Vingt et une secondes! Vite, le temps d'un 200 mètres féminin Olympique. Magique, le temps pour Gianfranco Zola de donner la Coupe des coupes 1998 au Chelsea FC. Entré en jeu à la soixante et onzième minute, à la place du Norvégien Tore André Flo, l'attaquant italien, d'une superbe reprise en demi-volée, trompait, sur son deuxième ballon, Franz Wohlfahrt, le gardien du VfB Stuttgart. Après la C2 en 1971, aux dépens du Real Madrid, les Blues remportaient leur second trophée européen. Après leur échec face au Napoli de Maradona en Coupe de l'UEFA, en 1989, les Allemands voyaient s'envoler, pour la seconde fois, une chance de toucher les étoiles du ciel européen. Après les fastes et les lumières du Paris version Canal Plus, la chaleur et le gigantisme du FC Barcelone, la C2 a donc choisi, cette année, de prendre résidence dans le quartier cossu de la suffisante capitale anglaise.
Au Chelsea Football Ciub donc, une chic pianète, bien posée au milieu d'une galaxie d'une douzaine de clubs estampillés Londres, qui draine derrière elle la frange aisée de cette cîty branchée et avide de réussite. Mais aussi toute une couche d'aristocrates locaux. Blur, une bande de popmeri sucrés, Lord Richard Attenbo-rough, le réalisateur de Gandhi, Tony Banks, ministre des Sports, ou John Major, ex-Prime minister, sont ainsi de ceux qui pensent, comme tous les fidèles de Stamford Bridge, que 'Chelsea ré more». Et encore plus. Chelsea, symbole d'une Angleterre élitiste et d'un football anglais "newage». Chelsea, image clinquante, fabriquée à coups de millions par le richissime Ken Bâtes, propriétaire de cette formation high-tech. «Chelsea Is more». Un homme d'affaires intelligent et avisé qui choisit des leaders pas comme les autres pour faire fructifier son investissement joueurs et atteindre rapidement ses rêves mégalomaniaques. Glenn Hoddle, puis Ruud Gullit (remercié en février dernier pour ses absences mondaines répétées et sa gourmandise financière), leaders charismatiques, dotés d'une expérience internationale de très haut niveau et encore capables de se transformer en joueurs exemplaires, ont donné le ton. Vialli, intronisé manager le 12 février dernier, possède aussi ce profil. Homme de caractère et gueule de star, guerrier éternel, il a décroché, sur le piteux terrain du Rasunda stadion, sa quatrième Coupe d'Europe (sur 7 finales disputées) et obtenu un nouveau titre de «Meilleur buteur» de cette C2 (6 buts). Meneur d'hommes respecté, il est récompensé pour la seconde fois en 90 jours (le 29 mars dernier, les 8/ues remportaient la Coupe de la League aux dépens de Middlesbrough, 2-0). Côté joueurs, le recrutement n'a jamais, non plus, été laissé au hasard. A Chelsea, on veut de la pointure et du haut niveau. Pour cela, on sort de son isolationnisme et on repousse les frontières.
Face au VfB Stuttgart, Chelsea présentait ainsi une véritable sélection mondiale. Une mosaïque homogène, composée de mercenaires venus des Pays-Bas (De Goey), d'Italie (Di Matteo, Zola, Vialli), de France (Lebœuf, Lambourde et Charvet), de Norvège (Flo), de Roumanie (Petrescu), d'Uruguay (Poyet), ou d'ailleurs, volontaires et hargneux (le Danois Brian Laudrup viendra se joindre à la fête l'an prochain). Des joueurs pétris de talent, des vrais professionnels, qui, face à une formation allemande privée de Franck Verlaat, maître de défense, montrèrent leur envie, leur puissance et leur variété de jeu. Ainsi, Di Matteo, Wise, Poyet et Petrescu noyèrent l'entrejeu de Stuttgart. Quand Frank Lebœuf, tranchant et royal directeur de casting défensif, distillait, lui, des relances "caviars". Devant, Vialli et Flo, le plus technique des géants, poussaient leurs adversaires à un jeu de fortune. Peut-être atteints par leur non participation mondiale, Bobic (allemagne), Raducioiu (Roumanie) et Akpoborie (Nigeria), écartés par leurs sélectionneurs respectifs, ne parvenaient pas à s'ouvrir de brèches. Seul le Bulgare Balakov faisait honneur à son standing international. Et forcément, après avoir beaucoup essayé, Chelsea atteignait logiquement la terre promise. Une lande devenue bleu incandescent quand, après une passe lumineuse de Wise, Zola, d'une frappe laser, envoyait Chelsea au septième ciel. Un lieu où ne dansent que les rois de l'Europe.
FR repost lien mort retrouvé
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Cwc.1997.1998.Chel.Stutt.Thewildbunch22.1Hlf.mkv
480.44 Mo https://1fichier.com/?c4g5el6chrbf1abdyzhd
Cwc.1997.1998.Chel.Stutt.Thewildbunch22.2Hlf.mkv
591.91 Mo https://1fichier.com/?ssou6y52ohml9wtk2zze
CHELSEA FC: De Goey - Clarke, Duberry, Lebceuf.Granville - Pelrescu (expulsé, 85e), Wise, Di Matteo.Poyet (Newton, 81e) - Flo (Zola, 71e), Vialli. Entr.: Vialli.
STUTTGART: Wohlfahrt - Schneider (Endress, 55'},Yakin, Berthold - Haber (Djordjevic, 78L1, Solde, Poschner(expulsé, 90), Hagner (Ristic, 788), Balakov - Akpoborie,Bobic. Entr.: Lôw.
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ReplyDeletemegaupload.com no work
ReplyDeleteS'il vous plaît déplacer le jeu au rapidshare. Merci.
ReplyDeleteMettez sur rapidshare s'il vous plaît
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