Finale
24 Fevrier 2008
Wembley Stadium London
ENG pass twb22
League.Cup.2007.2008.Final.Chelsea.Tott.twb22.ENG.mp4
6.5 Go
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Qu'on se le dise, Londres compte peut-être un nouveau cador. Depuis trop longtemps dans l'ombre d'Arsenal et Chelsea, Tottenham signe son retour sur le devant de la scène anglaise. Le plus beau, c'est qu'il l'a fait en déboulonnant ses deux encombrants voisins. Les Gunners, atomisés en demie (1-1 ; 5-1), puis les Blues estourbis en finale (2-1 a.p.). Pourquoi un tel changement ? On est bien tenté d'avancer un nom, un seul : Juande Ramos. Le technicien espagnol, arrivé en cours de saison pour remettre à flot le navire qui menaçait de sombrer, a rapidement imposé sa griffe. Celle d'un gagnant. En effet, Juande Ramos a raflé trois titres majeurs ses deux dernières saisons avec le FC Séville : deux Coupes de l'UEFA et une Coupe d'Espagne. Forcément bon signe avant cette finale de Carling Cup. Avec lui, Tottenham semble s'être débarrassé de son étiquette de loser qui lui colle depuis trop longtemps à la peau. Ainsi, Arsenal restait contre les Spurs sur 26 matches d'invincibilité lors de la dernière décennie. Et Chelsea ne comptait que quatre petites défaites face à eux depuis 18 ans ! Quelle mise au point
Pour être tout à fait précis, il faut aussi souligner le niveau de jeu indigent des Blues. Après une prestation sans saveur en Ligue des Champions (0-0 au Pirée face à l'Olympiakos) et plusieurs victoires au forceps en Championnat, ça commence à devenir préoccupant. Pas de mouvement, pas d'idée. On allait dire : pas d'envie ! Au coup d'envoi, Tottenham attaquait son affaire tambour battant. Dés la 22e seconde, Belletti, en dessous de tout ce dimanche, passait la balle à Keane qui n'en demandait pas tant pour tenter sa chance, de peu à côté. Dix minutes plus tard, Chimbonda plaçait une tête sur la barre avant que, dans la foulée, Berbatov ne décroise trop la sienne d'un chouia. Le ton était donné.
Mais à Chelsea, il y a Drogba. Sur coup-franc, l'Ivoirien trompait Robinson, un peu passif, juste avant la pause. Vous avez dit efficacité ? Au retour des vestiaires, on semblait se diriger vers une victoire bleue sans saveur quand Bridge remettait les Spurs dans le coup avec une main dans la surface. Berbatov transformait sans trembler. Vexés les Blues ? Pensez-vous. C'est au contraire Woodgate qui, au tout début de la prolongation, trompait Cesc de la tête. La fin du match oscillait entre un siège stérile de Chelsea et les contres bazardés de Tottenham. Au coup de sifflet final, on se prit à être heureux pour les Spurs. La coupe était bien allée à ceux qui la voulaient le plus.
Tottenham: Robinson, Hutton, Woodgate, King, Chimbonda (Huddlestone 61), Lennon, Jenas, Zokora, Malbranque (Tainio 75), Berbatov, Keane (Kaboul 102).
Chelsea: Cech, Belletti, Carvalho, Terry, Bridge, Wright-Phillips (Kalou 72), Essien (Ballack 88), Lampard, Obi (Joe Cole 98), Anelka, Drogba.
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