26 Avril 2011
Veltins Arena Gelsenkirchen
Ch.Lge.Shlk.ManUtd.Thewildbunch22.1Hlf.mkv
563.7 Mo
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Ch.Lge.Shlk.ManUtd.Thewildbunch22.2Hlf.mkv
489.7 Mo
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Pour son pedigree et son expérience de ce genre de rencontres plus que pour sa forme du moment, Manchester United sera favori de sa demi-finale contre Schalke 04. Pour Alex Ferguson et quelques-uns de ses apôtres, ce sera la septieme demi-finale de Ligue des champions, la quatrième depuis 2007. Tout concorde pour que MU dispute à Wembley, lieu de son premier sacre européen en 1968, sa cinquième finale de Cl. Tout, sauf qu'en face se profile à nouveau la bête noire, l'adversaire honni, le monstre qui fait peur : un club allemand Depuis l'avènement de la Ligue des champions (1992), les Red Devils font un complexe germanique. À l'exception notable de la miraculeuse finale de 1999 à Barcelone (2-1 contre le Bayern, United est toujours passé à la trappe lors des matches à élimination directe, que ce soit lors de la demi-finale de 1997 face à Dortmund (0-1,0-1), du quart de finale contre le Bayern en 2001 (0-1,1-2), de la demi-finale face au Bayer Leverkusen (2-2,1-1), ou encore du quart de finale de l'an dernier face nu Bayern Munich, où sa premiere victoire du siècle (3-2 au retour) ne suffit pas à effacer le déficit de l'aller (1-2). Alors, toujours favori, Manchester?
À Madrid, certains n'avaient pas été tendres avec lui. Sous couvert d'anonymat, ils étaient quelques-uns, y compris parmi les dirigeants
merengue, à considérer Raul comme une sorte de « leader occulte» du vestiaire du Real, une légende du club vivant difficilement la « concurrence » des nouvelles stars. Plus grave encore, d'autres estimaient que l'attaquant espagnol avait fait son temps, que, sportivement, il n'avait plus grand-chose à apporter. Pourtant, à bientôt trente-quatre ans, Raul n'a rien d'un préretraité qui ne vit plus que sur son glorieux passé. Le Madrilène exilé s'apprête même à défier Manchester United en demi-finales aller de Cl, à Gelsenkirchen. Ces rendez-vous au sommet, Raul connaît bien, il en a disputé quelques uns sous le maillot du Real. Mais pas son nouveau club de Schalke, néophyte absolu à ce stade de la compétition. Raul n'est pas mort, donc. Il est même en sacrée bonne santé si l'on se réfère à son rendement depuis le début de saison : dix-huit buts en matches officiels, dont cinq en Ligue des champions. En Allemagne, l'Espagnol a pris une superbe revanche. Il a aussi continué à écrire sa propre légende, celle d'un buteur hors du commun qui truste les records.
Les buts en Ligue des champions avec Schalke ont permis au joueur espagnol de chiper la première place à Inzaghi : 75 buts contre 72. À son avalanche de buts en Europe, Raul adjoint son but en Coupe intercontinentale en 2001 et ses deux buts en Championnat du monde des clubs en 2000. Raul court-i! après tous ces records ? « C'est sûr que cela me motive, déclarait-il récemment, mais je n'en fais pas une fixation. C'est le collectif qui prime. Sans lui, je ne suis rien. D'ailleurs, je ne cherche pas à livrer un combat à distance avec Inzaghi. Nous sommes tous deux proches de la fin de carrière. Un jour, des joueurs comme Messi ou Cristiano Ronaldo nous dépasseront. » En attendant, il ne lui déplairait pas de battre l'un ou l'autre en finale de Cl!!
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