Le Bayern se trouve devant la täche redoutable d'affronter Dresde, representant d'un football est-allemand qui monte vers le sommet. S'il n'a pas le brio et la fantaisie latines que possede en partie (et curieusement) le football ouest-allemand en general et le Bayern en particulier, le Sport de la R.D.A. s'appuie sur des methodes de preparation et de recrutement presque parfaites. Il ressemble de moins en moins au canard sauvage que l'on tire au petit matin dans les marais. Il a sa force et sa personnalite.
Second Tour Aller
24 Octobre 1973
Olympiastadion, Munich
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Ch.Lg.1973.1974.Bay.Dres.Thewildbunch22.1LegRes.mkv
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Le Bayern est d'autant plus inquiet qu'il n'est pas très brillant à ce moment-là. Il a trois points de retard sur Moenchengladbach en championnat et son équipe parait très fatiguée. Il aborde donc son match-aller contre Dresde à Munich sur la pointe des pieds, malgré la volonté exacerbée de ses joueurs de ne pas lâcher prise. Il marque quatre buts mais il vit une épouvantable soirée : il est mené en effet 2-1 et 3-2 sur son terrain avant d'arracher à la force des dents un 4-3 mi-figue mi-raisin.Gerd Muller. qui a marqué le dernier but sept minutes avant la fin, parie une bouteille de Champagne avec Sepp Herberger que le Bayern se qualifiera. « J'ai senti revenir nos forces dans la dernière demi-heure, dit Muller. Je n'ai pas le moindre doute quant à notre qualification. » Oncle Sepp est moins optimiste : « Je ne donne pas cher de la peau du Bayern à Dresde. Il doit s'attendre au pire. »Ce duel entre les frères séparés remue beaucoup de sentiments dans les deux Allemagnes. comme on peut l'imaginer. Chacun des deux camps reste prudent, pour ne pas déplacer sur la scène sportive un problème politique qui reste d'une acuité constante.Les dirigeants de Dresde ont ainsi la courtoisie de ne pas s'offusquer de l'indélicatesse des gens du Bayern passant huit heures en tout et pour tout sur leur territoire parce que « la différence de niveau entre Munich (500 mètres) etDresde (100) risquait de déranger leurs joueurs ». On a déjà connu de meilleur alibi. D'autre part, le Bayern risquait des ennuis avec l'U.E.F.A. puisqu'un point du règlement dit que « l'équipe visiteuse, comme l'arbitre, doit être à pied d'œuvre au moins la veille du match ». Dresde eut le bon goût de ne pas réclamer sur le tapis vert ce qu'il avait perdu sur l'herbe verte.
Second Tour Aller
24 Octobre 1973
Olympiastadion, Munich
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Le Bayern est d'autant plus inquiet qu'il n'est pas très brillant à ce moment-là. Il a trois points de retard sur Moenchengladbach en championnat et son équipe parait très fatiguée. Il aborde donc son match-aller contre Dresde à Munich sur la pointe des pieds, malgré la volonté exacerbée de ses joueurs de ne pas lâcher prise. Il marque quatre buts mais il vit une épouvantable soirée : il est mené en effet 2-1 et 3-2 sur son terrain avant d'arracher à la force des dents un 4-3 mi-figue mi-raisin.Gerd Muller. qui a marqué le dernier but sept minutes avant la fin, parie une bouteille de Champagne avec Sepp Herberger que le Bayern se qualifiera. « J'ai senti revenir nos forces dans la dernière demi-heure, dit Muller. Je n'ai pas le moindre doute quant à notre qualification. » Oncle Sepp est moins optimiste : « Je ne donne pas cher de la peau du Bayern à Dresde. Il doit s'attendre au pire. »Ce duel entre les frères séparés remue beaucoup de sentiments dans les deux Allemagnes. comme on peut l'imaginer. Chacun des deux camps reste prudent, pour ne pas déplacer sur la scène sportive un problème politique qui reste d'une acuité constante.Les dirigeants de Dresde ont ainsi la courtoisie de ne pas s'offusquer de l'indélicatesse des gens du Bayern passant huit heures en tout et pour tout sur leur territoire parce que « la différence de niveau entre Munich (500 mètres) etDresde (100) risquait de déranger leurs joueurs ». On a déjà connu de meilleur alibi. D'autre part, le Bayern risquait des ennuis avec l'U.E.F.A. puisqu'un point du règlement dit que « l'équipe visiteuse, comme l'arbitre, doit être à pied d'œuvre au moins la veille du match ». Dresde eut le bon goût de ne pas réclamer sur le tapis vert ce qu'il avait perdu sur l'herbe verte.
Second Tour Retour
7 Novembre 1973
Rudolf-Harbig-Stadion Dresden
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Car Dynamo Dresde, sur son propre terrain. devant un public-record. ne reussit pas ä vaincre le Bayern epris de qualitication. II marque bien trois buts, ce qui fait six au total, performance dont peuvent s'enorgueillir peu d'equipes en Europe mais le Bayern en marque sept (4-3 ä l'aller, 3-3 au retour). II doit ce match nul ä Uli Hoeness, un gaillard eclatant de sante dont la poitrine ressemble ä une tbrge et les cuisses ä des poutres musculeuses. Etudiant en sciences economiques, Hoeness s'est lance dans le football professionnel en prenant ses garanties :« Je ne veux pas etre devore par le ballon rond. dit-il. Je veux vivre bien et consacrer une partie de mon temps ä d'autres activites humaines. D'ailleurs, apres la Coupe du Monde, je preparerai assidüment mon doctorat. » En attendant ce jour proche, Hoeness donne tout au football. Contre Dresde, il marque deux buts flamboyants et assassins (lle, 13e minutes) que l'equipe est-allemande grignotera ensuite au point de mener 3-2 ä la 55e minute, ce qui lui donne ä^ce moment-lä la qualification, par le biais des buts comptant double ä l'exterieur. Mais le Bayern possede des ressources physiques et morales — il le prouvera encore — insoupconnables. C'est Gerd Muller, « der Bomber der Nation »(le bombardier de la nation) qui marque le but necessaire et süffisant sur une admirable passe de Hoeness, heros de la soiree. Le Bayern commence ä croire en son destin, les autres favoris tombant comme des mouches vaporisees au fly-tox. Ainsi, Bruges dont on disait monts et merveilles, elimine par Bäle sur un score de rubgy : 6-4, avec cinq buts en vingt minutes de la 19e ä la 39e .« Ils sont fous. ces petits Suisses! » disent les Belges depites.
Danka!
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