Tuesday, December 28, 2021

Ferran Torres Universo Valdano


ESP pass twb22
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3.3 Go
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International depuis septembre 2020, Ferrán Torres s'est imposé comme l'atout offensif numéro 1 de la Roja en à peine une année. Grand bonhomme de la qualification en finale de la Ligue des nations, au détriment d'une Italie championne d'Europe, le natif de Foios affole les compteurs à seulement 21 ans et prend date. Il y a eu l'Espagne de Fernando Torres, il y a et il y aura celle de Ferrán. La Roja ne pouvait compter ni sur Álvaro Morata, ni sur Dani Olmo, ni sur Gerard Moreno pour relever le défi italien à San Siro. Irrémédiable ? Pas quand on peut s'appuyer sur un collectif parfaitement huilé, et encore moins quand on dispose d'une arme létale comme Ferrán Torres. Déjà buteur lors des deux dernières rencontres de son équipe nationale, contre la Géorgie (4-0) puis au Kosovo (0-2), le feu follet de Manchester City a fait encore mieux face au champion d'Europe en claquant un doublé, offrant à l'Espagne le droit de rêver à un trophée, le premier depuis 2012.



Un doublé contre la Nazionale. Comme Sesúmaga (1920), Luis Regueiro (1930) et Isco (2017). Une performance rare, mais pas forcément étonnante pour un joueur habitué à briller dès que « La Marcha Real » se fait entendre. Moins en vue du côté de City ces dernières semaines - Pep Guardiola l'ayant laissé sur le banc en Premier League lors des trois dernières journées et en C1 contre le PSG -, le Valencien s'est rappelé au bon souvenir du coach catalan ce mercredi soir. Un plat du pied bien placé pour loger le ballon dans le petit filet, d'abord, puis un coup de tête parfaitement maîtrisé pour prendre Gigio Donnarumma à contre-pied : deux caviars de Mikel Oyarzabal et deux buts de pur numéro 9, de la part d'un joueur qui évolue pourtant sur le côté. De quoi venger l'élimination aux tirs au but en juillet, au goût forcément amer. Un nouveau récital, aussi, après son fabuleux triplé lors de l'humiliation 6-0 infligée à l'Allemagne l'an dernier, qui lui permet d'asseoir encore davantage son statut d'incontournable.



En septembre, il était devenu le plus jeune joueur de l'histoire à atteindre la barre des 10 buts sous le maillot espagnol à 21 ans et 192 jours. Mieux que Raúl González (21 ans et 277 jours), Isidro Lángara (22 ans et 12 jours) ou encore Fernando Torres (22 ans et 79 jours). Avec son doublé, il affiche désormais un ratio affolant de 12 buts en 21 sélections. Des bases plus élevées que tous les noms déjà cités, auxquels on peut aussi ajouter David Villa ou Fernando Hierro. « C'est un choix évident pour un entraîneur en raison de ses prédispositions, appuyait Luis Enrique après le mois dernier. Pour moi, c'est un joueur de côté, mais avec un sens du but, ce qui fait de lui un joueur différent. Il a une grande capacité à donner des passes décisives, des centres millimétrés, il travaille bien défensivement... Je suis très heureux de l'avoir dans l'équipe. » Sorti dès la 50e minute ce mercredi après avoir pris un coup, le numéro 11 a tenu à rassurer au micro de la télévision ibérique : « Je vais bien. J'ai une gêne, mais je pense déjà à la finale. » Avec la volonté de réitérer ce qu'il avait réalisé il y a deux ans lors de l'Euro U19 : un doublé qui avait permis aux siens de l'emporter.


Après ses deux prolongations de 2017 et 2018, Valence lui a fait jusqu’à trois propositions de prolongation, le situant entre les cinq joueurs les mieux payés de l’effectif. Toutes refusées, voire ignorées. Ce qui apparait clair aujourd’hui, c’est que Ferran n’a jamais souhaité continuer au sein de l’entité Ché. Dés les premiers contact avec Manchester City l’été dernier, sa décision était prise. Le reste n’est que littérature. Souvenons nous des discours moralisateurs sur son envie de gagner un titre à Valence et d’en devenir le capitaine… L’attitude de Ferran aurait pu être tout autre. Le principal coupable dans cette affaire c’est lui. Il aurait pu prolonger, il en avait le pouvoir. Trouver un compromis entre partir et le faire pour que les intérêts des deux partis soient préservés, il a préféré le faire dans les meilleures conditions pour lui même. Je pense que la confiance que le club lui a porté depuis 2006 dans les catégories de jeunes jusqu’à son intégration (parfois forcée) en équipe première méritait un peu plus de considération. Le Valencianisme qui l’a toujours soutenu méritait un peu plus de considération. Rendez-vous compte, nous parlons d’un joueur que le club a formé depuis 2006 à savoir 14 ans ! Partir comme un voleur ce n’est pas partir comme un gentleman, c’est partir comme un voleur.


Le départ de Paco Alcacer à fait beaucoup de mal aux supporters de Valence, lui le natif de la ville qui quitta le navire lorsque l’équipe traversait une mauvaise situation. Je suis conscient que les sirènes d’un grand club sont difficiles à ignorer quand on est un joueur de football, que ce soit sportivement ou économiquement. La grande différence entre Paco et Ferran c’est que Paco est allé voir le club et lui a clairement dit qu’il voulait aller au Barça. Le club a demandé une annonce publique et Alcacer ne s’est pas dégonflé. Le montant de son transfert ne dépendait pas de lui, il dépendait de Valence. Ferran lui a tout fait dans l’ombre. N’offrant que le silence à un club qui lui a tout donné. Il a refusé les propositions du club pour que son contrat arrive à expiration et permettre à City de négocier en position de force. Que ce soit Anil Murthy, Mateu Alemany ou César, personne n’a réussit à le faire prolonger, tout simplement parce que son plan était déjà bien ficelé. Et ça c’est impardonnable.


L’histoire aurait pu et dû se terminer autrement entre Ferran Torres et le Valencia CF. Certain pointeront encore une fois la direction, se régaleront à pratiquer la fiction en imaginant comment la situation aurait été gérée par d’autres. La vérité c’est que Ferran est parti parce qu’il voulait partir. Le voilà ailleurs, es lo que hay. Le pire est qu'il se retrouve finalement chez le voisin Barcelonais, acquis avec un credit dont seuls les Catalans ont le secret...









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