Ladies First: Olympics 2024 Canada New Zealand

 

Group Stage

1ere journee

Stade Geoffroy Guichard

FR

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Propulsées par un but d'Évelyne Viens, les Canadiennes ont amorcé la défense de leur titre olympique avec une victoire de 2-1 contre les Néo-Zélandaises, jeudi, à Saint-Étienne. La Québécoise a profité d’une savante passe de sa capitaine Jessie Fleming à la 79e minute pour briser l’égalité de 1-1 qui persistait depuis la mi-temps. Elle a logé le ballon près du poteau gauche d'un tir précis. Je suis arrivée à Paris en confiance, avec la saison que j’ai connue à Rome (avec l’AS Roma), a-t-elle souligné. C’était vraiment toute une passe de Jessie. Je suis heureuse que notre équipe ait pu gagner ce match. Exclue de la formation partante, Viens avait fait son entrée 12 minutes plus tôt, à la 67e. Championnes à Tokyo, en 2021, les Canadiennes prennent provisoirement le 1er rang du groupe A, complété par la Colombie et la France. Les Colombiennes et les Françaises s'affrontent plus tard jeudi. Le tournoi olympique de soccer féminin s'amorçait seulement deux jours après le début d’une controverse impliquant l’équipe canadienne, dont un membre a capté des images de deux entraînements des Néo-Zélandaises avec un drone plus tôt cette semaine. Déçues et humiliées de la tournure des événements, les joueuses canadiennes ont mis du temps à trouver leurs repères. Elles ont même accordé le premier but sur une frappe dans la surface de réparation de MacKenzie Barry, qui a envoyé le ballon vers l’intérieur de la barre transversale à la 13e minute.

Apparition inattendue lors d'une séance d'entrainement. Alors que l'équipe de football féminin de la Nouvelle-Zélande s'entrainait ce mardi 22 juillet à Saint-Etienne, les sportives ont eu la surprise de voir leur mise en place être survolée par un drone. Après un signalement auprès de la police, le pilote a été interpellé et son identité, révélée. L'homme serait un membre de l'équipe canadienne de football, que les Néo-Zélandaises doivent affronter pour leur premier match des JO. Au terme de deux jours de garde-à-vue, "ce ressortissant canadien de 43 ans sera déferré mercredi après-midi devant le parquet", pour "survol de drone dans un espace interdit", a déclaré le procureur de la République de Saint-Etienne, David Charmatz. L'homme doit être jugé dans le cadre d'une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, selon une source proche de l'enquête."Nous présentons nos excuses les plus sincères à la Nouvelle-Zélande, à toutes les joueuses concernées et au Comité olympique néo-zélandais", a par ailleurs déclaré, ce mercredi 24 juillet, le Comité olympique canadien dans un communiqué. Selon ce document, la personne qui pilotait ce drone était un membre non accrédité de l'équipe canadienne.