Rod Stewart barman officiel de l'equipe
Les Ecossais, au sein du Royaume-Uni, passent pour d’incorrigibles empoisonneurs. Braillards, vantards, tête un peu fêlée, ils ont dans le football une expression qui ne plait pas toujours aux Anglais. Et les matches, entre les trois lions et le chardon, ne sont pas toujours dignes du salon de thé. Ainsi, quand le tirage au sort eut placé l’Ecosse au sein d’un groupe IV qui comprenait également la Hollande, le Pérou et l’Iran, et que les Ecossais eurent clamé qu’ils avaient de bonnes chances d’être champions du monde, les chapeaux melons s’agitèrent dans la City. «Tout, mais pas ça !» était à peu près le sentiment général.
Confiants, très confiants, les Ecossais s’installèrent dans leur quartier général et préparèrent, dit-on, au whisky, leur premier match contre le Pérou. Leur arrière central McQueen était blessé, mais ils n’en faisaient pas un drame. On allait voir ce qu’on allait voir.
A la 15e minute de ce match historique, Joe Jordan l’édenté inscrit sans opposition le premier but écossais. Pendant un quart d’heure encore, le terrain appartient aux atlhètes de MacLeod. Puis Cubillas, qui voit clair, vient épauler ses avants. Il a vu, ce roublard, que certains Britanniques marchent sur leurs oreilles. A la 40e minute, Cueto égalise puis 3-1 pour le Pérou, et de la brume, là-bas, dans les chaumières des Lowlands. On va apprendre, un peu plus tard, une vilaine chose: Willie Johnston, l’ailier gauche, était dopé. En fait, l’Ecossais avait ingurgité deux tablettes d’un produit interdit, pour soigner un rhume, et sans en avertir le médecin de la délégation. « Willie s’est conduit comme un imbécile, dira un de ses amis. Mais l’idée de se doper ne lui viendrait jamais à l’idée. Il n’aime que le bourbon. »
Dennis Law en touriste
Cette affaire, et aussi une sombre histoire de primes la Fédération écossaise attache ses sterling avec un élastique firent que lambiance au sein de la sélection de MacLeod devint extrêmement pénible. Au point que le 7 juin, à Cordoba, l’Ecosse fut tout simplement tenue en échec par l’Iran (1-1), après que les Iraniens aient marqué leurs deux buts : Eskandarian contre son camp ( 43e ), Danaie Fard ( 77e ) contre Alan Rough. « Où sont les fameux champions du monde ? » demande la presse anglaise. Les Ecossais ne sont pas seuls à avoir des problèmes. Les Hollandais, dont on attendait des merveilles, ont logiquement battu les Iraniens, le premier jour, et Robby Rensenbrink que Ernst Happel voulait voir endosser la tunique de Johan Cruyff, a marqué trois buts, dont deux sur penalties. Le deuxième jour, pour affronter le terrible Pérou, Happel a écarté Rep. Il le rappelle en deuxième mi-temps pour tenter de percer cette équipe péruvienne qui réplique du tac au tac. Mais Chumpitaz, Cubillas, Oblitas font un match de seigneurs et les Hollandais se retirent sur un 0-0. Les Péruviens, avec trois points et un match à jouer contre l’Iran, sont assurés de la première place du groupe IV. Effectivement, ils exécutent les représentants du groupe Asie : 4-1 , et trois buts de Cubillas, dont deux sur penalties, soit cinq au total pour le terrible Teofilo.
Phase de Poule 11 Juillet 1978
Stade Ciudad de Mendoza
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Dvds qui bloque fin raccroc separee
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Mais le suspense est ailleurs, à Mendoza, où l’Ecosse joue sa dernière chance de qualification contre la Hollande. Elle doit, pour décrocher la timbale, marquer trois buts de plus que son adversaire, ce qui semble une gageure, mais sait-on jamais ? Ally MacLeod s’est enfin décidé à faire rentrer Souness, le confrère de Dalglish à Liverpool. Et le jeu écossais, au milieu du terrain, s’en trouve affiné. Ce match va être l’un des meilleurs du premier tour et montrer enfin l’équipe d’Ecosse telle qu’on l’attendait au coup d’envoi de l’épreuve. Tactiquement, techniquement et athlétiquement deux Hollandais, Rijsbergen et Neeskens, obligés de sortir du terrain les Ecossais sont irrésistibles. Ils sont même en posture d’obtenir leurs trois buts d’écart lorsque, après que Rensenbrink ait ouvert le score ( 34e ) sur penalty le millième but de l’histoire de la Coupe du Monde Dalglish ( 43e ) et Gemmill ( 52e sur penalty, 68e ) ont porté le score à 3-1 . Le match tangue sur le fil du couteau et le fantastique but de Gemmill, obtenu à l’issue d’un slalom étourdissant, est là pour peser psychologiquement sur les Hollandais. Johnny Rep n’a pas de psychisme. A la 71e minute, à l’issue d’une course irrésistible, il décoche un tir fracassant de vingt mètres qui fait mouche. De quoi faire encore parler du côté de Bastia, où l’on aime bien ce grand gaillard arrivant à la manière de Zorro. Battus 2-3, et avec trois points seulement, les Hollandais se qualifient. Mais on évoque Johan Cruyff, son art du commandement, tout ce qu’il aurait pu apporter s’il avait été là.
“My name is Ally MacLeod, and I am a born winner!”
Article
Écosse 78, le rêve brisé de la Tartan Army - Le Corner
Old School Panini: The Archie GEMMILL's goal
Qualifs 1981
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