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Si l'on tente de résumer la débâcle, cela ressemblerait à ceci. Une escorte policière qui mène littéralement le bus de Boca Juniors dans l'embuscade. Des vitres brisées, un chauffeur qui évite une situation encore plus dramatique et s'évanouit. Des forces de l'ordre dépassées, qui ont recours au gaz moutarde et aux balles en caoutchouc – deux spécialités locales au même titre que l'asado et l'empanada – dans la zone des joueurs xeneizes. Ces mêmes joueurs qui entrent furieux, certains têtes baissées, d'autres avec des vomissements, dans l'enceinte du Monumental. Une mère qui scotche des fumigènes sur sa gamine pour éviter les contrôles. Les portes fermées du stade alors que des personnes qui possédaient un ticket n'ont pas pu y entrer. Les mouvements de foule qui vont avec. Puis pendant trois heures, l'incertitude. Une ambiance de salle d'attente.
Cette attaque semble porter le sceau de la barra brava de River, après la saisie de fausses entrées et de plusieurs millions de pesos chez deux pontes mafieux. La décision logique de la CONMEBOL semble de reporter directement le match. Mais l'on parle ici de l’entité la plus corrompue du monde du football. Avec un petit coup de pression de Gianni Infantino, le président de la FIFA, venu pour un voyage express assister au Superclásico, l'un de ses rêves, paraît-il. Les faits sont aberrants et ne semblent être qu'un reflet de ce qu'est l'Argentine aujourd'hui. Un pays chancelant, une société pernicieuse, une histoire qui rabâche. Essayiste local, Santiago Kovadloff résume parfaitement sa patrie : « L'Argentine est une société où l'expérience ne se transforme jamais en enseignement. »
Alors que le gouvernement argentin et celui de Buenos Aires (il faut tout de même signaler que Mauricio Macri, président de la nation, a pris deux jours de repos dans une retraite historique des chef d'État argentins pour suivre ce match) se rejettent la faute, il faut souligner que l'ineptie a encore gagné. Le président de la CONMEBOL a assuré que le match se jouerait aujourd'hui. Alors que Pablo Pérez, capitaine de Boca, n'est pas en état de disputer la finale retour, selon les médecins du club. Pire : alors que les présidents des deux clubs auraient signé un accord pour éviter que le futur vainqueur soit décidé dans un bureau, Daniel Angelici, numéro un de Boca Juniors, a soulevé l'hypothèse d'une requête pour obtenir la victoire sur tapis vert.
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