World Cup 1998 France South Africa

 Groupe G

1ere Journee

12 juin 1998

Stade de France

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Que vaut vraiment cette équipe de France hôte de sa deuxième Coupe du monde, soixante ans après celle de 1938 ? Personne n’en sait rien en réalité. Les sept matchs amicaux depuis janvier n’ont dégagé aucune tendance : trois victoires étriquées (1-0) contre l’Espagne, la Belgique et la Finlande, trois nuls peu rassurants face à la Norvège (3-3), la Suède (0-0) et le Maroc (2-2) et une défaite en Russie (0-1). Couplé au remue-ménage médiatique provoqué par l’annonce d’une liste de 28 joueurs, l’épisode rocambolesque de l’élimination de six d’entre eux [1] et au bras de fer engagé par L’Equipe via ses Unes (« C’était quoi ce match ? » après Russie-France, « Et on joue à 13 ? » après l’annonce de la liste étendue), l’ambiance est tout sauf sereine quand arrive le premier match contre l’Afrique du Sud à Marseille, où évoluent Blanc, Dugarry et le défenseur SudAf’ Pierre Issa.

Aimé Jacquet aligne donc sa défense fétiche avec devant Barthez une ligne de quatre composée de Thuram à droite, la charnière Blanc-Desailly et Lizarazu à gauche. Au milieu, Deschamps et Petit seront à la récupération tandis que Zidane et Djorkaeff animeront le jeu, ce dernier plutôt sur la gauche, avec Henry côté droit, chargé d’apporter de la vitesse et de la percussion. Devant, Guivarc’h occupera la pointe de l’attaque. Les Bleus évoluent en 4-2-3-1. Le champion d’Afrique 1996 n’est pas n’importe qui. Même si ses joueurs sont moins connus que les Nigérians, les Marocains ou les Tunisiens, ils ont déjà posé des problèmes aux Bleus à Lens à l’automne 1997 (victoire française 2-1) et ont disputé la finale de la CAN 1998 à l’Égypte (perdue 0-2) avec Benedict Mc Carthy comme meilleur buteur de la compétition. Et le sélectionneur est français, Philippe Troussier.

Ce dernier s’appuie sur des joueurs expérimentés comme l’attaquant Phil Masinga, le milieu John Moshoeu, le capitaine Lucas Radebe (surnommé The Chief) et le défenseur Mark Fish, et de jeunes prometteurs comme Quinton Fortune. L’équipe se présente dans un 3-5-2 très compact.  South Africans will have fond memories of the glory days of the 1990s when Bafana graced the world stage for the first time. SA had claimed its rightful place among the international community of football nations at the global spectacle following years of isolation due to racist apartheid policies. O June 12 in their opening game, SA took on hosts France at the Stade Velodrome in Marseille where they were crushed 3-0 by the Zinedine Zidane and Thierry Henry-led Les Blues in front of a capacity crowd of 55000.

The moment that still stands out from that game is Pierre Issa's own goal in the 77th minute past goalkeeper Hans Vonk. Although they didn't secure any win in Group C alongside the hosts, Denmark and Saudi Arabia, former captain Lucas Radebe feels Bafana then were a huge source of national pride. "Going into the World Cup you could feel that the entire nation was behind us and we were proud as players to represent the country," Radebe recalled. "I remember before we left, we met with the old man, Tata Nelson Mandela and he gave us words of encouragement. Even though we did not win, we had that spirit and it was a wonderful experience." 

That period under coach Phillip Troussier was not without its controversies, though  the biggest of which was the expulsion of Naughty Mokoena and Brendan Augustine from the squad. Before their final group clash against the Saudis, the pair were sent packing for breaking a curfew set by the iron-fisted French coach. Another player who had a nightmarish tourney was former midfielder Maimane Phiri. He received a red card in the 1-1 draw against Denmark. Phiri reflected: "I did not play the first match against France. When I got an opportunity against Denmark I was excited and anxious at the same time. It was all a bit too much for me as a young man and in the heat of the moment and rush of blood I got sent off. "I really felt bad about it. I thought I could have done better," Phiri said.