Bresil 1950 Un Sonho Nacional

URUGUAY BRÉSIL  1950 
JOUR DE DEUIL À RIO 

WC.1950.BrasilUn.Sonho.Nacional.22.avi
571.7 Mo
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Un silence de mort. Lorsque George Reader, l'arbitre anglais de ce choc sud-américain, siffle La fin de la partie, la consternation est totale dans les tribunes d’un Ktaracanâ envahi par 175 OQO supporters. L Uruguay vient de battre la Seleçâo (2-1) et souffle le titre mondial à un Brésil crispé comme jamais. Pourtant, avant la rencontre, la fête est absolue pour Je peuple carioca- D'autant qu'un match nul suffit aux Auriverdes pour conquérir leur première couronne planétaire. Pour ce tournoi, la FIFA n’a pas prévu de finale à proprement parier, mais plutôt un tournoi ultime réunissant les quatre  meilleures formations du premier tour. Outre le Brésil et l’Uruguay, l'Espagne et la Suède complètent le tableau. Invaincus, Brésiliens et Uruguayens jouent le litre, mais, au coup d'envoi, Zcinho et sa bande comptent un poinl d'avance au classement, Un match nul leur suffit pour rafler la mise, Qui peut alors battre ce Brésil dans son temple ? 

 

 

Pourtant, dés l'entame du match, le Brésil panait clairement contracté- Il faut même le secours de la transversale de Bgrbosa pour que. à la 36’ minute, Ôscar Miguez n’ouvre le score pour l’Uruguay. Avertissement sans frais. Au retour des vestiaires, c'est le soulagement : l’ailier droit Friaça, d'un tir croisé, donne de l’air aux Auriverdes. Les « Brasil! Brastl I » s'élèvent dans le ciel de Rio. dans un bruit assourdissant. On danse maintenant dans le plus grand stade du monde. Seulement, vingt minutes plus tard, au cœur d’une défense brésilienne amorphe, Juan SchlaHno conclut un belle action collective de la Ceteste. Alors, la formation dirigée par Flavio Costa se crispe. On arrive à la 79* minute lorsque l'ailier uruguayen Alcides Ghiggig s'infiltre, avant dé battre Barbosa d'une nouvelle trappe croisée. L’Uruguay prend l’avantage ! Sonné, le public local est sans voix. Les dernières minutes sent pathétiques pour une Seleçâo impuissante, à l'image de son buteur Ademir Menezes. C’est fini. Le délire a laissé la place aux larmes. Jules Rimet, le président français de la FIFA, remet le trophée, alors que les travées sont désertées. Le Brésil décide que plus jamais, à i'aveni r, I a Seleçâo ne jouera avec un maillot blanc, co uleur à jamais maudite. La tunique or est adoptée. De son côté, l’Uruguay rentre à Montevideo avec un second sacre à son palmarès.