Finale
18 mai 2005
Estádio José Alvalade XXI
Lisbonne
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C3.2004.2005.Csk.Mosc.Sport.Lisb.twb22.mp4
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Le Sporting Portugal vient de désespérer son Estâdio Alvalade en manquant un but tout fait. Sur le contre, Daniel Carvalho sert Vagner Love et ses improbables dreadlocks roses, ce dernier marquant le but du 3-1 définitif pour le CSKA Moscou. Un but purement brésilien, venu de joueurs qui, en d’autres temps, ont permis, avec leur passeport double face, aux clubs portugais de briller en Europe. Aujourd’hui, ils vont aux plus offrants, et le championnat russe, notamment le CSKA Moscou, en fait actuellement partie. Le nouvel « Eldorado » russe a déjà séduit une cinquantaine de joueurs brésiliens, argentins, africains et divers. Pire : deux internationaux portugais (Maniche et Da Costa), joueurs de l’ex-champion d’Europe, le FC Porto, ont signé pour la saison 2005-2006 un contrat avec le Dynamo Moscou.
Le soleil se lève donc désormais à l’est. Il faut dire que l’ancien club de l’Armée rouge (toujours propriétaire de 15 % des parts) bénéficie de subsides de poids. Le milliardaire russe Roman Abramovitch a déjà modifié le marché des transferts européens avec Chelsea. Mais sa société Sibneft sponsorise aussi pour 18 millions d’euros par an (le budget d’Ajaccio en Ligue 1) le club moscovite. Si l’effectif affiche 23 ans de moyenne d’âge, il comprend six internationaux russes, dont Ignachevitch, Jirkov (milieu gauche auteur de deux buts face à Auxerre et un en finale) et des étrangers de valeur comme le Serbe Olic, le Nigérian Odiah et deux Brésiliens, Vagner Love (transféré de Palmeiras pour 7 millions d’euros) et Carvalho (trois passes décisives en finale).
Autant dire que l’entraîneur Valeri Gazzaïev, qui a succédé à Artur Jorge (Rolland Courbis est par ailleurs également passé par la Russie), avait quelques atouts sous la main. La tradition du football russe a toujours penché vers la formation de joueurs dans un jeu traditionnel de belle qualité, mais sur des terrains gelés ou enneigés cinq mois par an. Aujourd’hui, les clubs bénéficient bien souvent de terrains chauffés et, loin de son image parfois un peu naïve, le CSKA Moscou s’est révélé une redoutable machine de contre-attaque. Bien sûr, à l’époque de l’URSS, l’Ukrainien Dynamo Kiev (deux Coupes des coupes en 1975 et en 1986) et le Géorgien Dynamo Tbilissi (une C2 également en 1981) avaient déjà gagné.
Mais jamais un club russe, malgré une finale du Dynamo Moscou en 1972 face aux Glasgow Rangers, toujours dans la défunte Coupe des vainqueurs de coupe. Et puis le CSKA Moscou a gagné au Parc des Princes face au Paris Saint-Germain pour s’offrir une troisième place de son groupe en Ligue des champions et bifurquer vers l’UEFA. Où Benfica, le Partizan Belgrade, Auxerre et Parme devaient céder face à un club ayant pourtant cédé Semak (au PSG) et Jarosik (à Chelsea) en route. En finale, le Sporting du Portugal recevait dans son antre de Lisbonne, comme Feyenoord (en 2000), Barcelone (en 1982), l’inter (en 1965) ou le Real Madrid (en 1957), qui l’avaient pourtant tous emporté dans leur stade. Mais les Portugais ont péché par naïveté, et le CSKA a offert à la Russie son premier titre. En attendant mieux ? En tout cas, le président Poutine cite en exemple le CSKA, préférant sans doute voir l’argent russe rester au pays plutôt que de financer Chelsea ou les Corinthians de Sâo Paulo.
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