Wednesday, February 9, 2022

Copa Libertadores 2015 Final River Plate Tigres UANL


Finale Retour
6 aout 2015
Monumental Buenos Aires

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"C'est dur, cela fait mal", tel a été le commentaire laconique d'André-Pierre Gignac avant de s'engouffrer dans le bus des Tigres pour rejoindre l'aéroport de Buenos Aires. Mercredi, il pouvait vivre un grand soir en devenant le premier Français vainqueur de la Copa Libertadores et en contribuant à faire de son nouvel employeur le premier club mexicain à remporter la Ligue des champions d'Amérique du sud. Au final, il n'a vécu qu'une grande désillusion. Buteur décisif lors de la demi-finale retour face à l'Internacional Porto Alegre, l'ex-Marseillais avait débuté de manière idyllique au Mexique. En finale, il est resté muet, comme ses coéquipiers (0-0 à l'aller). Cet échec face aux hommes de l'ex-Monégasque, Marcelo Gallardo, prouve à nouveau que les trophées mythiques résistent aux sirènes de l'argent.


Chelsea l'a expérimenté par le passé, Manchester City et le PSG le vivent aujourd'hui. Tour à tour désigné par la presse brésilienne, puis par l'argentine, comme l'homme à surveiller comme du lait sur le feu, l'international français au salaire superlatif n'a pas pesé au stade Monumental face à la défense tout en garra de River Plate. En tout cas, pas suffisamment. Domptés par une équipe argentine limitée mais au caractère en acier trempé, les Tigres ont ressemblé à ce nouveau riche qui accède à de nouveaux mondes mais n'en connaît pas les codes. Il n'y aura pas de réception triomphale à Monterrey pour le club qui a tant investi à l'inter-saison. "Echec monumental" a titré le site mediotiempo, dans la foulée de la leçon de réalisme reçue par les Mexicains à Buenos Aires.


Gignac a été acheté pour ce genre de match et on ne l'a pas assez vu Au match aller, André-Pierre Gignac s'était fait marcher sur les pieds, au sens propre, et dans une moindre mesure, au sens figuré. Piétiné par le latéral gauche, Gabriel Mercado, il avait publié sur Snapchat, une photo de son gros orteil droit violacé et ensanglanté, à la base de l'ongle. Une blessure de guerre qui avait inquiété les fans des Tigres, affolés par la perspective de ne pas compter sur leur recrue star pour le retour. Mercredi soir, le Français était bien présent dans un stade Monumental qui avait préparé un accueil apocalyptique à son équipe, entre feux d'artifices, fumigènes, et autres papelitos. Cette ambiance survoltée n'a pas intimidé André-Pierre Gignac qui, au milieu d'une tempête de tacles trop appuyés, a offert à la 15e minute un service qui avait tout d'une passe décisive pour Rafael Sobis. Mais le Brésilien a balbutié son contrôle.


Dans un match musclé, Gignac a montré les dents en allant mettre la pression sur un arbitre trop magnanime au moment de sanctionner les locaux. A la 22e minute, le Français récoltera d'ailleurs l'un des quatre cartons jaunes reçu par les siens en première période pour être allé percuter de plein fouet Ramiro Funes Mori sur un duel aérien. Pendant les 90 minutes, ses coéquipiers l'ont cherché mais ont rarement servi le Français dans de bonnes conditions. A la 24e, l'ailier Jurgen Damm, au lieu de prendre ses responsabilités, envoyait ainsi une passe approximative que le Français ne parvenait pas à rabattre dans les buts (24e). En deuxième période, APG n'aura pas l'occasion de se mettre en évidence, à l'exception d'une frappe à l'entrée de la surface trop enlevée. Pouvait-il faire mieux ? Oui, selon les commentateurs de Fox Sports, qui diffusaient la rencontre. "Gignac a été acheté pour ce genre de match et on ne l'a pas assez vu", dira l'ex-entraîneur, devenu consultant, Daniel Brailovsky. "On attendait davantage de Gignac et Sobis" reprendra sur le plateau Alberto García Aspe, ex-capitaine de la sélection mexicaine.


André-Pierre Gignac occupait plusieurs unes de la presse mexicaine. "Défi monumental" titrait ainsi le quotidien Cancha, pour légender une photo où le Français faisait face à Jonathan Maidana, son garde du corps à la carrure de videur, qui l'avait contenu à l'aller, comme il le fera au retour. Attendu comme le Messie par les supporters des Tigres, le Français n'est pas parvenu à enfiler le costume de héros lors de cette finale. ans le camp d'en face, l'ex-Bordelais, Fernando Cavenaghi, a également décliné le rôle, finalement occupé par le jeune Lucas Alario, attaquant acheté une bouchée de pain par River à Colon. A la 45e minute, le jeune homme de 22 ans a débloqué la rencontre sur une superbe tête plongeante. Il s'agissait de la première occasion des locaux.


En deuxième période, River obtiendra un pénalty au moment où Tigres commençait à s'affirmer. Il sera transformé par Carlos Sanchez (75e), avant que Funes Mori n'ôte tout espoir de retour au club mexicain en profitant d'un corner pour claquer une tête au fond des filets (79e). Titularisé pour la première fois en Copa Libertadores cette saison, pour ce qui était sans doute son dernier match avec son cher River, Cavenaghi confiera son bonheur d'avoir remporté "la plus belle des coupes." Capitaine, Cavegol sera sur la une de toute la presse argentine ce jeudi, pour avoir levé le trophée le premier.


D'autres ex de L1 étaient concernés par cette finale : l'ex-phocéen Lucho Gonzalez, entré en jeu en fin de match, et l'ex-Monégasque Javier Saviola, resté sur le banc. Mais eux peuvent revendiquer la Libertadores à leur palmarès, à l'inverse de Gignac. C'est également le cas de Marcelo Gallardo. L'ancien meneur de jeu de l'ASM devient même le premier homme de l'histoire de River à remporter la Libertadores comme entraîneur et comme joueur (1996). Si la Libertadores constituait le premier défi pour Gignac sous ses nouvelles couleurs jaunes et bleues, les Tigres n'ont pas signé le Français dans l'unique but de jouer les jokers de luxe dans la partie finale du tournoi sud-américain. Son recrutement s'inscrit dans un projet moins immédiat de faire franchir un nouveau cap au club, même si une victoire en Libertadores aurait participé de cette dynamique.


Quoiqu'il en soit, après quatre premières sorties sous le sceau de l'exceptionnel (demi-finale et finale), Dédé va désormais carburer à l'ordinaire. Dispensé, comme tous les titulaires, des deux premiers matches de championnat de la saison, il devrait être de retour au sein du Volcan, le surnom du stade des Tigres, pour la réception, dimanche, des Chivas, le club formateur d'El Chicharito. La victoire sera obligatoire pour les felinos, qui ont perdu leurs deux premières rencontres du Torneo Apertura 2015. Ensuite, Gignac découvrira encore une nouvelle compétition, quand les Tigres recevront les Salvadoriens d'Isidro Metapan, le 18 août, pour le premier match de poule de la Ligue des champions de la CONCACAF (18 août). Une compétition beaucoup moins prestigieuse que la Libertadores, mais qui offre un billet pour le Mondial des clubs. Les clubs mexicains jouant la compétition sud-américaine en tant qu'invités, Tigres aurait dû céder sa place au Mondial à River Plate, même en cas de succès. Quoiqu'il en soit, André-Pierre Gignac reste le premier Français à avoir disputé la finale de la Copa Libertadores. Une expérience unique, à défaut de sacre historique.


























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