Psg Saison 2011 2012

 

 

L'été aura été riche pour le club de la capitale. En émotions tout d'abord, avec l’arrivée de nouveaux hommes à la tête du club. 
Mais surtout en euros, grâce à la puissance financière des nouveaux propriétaires, le groupe d'investissement Qatari Sports Investments. Le 30 juin, QSI a officiellement acquis 70% des parts du club (contre 50M€), détenus auparavant par Colony Capital. 
Nouvel homme fort, Nasser Al Khelaifi s’est tout de suite montré ambitieux quant au futur du PSC. « On veut être en Champions League la saison prochaine. Pour cela, il faudra terminer dans les trois premiers. Si tous les clubs rêvent d'être champions, notre priorité sera d'être chaque année présents dans cette compétition européenne. » Annoncée depuis le mois de juin, l’arrivée de Leonardo aura été, elle, plus longue à se dessiner. Tous ces changements en coulisse nourrissent de grandes attentes. Doté d'une puissance financière inédite (une enveloppe de 50M€ est évoquée pour le recrutement estival), Paris fait de nouveau envie. 

 

 

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Grâce à l’argent injecté par les nouveaux propriétaires venus du Qatar, le Paris-SG a tenu le haut de l’affiche sur le marché des transferts tout l’été. D’abord, parce qu’on ne voyait rien venir... Puis, en raison de la déferlante de recrues (neuf). Avec ce nouveau PSG, tous les records sont battus. Au niveau des individualités comme pour l’enveloppe globale. Avec plus de 80 M€ investis pour reconstituer un effectif de niveau international, le PSG a non seulement laminé la concurrence mais aussi effacé des tablettes le record de 72 M€ établi par Lyon en 2009 (pour Lisandro Lopez, Aly Cissoko, Michel Bastos et Bafétimbi Gomis). Imbattable... en France. Au niveau européen, seul Manchester City, autre club propriété d’une famille royale du Moyen-Orient (les Al-Nayhan d’Abu Dhabi),fait mieux : 91 M€. Le PSG a également battu le record du joueur le plus cher de la Ligue 1 avec l’Argentin Javier Pastore, acheté 42 M€ à Palerme. Les 33 M€ payés par le PSG au Real Madrid en 2000 pour ramener au bercail Nicolas Anelka sont effacés des tablettes. 

 

Grâce à ses nouvelles ressources, le club de la capitale a pu attirer des joueurs internationaux (à l’exception de Douchez), alors qu’il n’est pas qualifié pour la Ligue des champions. Il a pu aussi rajeunir sensiblement un effectif composé la saison dernière de nombreux joueurs plus que trentenaires (Makelele, Coupet, Giuly) pour ramener leur proportion à seulement six éléments (dont Diego Lugano). Leonardo a d’ailleurs beaucoup insisté sur cet aspect pour démontrer que le PSG est « revenu sur un marché où il n’était plus présent auparavant». En clair, que c’est à nouveau une institution dans la force de l’âge et non plus un club de préretraités. Avec des moyens colossaux, il est évidemment plus facile de constituer un groupe de qualité. Reste maintenant à transformer ce bel effectif en équipe compétitive, capable de ramener Paris en Ligue des champions et, qui sait, de lui offrir le troisième titre de son histoire. Faire jouer toutes ces individualités en harmonie, c’est le rôle d’Antoine Kombouaré, \ coach maintenu malgré les rumeurs de remplacement. Même si toutes les recrues ne sont \ pas forcément son premier choix, il sait très bien qu’il n’aura pas d’excuses en cas d’échec.