Monday, April 3, 2023

Coupe des Coupes 1983 1984 Psg Juventus AR


 Huitieme de Finale Aller
19 octobre 1983
Parc des Princes


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Huitieme de Finale Retour

2 novembre 1983

Nuovo Comunale Turin

  

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La Coupe d’Europe est un bon test pour les génies, Platini et quelques autres pourraient nous le confirmer. C’est ce que l’on se dit, à Paris, quand la Juventus annonce sa visite pour les huitièmes de finale de la Coupe des Coupes. Au tour précédent, les joueurs de Lucien Leduc n’ont pas fait d’étincelles, battant deux fois les Irlandais de Glentoran (2-1, 2-1), la première à dix, Luis Fernandez ayant été injustement ex¬ pulsé (Zaremba, 78e ; N’Gom, 83e pour répondre au but de Jameson, 74e), la seconde à onze mais sans Fernandez ni Lemoult et dans une médiocrité à couper au couteau (Bathenay, 48e sur penalty ; Susic, 76e pour répondre au but de Mullan, 21e). Dans ces deux matches, les Pari¬ siens ont été menés au score. Pour expliquer leur relative carence, Leduc évoque la tactique d’attentisme employée par Glentoran ; et Bathenay, la démence du calendrier.  La Juventus représente, pour Paris S.-G. en général et pour Susic en particulier, une formidable motivation. En tant que chasseur de primes, le Yougoslave s’est promis de faire monter sa valeur marchande devant les Italiens représentants de l’étalon-or. Mais ce n’est qu’un aspect de la question, du moins avant le coup d’envoi. P.S.-G. est concentré, agressif. Leduc se permet de rappeler qu’un jour, du temps où il jouait à Venise, il a fait un « petit pont » à Boniperti, président de la Juve. Celui- ci a rétorqué : « Ça m’étonnerait beaucoup car  s’il avait réussi cette impertinence, Leduc aurait les deux chevilles comme des melons. » 



Sur le terrain du Parc, ce n’est pas tout à fait un jardin pour bambins. Fernandez, grâcié par l’U.E.F.A., est présent et son ardeur est telle que Gentile en personne en prend ombrage. Couriol, auteur d’un excellent match sur le flanc droit, tout en vitesse et en accélérations, a commencé par ouvrir le score de la tête (39e) après un long round d’observation entre les deux équipes, Paris S.-G. nerveux, la Juventus attentiste.  Safet Susic est éblouissant et il est bien dommage qu’il ne trouve pas auprès de ses partenaires la juste récompense de ses efforts. Flanqué du jeune Caricola qui lui détaille les poils du nez, « le Yougoslave expose toutes les facettes d’une maîtrise technique et d’un talent vraiment exceptionnels : prises de balle infaillibles, dribbles en coups de patte de chat et en doubles touches de balles successives et ultra- rapides « intérieur-extérieur » du pied, précédées de sautillements trompeurs provoqués par un jeu de jambes incomparable, fréquent travail de l’extérieur du pied droit, coups francs brossés de l’intérieur du droit qui faillirent faire mouche dès la première période, dernières passes enfin, extraordinaires d’instantanéité et d’imprévu, nées d’une vision du jeu et de la position du partenaire rapide comme l’éclair... Ainsi Susic lança-t-il Fernandez (deux fois) et Dahleb vers le but de la Juve dans des conditions idéales de prise à contrepied des défenseurs adverses. 



Menant 1-0, Paris S.-G. donne l’impression de ne pas pousser son avantage à fond et de ne pas tester comme il pourrait le faire la vulnérabilité de la défense turinoise. Bathenay blessé à la cuisse, Dahleb a fait son entrée et aussitôt amélioré le jeu offensif de l’équipe parisienne. Mais Boniek le Polonais, Boniek le mal-aimé, veille au grain européen. Il aime les grands espaces et les Parisiens au cœur généreux se font une joie de les lui offrir. Alors, à la 63e minute, « Zibi » ouvre les gaz, trouve trois relais de balle successifs (Penzo, Gentile, Tardelli), réussit un une-deux avec Rossi, s’offre un dribble très long sur Guillochon et trompe Baratelli d’un tir croisé du pied gauche. Un quart d’heure plus tard très exactement (78e), Zibi brosse de la gauche un coup franc au deuxième poteau, coup franc repris en trombe par Cabrini : 2-1 pour la Juve. 
Paris-Saint-Germain est certain d’avoir découvert son genie. Safet Susic, en effet, n’a pas son pareil, en un coup de pied, deux virevoltes et trois savonnettes, de boucler un tour de charme. On gomme alors de son esprit les absences du maître, ses entêtements et ses inconséquences. Génie, dit-on, et au dia¬ ble les servitudes du porteur d’eau. C’est ainsi qu’une Coupe de France supplémentaire ( 1 982, 1983, une plus une égal deux) est tombée dans l’escarcelle du P.S.G. et que les yeux de Chimène sont devenus de braise pour le Roméo dalmate. Alors, on voit Paris S.-G. se déchaîner, prendre d’assaut le camp italien, rater quatre ou cinq fois l’égalisation et l’obtenir in extremis par N’Gom (90e) alors que personne n’y croyait plus. « Paris a essayé. Paris a mené. Paris a flambé. Paris a organisé. Mais Paris a senti dans sa fibre et dans son intelligence l’im placable supériorité d’une Juventus conforme à son image et à sa réputation ».  Pour se qualifier, Paris S.-G. doit impérativement gagner au Stadio Communale ou bien faire un match nul 3-3 ou bien encore s’imposer aux penalties si le score est de 2-2. Domaine du rêve... « La Juve est à nouveau au creux de la vague, peut-on lire. Certains parlent même de la fin d’un cycle. Pas de jeu d’équipe, peu de créa¬ tion, des hommes à bout de souffle ou peut-être au bout d’un long parcours, des nouveaux venus qui n’apportent rien. »  On ne va presque plus voir Susic, le génie d’un soir. Mais on va revoir la Juve et son Platini, génie d’une saison en attendant mieux. 

 

 




2 comments:

  1. merci pour ces 2 matchs, dont le retour de memoire n'avait pas été diffusé en France...autre époque.

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  2. oui c'etait le desert mediatique. En meme temps on apreciat mieux quand ca passait

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