Saturday, April 8, 2023

Coupe des Clubs Champions 1981 1982 Dynamo Berlin St Etienne


1 septembre 1981
Steffenstrasse Berlin
25 000 spectateurs

FR repost lien mort retrouvé 
Absolument pas destiné à etre copié collé dans d'autres sites
C1.81.82.Dyn.Brlin.StEt.twb22.mp4
1.44 Go https://1fichier.com/?5zsxnl458z2vp2x80ggu

A cette époque, août 1981 (soit onze mois avant la finale de Madrid), Roger Rocher était encore président et parlait à Robert Herbin, Michel Platini était toujours stéphanois et côtoyait Jean- François Larios, et la France était encore verte sans savoir que les dieux avaient décidé d’abandonner, pour un temps du moins, ceux qu’ils avaient portés aux nues depuis dix ans. 
Et, pourtant, ce tirage au sort de la Coupe d’Europe aurait dû être considéré comme un premier avertissement. Parce que la Coupe d’Europe des clubs champions regroupait les équipes de trente-trois pays, l’Union européenne avait décidé que deux d’entre elles devaient, dès le mois d’août, se rencontrer dans un tour préliminaire. Et à qui échut ce cadeau empoisonné ? Dynamo Berlin et... Saint-Etienne. Et voilà que, dès fin août, alors que la moitié de la France se prélassait encore sur les plages, les Stéphanois devaient suer sang et eau à l’entraînement sous peine de transformer leur fausse entrée européenne en vraie sortie. Dans l’entourage du club, on n’appréciait guère ce préliminaire pour plusieurs raisons. D’abord parce que les Verts ont rarement réussi leurs débuts de saison et ce n’était pas leurs pitoyables exhibitions du Tournoi de Paris qui allaient les rassurer : 0-0 face à Francfort et une défaite aux penalties (tiens, tiens...), puis un net échec devant Vasco de Gama (0-2). Parce qu’ensuite l’attaque ne donnait visiblement pas toutes les garanties.


Elle avait pourtant encore fière allure en s’envolant pour Berlin six jours plus tard. « On ne peut pas être aussi malheureux qu'à l’aller », disait l’un. « La différence de classe parlera », ajoutait un autre. C’était oublier leurs propres faiblesses. Forts de leur but marqué à l’extérieur, les Allemands affichaient dès le coup d’envoi une impressionnante sérénité. Un football simple et classique leur suffisait pour contenir des Verts un peu patauds, un peu empruntés, un peu à court physiquement et surtout sans la volonté et l’énergie qui avaient fait la gloire de leurs aînés. Avec, au contraire, quelques erreurs techniques qu'on qualifiait encore d’inhabituelles, tel ce mauvais dégagement de Lopez que Netz sut immédiatement exploiier juste avant la mi-temps. C’était la deuxième erreur capitale de Lopez en deux rencontres et Robert Herbin ne l’oublierait pas 
quand, dans la période agitée de fin de saison, Lopez viendrait discuter avec lui d’un possible renouvellement de contrat. Dynamo Berlin menait 1-0 grâce à une bévue de Lopez qui resta longtemps en travers de la gorge de Robert Herbin. Ce coup du sort ne changea rien à la physionomie du match. Le néant du côté allemand, si ce n’est une bonne organisation défensive, beaucoup de courage et la classe du gardien. Une, peut-être deux douzaines d'occasions du côté stéphanois. Toutes manquées avec une telle constance qu’il ne fallait plus évoquer la malchance mais bien la maladresse et Berlin marquera une seconde fois. 


Saint-Etienne ne gagnerait donc encore pas la Coupe d’Europe cette année, mais on ne pouvaft être fier d’être tombé en préliminaire face au Dynamo Berlin alors qu’il avait été plus honorable de disparaître les saisons précédentes devant des seigneurs plus huppés du nom de Manchester, Moenchengladbach ou Ipswich. Dans les vestiaires de Berlin, on se serait cru au pied du mur des lamentations. Les Verts et leur entourage comprenaient difficilement comment ils avaient pu se laisser prendre au piège et avaient aussi toutes les peines à se persuader qu’il leur faudrait passer l’hver européen dans les monts du Forez. « C’est la malchance, rien que la malchance », répétait Nogues. « On peut dire et redire que nous sommes supérieurs aux Allemands, cela ne changera rien au résultat », laissait tomber plus laconiquement Rep. Plus grinçantes étaient les premières paroles du président Rocher qui affirmait : « Les joueurs ont été irréprochables à Saint-Etienne. A Berlin, ils n’ont pas fourni le match qe l’on pouvait attendre d’eux. » 



 

No comments:

Post a Comment

NO LINKS ALLOWED