22 August 2011
Old Trafford,
Manchester
Referee L. Probert
Il serait fascinant de savoir ce que Patrice Evra, qui ne rate jamais une occasion de taquiner les « baby Gunners », pense des « Diablotins Rouges ». Ceux qui, par la force des choses, composeront la défense de Manchester United contre Tottenham, lundi soir et lors des semaines à venir. Nemanja Vidic, victime d'une contracture au mollet, est ont pour quinze jours. Rio Ferdinand, touché à la cuisse, en a pour un mois et demi, au moins, en attendant une probable rechute. Rafaël, qui s'est luxé l'épaule, ne sera de retour que fin octobre. Et Edwin van der Sar, bien sûr, savoure sa retraite du côté d'Amsterdam. Même si le trentenaire Évra était remis du choc à la cheville qui le fit quitter la pelouse de Wembley lors du Community Shield, la moyenne d'âge de la défense mancunienne face à Tottenham ne serait alors que de vingt-trois ans. Que le Français soit toujours inapte et doive laisser sa place à Fabio, elle chuterait à vingt ans et neuf mois, et cela alors que le programme de MU lors des quatre prochaines journées (après la réception des Spurs) se compose de deux déplacements, à Bolton et à Stoke, et de chocs contre Arsenal et Chelsea, à Old Trafford.
Old Trafford,
Manchester
Referee L. Probert
Il serait fascinant de savoir ce que Patrice Evra, qui ne rate jamais une occasion de taquiner les « baby Gunners », pense des « Diablotins Rouges ». Ceux qui, par la force des choses, composeront la défense de Manchester United contre Tottenham, lundi soir et lors des semaines à venir. Nemanja Vidic, victime d'une contracture au mollet, est ont pour quinze jours. Rio Ferdinand, touché à la cuisse, en a pour un mois et demi, au moins, en attendant une probable rechute. Rafaël, qui s'est luxé l'épaule, ne sera de retour que fin octobre. Et Edwin van der Sar, bien sûr, savoure sa retraite du côté d'Amsterdam. Même si le trentenaire Évra était remis du choc à la cheville qui le fit quitter la pelouse de Wembley lors du Community Shield, la moyenne d'âge de la défense mancunienne face à Tottenham ne serait alors que de vingt-trois ans. Que le Français soit toujours inapte et doive laisser sa place à Fabio, elle chuterait à vingt ans et neuf mois, et cela alors que le programme de MU lors des quatre prochaines journées (après la réception des Spurs) se compose de deux déplacements, à Bolton et à Stoke, et de chocs contre Arsenal et Chelsea, à Old Trafford.
Alors, panique à bord dans le camp du champion? Loin s'en faut, malgré les interrogations qui ont suivi les premières prestations de David De Gea (lire par ailleurs). On se dit plutôt que ce renard de sir Alex a senti le vent tourner au bon moment et que la « crise » actuelle - c'en serait une dans n'importe quel autre club anglais - ne fait qu'accélérer un processus de renouvellement élaboré de longue date. Il ne s'agit donc pas d'une catastrophe, mais d'une opportunité de tester en grandeur nature ce que sera la ligne défensive de Manchester United pour les dix années à venir. Un peu plus tôt que prévu, c'est vrai, mais pas nécessairement trop tôt pour autant. Les sommes considérables que Ferguson avait dû débourser pour acquérir Chris Smalling en janvier 2010 (12 M€) puis Phil Jones (20 M€) au début de cet été avaient surpris en leur temps. Elles paraissent aujourd'hui des investissements pleins de bon sens. A moins de cinq mois de son soixante-dixième anniversaire, sir Alex n'a toujours pas son pareil pour «gérer le changement», pour reprendre l'une de ses expressions favorites. Que ce soit à l'Euro Espoirs, où le duo a composé la meilleure charnière centrale du tournoi, ou lors du Community Shield, où la sortie du tandem Vidic-Ferdinand à la pause a coïncidé avec le magnifique come-back de MU, les deux jeunes Anglais ont séduit.
Tout comme Jonny Evans, qu'on croyait pourtant en recul, et Fabio, qui a fait oublier l'absence de son jumeau Rafaël. Ce dernier devra d'ailleurs cravacher ferme pour retrouver sa place de titulaire sur le flanc droit, vu la qualité exceptionnelle des récentes prestations de Smalling à un poste qu'il découvre pourtant Ferguson a bien évoqué les «quelques journées torrides » qui avaient secoué sa défense, en ajoutant néanmoins : « Pour être honnête avec vous, c'est un don du Ciel. » Parlait-il seulement de la densité de son effectif ou voyait-il au-delà ? Peut-être bien les deux. C'est que sir Alex a la mémoire longue. Reportez-vous seize ans en arrière, lorsque Alan Hansen lança son fameux: «Vous ne gagnerez jamais rien avec des gamins ! » MU, qui avait perdu Mark Hughes, Steve Bruce et Andréï Kanchelskis à l'intersaison, s'était incliné 1-3 à Villa Park lors de la première journée du Championnat, avec une équipe dans laquelle les gamins en question s'appelaient Gary et Phil Neville, Nicky Butt, Lee Sharpe, Paul Scholes et David Beckham. Neuf mois plus tard, Manchester célébrait un nouveau doublé, et l'on parlait d'une génération dorée.
Peut-être une autre est-elle en train de voir le jour, avec cette différence : à l'exception de Tom Cleverley (en qui Évra voit un émule de Paul Scholes, dans le jeu comme dans le tempérament) et de Jonny Evans, purs produits de l'académie du club, c'est ailleurs que Ferguson et ses scouts sont allés chercher la relève, en prenant soin qu'elle corresponde à un profil (âge, jeu et personnalité) qui la rende perméable aux valeurs du club. Or, Jones et Smalling, pour ne citer qu'eux, dégagent déjà cette présence indéfinissable qui fait dire: « Celui-là est un joueur de Manchester United. » L'éclosion de la « Golden Génération » précédente avait quelque chose de miraculeux. Là, rien n'a été laissé au hasard. Faisons un pari : trois fois au cours des cinq dernières saisons, la défense de MU s'est montrée la plus économe de Premier League. Pour autant que De Gea trouve rapidement ses repères, pourquoi la jeune garde qui a tenu en laisse Dzeko, Balotelli et Silva à Wembley ne suivrait-elle pas l'exemple de celles qui l'ont précédée? Ce pari, un homme l'a déjà fait: sir Alex Ferguson. Et cet homme-là se trompe rarement.
C'est encore plus rare qu'un mouton à cinq pattes : un club entraîné par Harry Redknapp dans lequel aucun mouvement de personnel n'a encore eu lieu à la mi-août, en dehors du départ de Robbie Keane, depuis longtemps superfétatoire, parti rejoindre David Beckharn au LA Galaxy. Le Tottenham de 2011-12 est donc - jusqu'à présent - une copie conforme de celui de 2010-11, Ce qui ne l'empêche pas d'être une inconnue, escortée de points d'interrogation. Les Spurs pourront-ils s'accrocher à Luka Modric comme leur président Daniel Levy l'a promis, contre l'avis de son manager, semble-t-il, alors que Chelsea fait le forcing, par exemple? Quid de ces cibles (Hulk, Lassana Diarra, voire Peter Odemwingie) pour lesquelles aucune offre concrète n'a encore été formulée? Et en ce qui concerne ces joueurs qui composent l'effectif actuel, là aussi, beaucoup de questions, et presque aucune réponse. Leur présaison a été fort discrète. Une brève tournée en Afrique du Sud (nul contre les Orlando Pirates, défaite contre les Kaizer Chiefs) a été suivie de deux courts succès face à Bournemouth et l'Athletic Bilbao. On aurait pu espérer un programme un peu plus glamour pour le bourreau de l'Italie (Inter et Milan) en Ligue des champions. Plus révélateur aussi. Van der Vaart a paru affûté, Jermain Defoe a fait bonne impression et... c'est à peu près tout. Après quoi Tottenham - le quartier, cette fois - s'est embrasé pendant quelques nuits, causant le report du match inaugural des Spurs contre Everton, La décision, peut-être prise trop hâtivement avec le recul, avait, passée la déception initiale, reçu l'aval du club et des joueurs, dont quelques-uns (Benoît Assou-Ekotto, par exemple, un habitué des salons de coiffure africains de Seven Sisters Road) se sont d'ailleurs dit secoués par les événements. N'exagérons cependant pas l'effet que la très brève explosion de violence qui a secoué Londres aura eu sur les salariés multimillionnaires des Spurs, dont la plupart ont élu domicile à bonne distance de l'environnement insalubre de White Hart Lane. Bref, on ne sait pas grand-chose de l'équipe qui sera ce lundi à Old Trafford, où Tottenham a encaissé dix buts lors de ses trois dernières visites et ne s'est plus imposé en Championnat depuis le 16 décembre 1989. Mais une ligne d'attaque Baie-Van der Vaart-Defoe-Lennon avec Modric à la baguette aurait, sur le papier, largement de quoi inquiéter la très jeune défense de MU. C'est dans l'air...
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Même avec une équipe rajeunie, Manchester United s'est promené face à Tottenham (3-0) lundi soir. Les Red Devils signent ainsi leur deuxième succès en deux journées de Premier League. Ils reviennent à hauteur de City, le leader. Les champions en titre suivent le rythme. Malgré les blessures de Ferdinand et Vidic, les jeunes Mancuniens ont enchaîné une seconde victoire en championnat devant Tottenham (3-0). Ils reviennent à hauteur du leader et voisin de City. En clôture de cette 2e journée de Premier League, les Red Devils étaient confrontés à un premier test sérieux, mais les visiteurs londoniens n'ont pas pu tenir le coup. Au repos lors de l'ouverture de la saison en raison des émeutes londoniennes, les Spurs manquaient trop de rythme pour créer l'exploit.
Tottenham, qui n'a plus battu Manchester United depuis dix ans, a longtemps retardé l'échéance grâce à son gardien américain Friedel préféré à Gomes, mais a fini par complètement craquer. Pour ces débuts en championnat, le coach londonien Harry Redknapp avait choisi d'aligner l'équipe qui était allée corriger les Ecossais d'Heart of Midlothian en Ligue Europa (0-5). Face à des Mancuniens diminués en défense et jouant trop par à-coups, les visiteurs ont fait illusion en première période. Très solides dans les duels, à l'image de Kaboul, ils se sont également montrés sérieux dans leur placement et leur pressing. La reprise trop molle de Rooney (3e), la frappe lointaine de Cleverley (8e) et la tête mal ajustée de Young (28e), n'ont pas surpris Friedel. Après la pause, les puissantes tentatives signées Anderson et Rooney ont davantage fait vaciller le portier vétéran des Spurs (54e). Attaquée de toute part, la défense de Tottenham a coulé et le remuant Welbeck, 20 ans, a ouvert le score de la tête sur un centre de Cleverley, 22 ans, (1-0, 61e). Dépassés par la vitesse de Nani et Young sur les côtés, les Spurs n'ont plus vu le jour et Anderson a doublé la mise après une talonnade de Welbeck au milieu de la surface adverse (2-0, 76e). Ferguson a pu lancer ses joueurs plus expérimentés en fin de match et l'éternel Giggs, du pied droit, a déposé le ballon sur la tête de Rooney pour un score plus large (3-0, 87e). Proposant davantage de jeu court et technique, les champions en titre tiennent déjà la forme. Derrière, Jones et Evans ont su prendre le relais en défense centrale. Malgré quelques frayeurs, De Gea, lui, a su garder sa cage inviolée sous les yeux de son prédécesseur van der Sar. La relève se trouve sur la bonne voie.
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