Made.Italia.Zola.ITA.twb22.mp4
1.11 GB https://1fichier.com/?4mvcynmw00fu3il0w9yg

Winning isn’t everything. It’s what we tell people when they’ve lost, or when they are taking frivolous things too seriously but for many, if not all professional footballers it’s simply not true. You win at all costs and that’s it.That certainly seems to be the way with player’s who have won things, there can be a “Show us your medals” attitude to new or inexperienced managers. There can be “banter” between ex-players during punditry, “What have you won? Yeah, well sit down and know your place”. Winning gives authority, think of the time Martin O’Neil put Patrick Viera and Fabio Cannavaro in their place when he reminded them that he had won more Champions Leagues/European Cups than they had.


And then there are players who don’t need to win things to have an impact, players like Le Tissier, Gazza and the subject of this Legend piece, Paolo Di Canio. They all have that footballing genius in common, the ability to get fans off their seat, to show you something you hadn’t seen before.
No matter who you support you can vividly remember their moments of brilliance and indeed madness. There’s Gazza knocking the ball over Colin Hendry’s head at Euro 96 and a million tapes of his off and on field hijinks, there’s Le Tissier flicking the ball up for himself and smashing the ball in from 25 yards and then the time he tried and failed to get the ball out of play in the first few minutes of a game because he had a bet on the first throw in in a game.
Di Canio, despite not winning anything, (apart from the Intertoto Cup), during his time in England, provided the league with some of the competition’s most iconic moments. There was the push on referee Paul Alcock and the referee’s comedy fall that is still doing the rounds online to this day which happened while he was at Sheffield Wednesday. However, it was with West Ham that he really cemented his place in Premier League history. L’histoire de Paolo Di Canio, c’est un peu celle d’un jeune homme destiné à créer les polémiques. Le Romain pur jus reste à jamais marqué par une enfance difficile, lui dont le père galérait pour nourrir la nombreuse fratrie (NdlR : Paolo a trois frères) en travaillant dans le bâtiment. Paolo sèche les cours et se forge, dans la rue, un caractère dont il ne se défera jamais. Un caractère pas possible pour certains, une véritable tête de mule, mais un fighting spirit qui fera de lui l’idole des fans dans les clubs qu’il traversera tout au long de sa carrière.


“L’explication de mon comportement est simple : je viens de la rue, du quartier de Quarticciolo, l’équivalent romain des banlieues, avec la pauvreté, le banditisme et l’immigration. Et à l’inverse de beaucoup de footballeurs qui baissent la tête dès qu’ils entrent dans ce business, je suis resté ce type de la rue...” Di Canio ne fait rien comme tout le monde. Son quartier, en grande majorité, et ses frères supportent l’AS Rome ? Le petit gars penche en faveur du rival local, la Lazio. Et il s’engage à fond. Déjà. Il est ainsi à la base du kop ultra des Irriducibili . Violence et vols sont au programme. “Je ne regrette pas ce que j’ai pu faire” , raconta, plus tard, Di Canio. “Oui, j’ai tapé un homme, et j’ai continué à lui donner des coups alors qu’il était à terre. Mais ce jour-là, je me suis senti faire partie intégrante d’un groupe.”


Son caractère coûta à Di Canio une carrière certainement plus fructueuse. Ayant suivi l’école des jeunes de son club, la SS Lazio, il parvient en équipe première et se débrouille assez bien pour être repéré par la Juventus. C’est là qu’il croise Giovanni Trapattoni avec qui cela se passe mal, malgré le gain d’une Coupe Uefa. S’il prend la direction de Naples, ce serait d’ailleurs en raison d’une bagarre avec le Trap . Non sans avoir traité Lucianno Moggi de con, l’enjoignant de le placer sur la liste des transferts. Trapattoni garde en tout cas la dent dure. Sélectionneur de l’Italie pour l’Euro 2004, Trapattoni assène ceci : “Di Canio à l’ Euro 2004 ? Seulement s’il y a une épidémie de peste bubonique...”


L’attaquant se refait en tout cas une virginité à Naples. Une saison qui lui sert de tremplin avant de partir pour le Milan AC. Et là, rebelote après deux ans. Une bagarre avec Fabio Capello le pousse à l’exil, là où les caractères bien trempés sont accueillis comme des héros. Direction l’Écosse et le Celtic. Une saison pour devenir l’idole des fans malgré un apprentissage difficile de la langue et une popularité, disons en dents de scie, dans le vestiaire. “Ce sont des passes de merde” , osa Di Canio lors d’un entraînement. “Ce n’est que de la merde. Me calmer ? Il n’en est pas question. Je parle ainsi parce que c’est de la merde. Vous êtes de la merde. Nous perdrons toujours face aux Rangers parce que vous êtes de la merde. Vous faites des passes de merde, vous êtes des joueurs de merde. Ce n’est que de la merde...”
Les sirènes de la Premier League l’attirent alors. Direction Sheffield Wednesday où tout se passe bien pendant une saison. La deuxième fut médiatiquement plus prolifique. Le 26 septembre 1998, Sheffield reçoit Arsenal. Jonck et Vieira se cherchent des poux et Di Canio reçoit la rouge . Il ne comprend pas, pousse l’arbitre et écope de 10 matches de suspension et de 15.000 euros d’amende. “C’est un fou” , assurait son manager de l’époque, Ron Atkinson, avec qui il s’est... bagarré. Cela fait longtemps...



On le croit fini pour l’Angleterre, mais non. Di Canio trouve sa seconde maison, West Ham, où il devint une véritable icône. Aucun épisode tristement célèbre. Au contraire. Di Canio reçoit même le prix fair-play de la Fifa après avoir arrêté une action lui permettant de marquer facilement alors que le gardien adverse venait de se blesser. Relégué en 2003, West Ham libère Di Canio, qui preste une saison sans grand succès à Charlton. Mais le loup romain n’a pas fini de rugir et revient à la Lazio, en sacrifiant une grande partie de son salaire. Il adresse plusieurs fois aux supporters un salut nazi. Ce qui lui vaut l’admiration de certains (Silvio Berlusconi entre autres), l’opprobre de beaucoup d’autres. Finalement, il écopera de plusieurs amendes de 10.000 euros (la Lazio de 8.000 euros), d’un match de suspension, mais il n’hésitera pas à récidiver.


















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