Finale
16 janvier 1990
Stade du 5 Juillet 1962 Alger
Leurs tympans s'en souviennent encore. « Il y avait tellement de boucan pour la finale qu'après les hymnes nationaux, on n'entendait même pas le bruit de l'hélicoptère qui planait au-dessus de nous pour la sécurité ou pour la télé, je ne sais plus », raconte Chérif Oudjani. Ce 16 mars 1990, à domicile, l'avant-centre offre à l'Algérie le seul titre de son histoire en Coupe d'Afrique des nations. D'une frappe en dehors de la surface, il trompe le gardien du Nigeria (1-0) devant près de 100 000 supporteurs.
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La victoire plonge dans l'euphorie le stade du 5-Juillet et ses alentours, à Alger. « Au coeur de la capitale, place des Martyrs, il était impossible de circuler en voiture ou en deux-roues, se souvient le journaliste algérien Hédi Hamel, alors envoyé spécial pour le mensuel Afrique football. La rue Didouche Mourad - les Champs-Elysées locaux - rappelait les images de liesse filmées lors de l'indépendance du pays, en 1962. » Ce sacre récompense la décennie dorée du football algérien : déjà finaliste de la Coupe d'Afrique en 1980, troisième en 1984 puis 1988, l'Algérie avait surtout créé la sensation pour sa première participation à la Coupe du monde grâce à sa victoire sur l'Allemagne (2-1). Un adversaire qu'elle a retrouvé en huitièmes de finale de la Coupe du monde 2014 et qui l'éliminera au terme d'un match haletant.. « En France, poursuit Oudjani, devenu recruteur pour le club de Lille, on parlait dans les années 1980 de la génération Platini. En Algérie, à la même époque, on avait la génération Madjer et Belloumi [meneur de jeu qui avait pris sa retraite internationale dès 1989]. » Pendant toute la CAN, toute l'équipe séjourne à l'intérieur même du stade du 5-Juillet, dans un hôtel mis à disposition pour les « Fennecs ». A l'abri de l'effervescence du centre-ville.
Pour entraîner ce collectif, on a fait appel à une figure nationale : Abdelhamid Kermali. Le sélectionneur s'était distingué pendant la guerre d'Algérie en quittant Lyon pour intégrer l'équipe du Front de libération nationale (FLN). Dès 1958, cette sélection itinérante de joueurs algériens milita pour l'indépendance du pays, à travers une tournée en Afrique, Europe de l'Est et Asie.« Kermali ne nous racontait pas ces histoires d'anciens combattants, se souvient Chérif Oudjani, lui-même fils d'un ancien footballeur du FLN. Nous, les joueurs, on était déjà assez motivé comme ça. » Quelques mois plus tard, le 22 décembre 1990 un club algérien prolonge cet état de grâce. Fierté berbère, la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK) s'adjuge la deuxième Ligue des champions de son histoire, contre les Zambiens du Nkana FC.
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