Friday, April 14, 2023

World Cup 1986 France Belgique


Match 3e Place
28 juin 1986
Puebla
 
France : Rust, Battiston, Bibard, Le Roux (56e, Bossis), Amoros, Tigana (84e, Tusseau), Genghini, Ferreri, Vercruysse, Bellone, Papin 
Belgique : Pfaff, Renquin (46e, F. Van der Elst), Gerets, Demol, Grun, Vervoort, Scifo (64e, L. Van der Elst), Veyt, Ceulemans, Mommens, 
Claesen 

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WC.1986.Fra.Belg.twb22.avi
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Les Français, qui avaient enflammé le Mundial, se retrouvent, bien malgré eux, à Puebla pour y disputer un match de classement désormais sans motivation, sans passion parce que sans importance. En effet, la déception était trop grande après l’échec contre les Allemands de l’Ouest en demi- finale. Cela leur rappelait un bien triste souvenir, vécu quatre ans auparavant en Espagne. Dans ces conditions, avec un moral désastreux, Henri Michel n’avait d’autre solution que d’aligner ceux qui avaient su prendre patience avec beaucoup de philosophie sur le banc des remplaçants depuis le début de la compéttion. 


Le sélectionneur incorpora en effet aux côtés de Battiston, Amoros et Tigana : Rust, Bibard, Le Roux (qui fut remplacé par Bossis 76 sélections), Genghini, Ferreri, Vercruysse, Papin et Bellone. Soit huit nouveaux Bleus lancés dans le grand bain de la Coupe du Monde pour y glaner le respect des « anciens ». En effet, Platini et les autres restés sur le banc purent apprécier le « futur proche » de l’équipe de France. A Puebla, les jeunes, au- delà de leur victoire, ont essayé de démontrer que l’avenir leur appartenait. Et qu’il n’y avait pas de raison d’être inquiet. Certes, leur jeu est encore perfectible, mais leur culot et leur talent nous promettent des lendemains beaucoup moins angoissants qu’on voudrait bien nous le faire croire. Il n’y aura vraisemblablement pas, avec les Ferreri, Vercruysse, Papin, Stopyra, Amoros et Ayache, entre autres, de nouvelle traversée du désert pour le football français ! Sur un match, il est peut-être imprudent d’avancer autant de certitudes. Mais il est raisonnable toutefois d’entretenir un optimisme de bon aloi. Les Belges sont les premiers à reconnaître aujourd’hui que la relève tricolore a de bien beaux atouts. Eux qui pensaient sans doute ne faire qu’une bouchée des « petits » Bleus ont dû déchanter très vite. La jeunesse n’exclut pas l’ambition, elle la sécrète. Déjà, on peut affirmer que la Belgique s’y est rompu les os au cours de ce match de classement... 


Il est vrai que les Belges étaient fatigués, qu’ils jouaient à l’énergie, sans grande conviction. Leurs jambes étaient lourdes et leur manque de fraîcheur physique avait manifestement entamé leur potentiel de lucidité. Ce fut flagrant notamment au moment de la prolongation. Les Bleus, plus dynamiques, donc plus frais, épuisèrent leurs dernières cartouches pour terrasser les Belges. Ces derniers terminaient donc quatrièmes d’un Mundial qui leur aura néanmoins procuré beaucoup de joies. Ils sont repartis du Mexique avec dans leurs bagages deux superbes souvenirs : une victoire à l’arraché devant l’URSS (4/3 ap. prol.) en huitièmes de finale et une qualification aux tirs au but face à l’Espagne (1/1, 5 pen. à 3) en quarts. Deux performances qui feront date dans l’histoire du football belge. Sans aucun doute! 





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