Sunday, April 14, 2024

Ligue des Champions 2013 2014 Bayer Leverkusen PSG


Huitieme de Finale Aller
18 fevrier 2014
Bay Arena

L'Europe a ressuscité le «vrai» Paris-SG, le beau, le fort, celui qui enchanta le continent dans les années 90 mais aussi celui qui, cette saison, suivait un plan de marche implacable à l'automne avant de ronronner l'hiver venu. À 0-3 au bout de quarante-cinq minutes, le sort de ce huitième de finale était déjà scellé à 99 % . À 0 -4 à la fin de la soirée , il lance un défi quasi insurmontable aux probabilités. Ce fut une soirée où le collectif du champion de France aura puisé sa force dans toutes les matières premières de ce jeu. Dans chaque vibration de son match, sa vitesse, sa maîtrise technique, sa créativité, sa fougue auront submergé un Bayer dont la dépression hivernale s'est aggravée après le passage de la machine parisienne et de ses quatre buts aux ressorts aussi différents que savoureux. 

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Il y eut la détermination magnifique de Matuidi pour impulser le mouvement qu'il conclura de son pied gauche pour positionner le PSG à 0-1 dès la 3e minute. Il y eut le sang-froid et l'orgueil d'Ibra pour creuser l'écart d'un penalty marqué avec un élan presque minimal (0-2, 39e). H y eut la puissance vertigineuse de cette frappe du gauche du Suédois sous la barre transversale de Bernd Leno pour réduire en cendres la dernière miette de suspense qui enrobait encore le destin de ce huitième de finale (0-3, 42e). Et il y aura eu, au bout du match, la belle histoire du premier but de Ca- baye sous le maillot parisien, après une passe en retrait de Lucas (0-4, 88e). Le Bayer Leverkusen est une équipe qui traverse une trop grande souffrance déjà sèchement balayée par Manchester United (2-4, 0-S) en phase de groupes pour savoir si ce PSG a comblé l'écart qui le séparait, il y a un an, de rivaux comme le Real Madrid ou le Bayern Munich. Mais la force de caractère exhibée en Allemagne est celle d'une équipe qui semble avoir franchi un cap cette saison. 


C'est un nouveau signal fort que le Paris-SG vient d'envoyer à ses rivaux continentaux, comme un écho à celui qu'aura émis le Barça en allant s'imposer, dans le même temps, sur le terrain de Manchester City (2-0). Même si Leverkusen est ce qu'il est par les temps qui courent, il n'est jamais neutre de s’imposer avec une telle marge à ce stade de la compétition. Parfois sans piquant depuis la reprise de janvier, Paris a retrouvé cette maîtrise des événements propre à étouffer toute contestation sérieuse de l'adversaire. En dehors d'un penalty ou d'un carton qui aurait pu peut-être influer sur le rapport de forces, le Bayer Leverkusen n'a entrevu aucune lueur à l'exception d'un tir trop enlevé de Sam (9e), d'une frappe lointaine de Spahic sur Sirigu (36e) et d'une tête de Reinartz captée sans forcer par le gardien du PSG (76e) à un moment du match où le désespoir local était encore monté d'un cran après le second jaune de Spahic pour une main baladeuse sur le menton de Lucas (58e). 





























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