20 mars 1994
Parc des Princes
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C2.1993.1994.Par.Ars.twb22.1stLg.mp4
1.73 GB https://1fichier.com/?83c28qqjm6fjwul5uarg
Psg: Lama - Llacer (Bravo. 46e], Ricardo, Sassus,
Colleter - Le Guen. Fournier, Guérin, Valdo - Weah,
Ginola. Entr: Jorge.
Arsenal: Seaman - Dixon, Davis (Keown, 85'),
Bould, Adams, Winterburn - Jensen. Merson, Selley -
Smith, Wright. En».: Graham.
Highbury
Selley - Campbell, Wright, Smith. Entr.: Graham.
Psg: Lama - Sassus (Llacer, 80'). Roche, Ricardo,
Colleter - Le Guen, Fournier, Guérin, Valdo - Rai
(Gravelaine, 78!), Ginola. Entr.: Jorge.
Combien seront-ils à pleurer PSG-là? Sans doute, ces quelques centaines de fidèles rêveurs, parqués dans un coin de tribune à Highbury et que seuls Roche, Ginola et Lama ont eu le courage et la dignité d'aller saluer ou ces quelques milliers d'autres, noyés à longueur de saison sous la bruine du Parc des Princes, molle averse de tristesse et d'ennui. Combien seront-ils à se réfugier hypocritement derrière un titre de champion de France conquis à la force du boulier (44 matches officiels disputés depuis le début de la saison, 12 remportés par plus d'un but d'écart...)? A pleurer sur le nombre incalculable d'occasions de but gâchées, mangées, dispersées au vent mauvais? A plaindre les efforts à la fois louables et désespérés d'un groupe rarement régénéré, sans cesse sur la brèche et, donc, fatigué? Combien seront-ils à regretter Artur Jorge, pour peu qu'il se décide enfin à partir? Le constat est une nouvelle fois amer: pour la deuxième année consécutive, le Paris Saint-Germain de toutes les promesses, victime d'un syndrome décidément bien français, échoue aux portes d'une finale européenne, contre un adversaire qui n'a pas donné l'impression de lui être supérieur. J'ai les boules , commente, laconique, Laurent Fournier. Raccourci saisissant. Le double affrontement contre Arsenal a illustré l'ensemble de la saison du Paris Saint-Germain. Crispés et nerveux au Parc des Princes, mis dans l'incapacité de développer leur jeu par une bande de baroudeurs pugnaces et déterminés, les Parisiens ont laissé filer le match, un grand Lama évitant même le pire. Une bonne leçon de réalisme, de rigueur tactique et morale, de la part d'un Arsenal limité sur le plan technique mais animé d'une foi inébranlable. Face à ce bloc homogène, le PSG a une nouvelle fois laissé paraître des signes inquiétants: ostensible retenue dans te jeu, faiblesse défensive (symbolisée par un placement défaillant et fatal sur le but de Wright mais Alain Roche ne jouait pas), finition bâclée. Mais que dire, alors, du festival de ratés d'Highbury? Six occasions franches, fruit d'un jeu cette fois bien élaboré à l'approche du but, et autant de navrants échecs? On ne peut raisonnablement prétendre disputer une finale de Coupe d'Europe lorsque l'on avance un aussi piètre bilan. Bernard Lama est en colère: «C'est incroyable qu'on n'en mette pas une au fond! Pour gagner, il faut marquer des buts et nous en sommes incapables.
Mais comment le faire lorsque nos attaquants sont sur le banc?i. Illustration des propos du gardien de l'équipe de France, la titularisation, pour le match retour, du funambule Rai, au détriment de George Weah. Un chorx tactique pour le moins surprenant et douteux, dicté par une volonté de jouer court et à terre, intentions rapidement mises à bas par un terrain glissant et un pressing constant des Anglais. Total: le capitaine de la sélection brésilienne (passé depuis peu de la tribune au terrain) a été consternant: non seulement il n'a strictement rien apporté sur le plan du jeu mais il a loupé deux occasions en or, dont l'une, dès la troisième minute, aurai pu donner une toute autre tournure à la rencontre. Et l'entrée en jeu bien trop tardive de Gravelaine (un attaquant, un vrai), aux côtés d'un Ginola décevant, sonnait comme un aveu d'impuissance. Sassus avance un bout d'explication: "Ce problème de réussite est peut-être d'ordre psychologique. D'accord, il y a aussi la malchance mais cela n'explique pas tout: ce manque de réalisme, c'est notre péché, il va falloir travailler devant le but". Ginola, pour sa part, évoque la pression, puis s'attarde sur la capacité du PSG à réagir lors de ce match retour disputé dans des conditions difficiles. Rarement Arsenal avait été à ce point bousculé sur sa pelouse. Car, oui le PSG a fat un bon match à Highbury. Un match intense et appliqué, bien maitrisé sur le plan tactique. Mais troublé par ce but rapide de Campbell (et elle est où, la défense?) et irrémédiablement gâché par cette incroyable maladresse dans le dernier geste, agaçante et lancinante rengaine. Deux coups de boule ont suffi à propulser Arsenal en finale de la Coupe des coupes, very easy, et à tirer un trait sur une campagne européenne d'un PSG frustré. Mas combien seront-ils à pleurer ce PSG-là? A l'heure où le club s'apprête à célébrer son deuxÈme titre de champbn de France (il lui reste aussi la Coupe, l'autre: la petite), à l'heure où l'on parle de restrictions budgétaires, de querelles de clans et de mouvements divers, déjà, l'alléchante et juteuse Champions League se profile à l'horizon. Pour aller au bout, il faudra cette fois un autre esprit et un autre style. Un tout autre PSG qui ne devra laisser aucune place aux regrets.
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C2.1993.1994.Ars.Par.twb22.2ndLg.mp4
1.77 GB https://1fichier.com/?6tcivhdq6dw3efap1odw
Arsenal: Seaman - Dixon. Bould, Adams,
Winterburn (Keown. 891 - Davis (Millier, 77'), Jensen,Selley - Campbell, Wright, Smith. Entr.: Graham.
Psg: Lama - Sassus (Llacer, 80'). Roche, Ricardo,
Colleter - Le Guen, Fournier, Guérin, Valdo - Rai
(Gravelaine, 78!), Ginola. Entr.: Jorge.
Combien seront-ils à pleurer PSG-là? Sans doute, ces quelques centaines de fidèles rêveurs, parqués dans un coin de tribune à Highbury et que seuls Roche, Ginola et Lama ont eu le courage et la dignité d'aller saluer ou ces quelques milliers d'autres, noyés à longueur de saison sous la bruine du Parc des Princes, molle averse de tristesse et d'ennui. Combien seront-ils à se réfugier hypocritement derrière un titre de champion de France conquis à la force du boulier (44 matches officiels disputés depuis le début de la saison, 12 remportés par plus d'un but d'écart...)? A pleurer sur le nombre incalculable d'occasions de but gâchées, mangées, dispersées au vent mauvais? A plaindre les efforts à la fois louables et désespérés d'un groupe rarement régénéré, sans cesse sur la brèche et, donc, fatigué? Combien seront-ils à regretter Artur Jorge, pour peu qu'il se décide enfin à partir? Le constat est une nouvelle fois amer: pour la deuxième année consécutive, le Paris Saint-Germain de toutes les promesses, victime d'un syndrome décidément bien français, échoue aux portes d'une finale européenne, contre un adversaire qui n'a pas donné l'impression de lui être supérieur. J'ai les boules , commente, laconique, Laurent Fournier. Raccourci saisissant. Le double affrontement contre Arsenal a illustré l'ensemble de la saison du Paris Saint-Germain. Crispés et nerveux au Parc des Princes, mis dans l'incapacité de développer leur jeu par une bande de baroudeurs pugnaces et déterminés, les Parisiens ont laissé filer le match, un grand Lama évitant même le pire. Une bonne leçon de réalisme, de rigueur tactique et morale, de la part d'un Arsenal limité sur le plan technique mais animé d'une foi inébranlable. Face à ce bloc homogène, le PSG a une nouvelle fois laissé paraître des signes inquiétants: ostensible retenue dans te jeu, faiblesse défensive (symbolisée par un placement défaillant et fatal sur le but de Wright mais Alain Roche ne jouait pas), finition bâclée. Mais que dire, alors, du festival de ratés d'Highbury? Six occasions franches, fruit d'un jeu cette fois bien élaboré à l'approche du but, et autant de navrants échecs? On ne peut raisonnablement prétendre disputer une finale de Coupe d'Europe lorsque l'on avance un aussi piètre bilan. Bernard Lama est en colère: «C'est incroyable qu'on n'en mette pas une au fond! Pour gagner, il faut marquer des buts et nous en sommes incapables.
Mais comment le faire lorsque nos attaquants sont sur le banc?i. Illustration des propos du gardien de l'équipe de France, la titularisation, pour le match retour, du funambule Rai, au détriment de George Weah. Un chorx tactique pour le moins surprenant et douteux, dicté par une volonté de jouer court et à terre, intentions rapidement mises à bas par un terrain glissant et un pressing constant des Anglais. Total: le capitaine de la sélection brésilienne (passé depuis peu de la tribune au terrain) a été consternant: non seulement il n'a strictement rien apporté sur le plan du jeu mais il a loupé deux occasions en or, dont l'une, dès la troisième minute, aurai pu donner une toute autre tournure à la rencontre. Et l'entrée en jeu bien trop tardive de Gravelaine (un attaquant, un vrai), aux côtés d'un Ginola décevant, sonnait comme un aveu d'impuissance. Sassus avance un bout d'explication: "Ce problème de réussite est peut-être d'ordre psychologique. D'accord, il y a aussi la malchance mais cela n'explique pas tout: ce manque de réalisme, c'est notre péché, il va falloir travailler devant le but". Ginola, pour sa part, évoque la pression, puis s'attarde sur la capacité du PSG à réagir lors de ce match retour disputé dans des conditions difficiles. Rarement Arsenal avait été à ce point bousculé sur sa pelouse. Car, oui le PSG a fat un bon match à Highbury. Un match intense et appliqué, bien maitrisé sur le plan tactique. Mais troublé par ce but rapide de Campbell (et elle est où, la défense?) et irrémédiablement gâché par cette incroyable maladresse dans le dernier geste, agaçante et lancinante rengaine. Deux coups de boule ont suffi à propulser Arsenal en finale de la Coupe des coupes, very easy, et à tirer un trait sur une campagne européenne d'un PSG frustré. Mas combien seront-ils à pleurer ce PSG-là? A l'heure où le club s'apprête à célébrer son deuxÈme titre de champbn de France (il lui reste aussi la Coupe, l'autre: la petite), à l'heure où l'on parle de restrictions budgétaires, de querelles de clans et de mouvements divers, déjà, l'alléchante et juteuse Champions League se profile à l'horizon. Pour aller au bout, il faudra cette fois un autre esprit et un autre style. Un tout autre PSG qui ne devra laisser aucune place aux regrets.
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