Ny.Cosm.Champ.Yrs.Thewildbunch22.mkv
1.2 Go
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Le New York Cosmos occupe une place toute particulière dans le football international. C'est l'une des équipes les plus récentes, puisque sa création ne remonte qu'à 1971, mais c'est aussi Tune des plus célèbres autour du monde. Depuis 1975, lorsque le monde entier appris que Pelé, officiellement retiré depuis un an, avait accepté de faire ses valises pour le club de la grande métropole américaine. A cette époque, le Cosmos ne disputait pas encore ses matches dans la superbe arène du Giants Stadium, le stade le plus moderne du monde. C'était l'époque du Downing Stadium de Randall's Island. Peu importe, les Américains allaient avoir la chance d'applaudir le meilleur joueur du monde qui allait réussir à mettre le « soccer » sur orbite nord-américaine. Les signatures d'autres stars, cette fois du football européen, comme China-glia et surtout Beckenbauer allaient en trois saisons propulser le Cosmos au sommet. 1977 sera l'année du triomphe et des premiers records.
Plus de soixante-dix-sept mille spectateurs pour le second tour des « playoffs » contre Fort Lauderdale jusqu'au sacre de Portland, pour le Soccer Bowl, contre Seattle Sounders. Ils furent tout aussi nombreux à venir saluer le dieu vivant du ballon rond pour son match d'adieu à l'issue duquel il tomba, en larmes, dans les bras de son ami et partenaire Carlos Alberto. Un nouveau chapitre du Cosmos allait s'ouvrir avec les « modestes » Tueart, Yasin ou Bogicevic. Mais sur sa lancée, l'équipe de New York allait s'adjuger un second Soccer Bowl consécutif. En faisant beaucoup de jaloux. Certains reprochèrent aux dirigeants du Cosmos d'avoir faussé le jeu. En investissant des fortunes sur des joueurs célèbres, ils portaient préjudice à la quasi-totalité des équipes de la N.A.S.L., aux moyens plus modestes. Et de souligner que la totalité des salaires annuels d'une équipe comme Hawaï étaient inférieurs au salaire de la plupart des joueurs du Cosmos. Et de rappeler que ces transferts à prix fous entraînaient une surenchère impossible à suivre. C'était une vision des choses. Phil Woosmam, à la tête de la N.A.S.L., était d'un avis contraire.
C'est le Cosmos qui avait fait sortir le « soccer » du ghetto des rubriques spécialisées. D'autre part, la réussite du Cosmos pouvait inciter d'autres promoteurs à bâtir des équipes de « soccer ». Enfin, la plus grosse recette de l'année était toujours réalisée lorsque les visiteurs étaient les onze joueurs du Cosmos, amenant ainsi à chaque club un potentiel supplémentaire de spectateurs. Les passions allaient se calmer d'autant plus qu'en 1979, les Vancouver Whitecaps, futurs vainqueurs de l'épreuve, barraient la route du Soccer Bowl à Beckenbauer et aux siens. La première grande recrue de 1980 allait être l'entraîneur de Cologne, Hennés Weisweiler qui signait un contrat de deux ans, prenant la suite d'Eddie Firmani. Julio César Romero, l'un des meilleurs joueurs d'Amérique du Sud, venant renforcer l'équipe, rejoint un peu plus tard par l'international belge François van der Elst. Des renforts qui allaient être suffisants pour mener vers le succès lors du Soccer Bowl 1980 qui l'oppose à Fort Lauderdale, à Washington. Romero et Chinaglia, par deux fois, allaient faire la différence. Comme pour mieux préparer le match d'adieu de Beckenbauer qui vit Pelé lui-même effectuer sa rentrée et marquer encore un but.
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