Groupe A 18 juin 1996
Wembley Stadium
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Les deux équipes se présentent lors de cette troisième journée en sachant qu'un nul leur suffit pour se qualifier pour les 8es de finale. Elles ont remporté toutes deux quatre points sur leurs deux premiers matches. Même contre une équipe à court de forme et de moral, le match est serré. Les Néerlandais sont tout près de marquer à plusieurs reprises. D'abord Clarence Seedorf, puis Aron Winter (deux fois) et Dennis Bergkamp (trois fois). Bien que le tir d'Alan Shearer soit arrêté par Rob Witschge sur la ligne, l'Angleterre remercie le métier de Paul Ince, qui fait en sorte que Danny Blind le déséquilibre dans la surface. Mais la seconde mi-temps est totalement différente.
Tout commence lorsque la tête de Teddy Sheringham sur un corner de Paul Gascoigne surprend Edwin van der Sar et entre au premier poteau, c'est le début de la fin pour les Néerlandais. Gascoigne déborde deux adversaires sur la gauche de la surface de réparation avant de passer le ballon à Sheringham, qui glisse la balle habilement sur sa droite. Voir Shearer se précipiter vers le but est le cauchemar des gardiens. Le boulet de canon rentre dans la lucarne au premier poteau. Puis lorsque le tir de Darren Anderton est dévié par Blind et repoussé par van der Sar, Sheringham le reprend au rebond. À ce moment-là, les Néerlandais ne sont pas qualifiés, mais les Anglais menant 4-0 se relâchent et Bergkamp dévie le centre de Seedorf vers Patrick Kluivert, dont le but élimine les Écossais. Les Pays-Bas sont qualifiés mais découragés....
Les Pays-Bas avaient pourtant tout préparé à la perfection. La dernière équipe à s'être qualifiée pour l'Euro vivait heureuse dans son hôtel de Soppwell, au nord de Londres. Entre le pavillon piscine et le restaurant lounge rustique, vingt-deux tables impeccablement alignées, chaises Renaissance et fauteuils en cuir ont pris place autour d'un plan d'eau, à proximité d'un pont de bois. Décor de garden party, idéal, a priori, pour préparer le match contre l'Angleterre. Mais la fête a déjà été gâchée. Même s'ils seront probablement en quart de finale, les joueurs ne parlent plus qu'à demi-mot depuis l'exclusion d'Edgar Davids de l'équipe. Car, malgré le beau temps et le côté champêtre de ce rendez-vous quotidien, le climat s'est nettement alourdi. Le match nul face à l'Ecosse a laissé des traces et la virulence de la presse néerlandaise a mis le feu aux poudres. Edgar Davids, milieu de terrain de l'Ajax, qui jouera la saison prochaine au Milan AC, a été laissé sur le banc de touche contre la Suisse et Clarence Seedorf, son compère de la Sampdoria, est sorti au bout de vingt-trois minutes de jeu. Davids ne retient pas sa colère et accuse ouvertement l'entraîneur. Pour Davids, Hiddink est un incapable, totalement manipulé par le clan des Ronald de Boer et Danny Blind. Ce sont eux qui décideraient de tout avec Witschge et Bergkamp. Déclarations fracassantes aux médias. Lorsque l'écho revient aux oreilles du sélectionneur, une cellule de crise est immédiatement mise en place.
«Il y a eu réunion le matin et une seconde l'après-midi, raconte Seedorf, mais je n'ai pas participé à la seconde.» Hiddink ne revient pas sur ses choix. Le jour même, le joueur du Surinam quitte sa chambre et la résidence vêtu d'un simple costume, sans le moindre signe distinctif de l'équipe nationale, et s'engouffre dans une BMW pour une destination inconnue. Davids, lui, a essayé de limiter les dégâts, disant combien il aimait jouer en équipe nationale, qu'il s'était laissé emporter. Avant d'ajouter: «Mais je ne renie pas un seul mot et je m'en fous si les relations avec les autres joueurs sont affectées. Je ne pense qu'à jouer au foot. J'ai un problème avec le coach, pas avec eux.» Hiddink, lui, explique juste que Davids ne s'est excusé que partiellement et le contentieux reste, engendrant une situation polluante pour le groupe. Quant à de Boer, il s'est contenté de dire: «Davids avait menacé l'entraîneur de partir s'il était remplaçant encore une fois. Nous l'avons contenté tout de suite!»
Le feu couvait depuis longtemps. Seedorf, dont le père à menacé Hiddink de faire rentrer son fils aux Pays-Bas s'il le sortait encore une fois, Davids, Kluiverts, Bogarde, Winter, tous originaires de la Guyane hollandaise, sont passés un à un du rang de titulaires indiscutés à celui de remplaçants. Certains des joueurs n'hésitent pas à y voir une pointe de racisme. Hiddink, lui, avance des raisons sportives pour expliquer ses choix: les Davids, Seedorf, Kluivert and Co. seraient tout simplement moins bons que la concurrence... Un argument que Patrick Kluivert, annoncé comme la star de l'équipe, mais réduit à jouer six petites minutes pour remplacer Jordi Cruyjff en fin de match contre la Suisse, ne peut accepter: «Je dois jouer absolument, a-t-il martelé. Mes sponsors personnels l'exigent. Si je vais encore sur le banc, le coach va les entendre.» Autre menace.
Reste une autre explication. Les joueurs du Surinam évoluant à l'Ajax sont légèrement moins bien payés que les Blind ou de Boer. Profitant de l'arrêt Bosman pour partir, ils ont donné leur accord à des clubs italiens ou espagnols, privant le vivier qui les a formés d'une tractation fructueuse. Une situation mal vécue par ceux qui sont nés dans ce club et qui considèrent ces départs comme une trahison. «S'ils s'exportent, c'est grâce à la formation que leur a donnée le club», se plaignait de Boer. Alors, de là à imaginer leur non-sélection comme une vengeance à froid...
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