Avant le match des Mestalla, Van Gaal s’était contenté de dire à ses joueurs : « Ces gars de Valence, vous les connaissez encore mieux que moi. Une seule consigne : mettez-moi Claudio Lopez dans la boîte ! » Claudio Lopez, c’est la bête noire des Blaugrana. Il leur a déjà marqué neuf pions, et la défense du Barça ne sait toujours pas par quel bout le prendre. . . Mais, à Valence, il n’y a pas que l’Argentin pour faire des misères à l’ennemi. Quand le « pou atomique » est placé sous haute surveillance, il y en a toujours un ou deux autres pour prendre le relai. Cette fois, ce sera Miguel Angel Angulo...
2 mai 2000
Mestalla, Valencia
FR
C1.1999.2000.Val.Barc.Retour.Demie.twb22.mp4
1.86 GB https://1fichier.com/?hak4b65kweuorzkt6n6r
Repost d'un lien mort. Fichiers retrouvés (des centaines de gigas de matchs originaires d'ici reuploadés et renommés sans mon tag sur deux autres sites Francais sans qu'on m'en ait parlé) Absolument pas destiné à etre copié collé dans d'autres sites
À Mestalla, face au Barça, il n’est pas question de résistance héroïque et de souffrance. Ce sont les autres qui sont en train de perdre pied. Depuis que Miguel Angulo, à la 1 0' minute, a mis en évidence l’insignifiance du gardien Ruud Hesp. Incapable d’imposer sa masse athlétique sur un corner de Mendieta, il ne peut qu’assister, impuissant, au trajet d’une balle qui court des pieds de Djukic à ceux de Pellegrino, avant d’arriver dans ceux d’Angulo, qui frappe comme une mule pour inscrire le premier but. C’est la fête à Angulo, qui peut se régaler quand toute la défense adverse n’a d’yeux que pour Claudio Lopez. Formé à Valence, Angulo se déchaîne.
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À Mestalla, face au Barça, il n’est pas question de résistance héroïque et de souffrance. Ce sont les autres qui sont en train de perdre pied. Depuis que Miguel Angulo, à la 1 0' minute, a mis en évidence l’insignifiance du gardien Ruud Hesp. Incapable d’imposer sa masse athlétique sur un corner de Mendieta, il ne peut qu’assister, impuissant, au trajet d’une balle qui court des pieds de Djukic à ceux de Pellegrino, avant d’arriver dans ceux d’Angulo, qui frappe comme une mule pour inscrire le premier but. C’est la fête à Angulo, qui peut se régaler quand toute la défense adverse n’a d’yeux que pour Claudio Lopez. Formé à Valence, Angulo se déchaîne.
Autour de lui on joue vite, on court, à passes redoublées, sans esbroufe. À l’inverse du Barça qui cherche à poser son jeu avec application en comptant sur le talent de Rivaldo soutenu par les trois attaquants Zenden, Kluivert et Dani. Mais en l’absence de Luis Figo, suspendu, l’équipe catalane n’a pas la maîtrise du ballon. Le Barça tente bien sa chance, mais le Barça avoue une certaine maladresse sur trois tentatives successives de Rivaldo (11e, 13e et 19e). C’est un peu comme s’il était en train de laisser passer sa chance. Et Valence en profite pour porter sa science du contre au niveau de la perfection. C’est alors Kily Gonzalez qui voit son tir percuter un poteau, Claudio Lopez qui a suivi marque un deuxième but que l’arbitre refuse sans raison majeure. Barcelone peut alors penser que le combat change d’âme, car l’instant suivant c’est Pellegrino qui pousse dans ses propres filets un centre anodin de Zenden (26e)- Coup de chance pour les Catalans, coup du sort pour Valence...
Cuper ne voulait pas de ce but qui nourrit l’es pérance catalane. Il s’agite sur son banc pour réveiller le fauve qui sommeille dans son équipe. Il fait signe de passer par le flanc gauche, là où le pauvre Caries Puyol n’en finit pas de se faire enrhumer. Kily Gonzalez l’a bien compris, lui qui insiste de ce côté-là. Là où Puyol joue en apnée. Soudain, en l’espace de trois minutes, tout s’accélère. Centre de Kily Gonzalez, reprise du pied gauche d’Angulo (42e) - Puyol a le vertige. Angulo a le culot de ses vingt-trois ans. Il le tarabuste, le pique au vif, le défie. L’autre voit rouge lorsqu’il l’abat dans la surface pour un penalty transformé par Mendieta (45e)- Puyol n’en peut plus. Van Gaal en a assez de ce désastre. Il l’abandonne aux vestiaires pour une reprise qui se fait sans lui mais avec Bogarde. Seulement le mal est fait. Jamais Barcelone ne réussira à revenir dans la partie. Et c’est Valence, au contraire, qui ajoutera un quatrième but durant les arrêts de jeu par l’incontournable Claudio Lopez (92e), reprenant un centre en retrait de Carboni. Claudio Lopez ravi qui peut s’enflammer : « Quel Barça ? Quelle force offensive ? Regardez, ce soir, les cinq buts sont l’œuvre de Valence. »
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10 mai 2000
Nou Camp
TEXT ONLY
Le Barça veut croire en ses chances. Comme contre le Chelsea le coup d’avant. Il sait qu’il peut compter sur ses supporters. Ils sont 120 000 à déferler sur la Traversera des Cortès pour envahir le monumental Nou Camp. Van Gaal compte sur eux pour renverser la situation. Lluis Nunez acquiesce. À soixante- huit ans, dont vingt et un à la tête du Barça, Josep Lluis Nunez en a vu d’autres. Comme toujours, il soutient son entraîneur. Jamais il ne cherche à le prendre à défaut, même s’il lui faudra bien un jour se séparer de son Hollandais, de son arrogance et de ses préjugés. Car Van Gaal, lui, ne se renie jamais. Cette fois pour conserver le ballon, il sait pouvoir compter sur son Portugais Luis Figo, magicien du dribble et du contre-pied. Homme de devoir, « le meilleur de tous car le plus régulier ». Au Nou Camp, on le préfère même à Rivaldo et à Kluivert, plus fantasques.Mais, à Barcelone, ce soir, c’est l’union sacrée.
On oublie les écarts de langage du jeune attaquant néerlandais pour faire confiance à son engagement physique, son sens de la remise et sa disponibilité. Et on fait en sorte de croire que le rapport de force instauré par le Brésilien est de l’histoire ancienne. D’ailleurs, Van Gaal a replacé Rivaldo dans la position qu'il affectionne le plus, dans l’axe de l’attaque. out semble pour le mieux... Encore faut-il marquer trois buts à Valence sans en prendre un seul. Et ça, c’est un sacré défi. Chacun des deux protagonistes évoluant dans son style particulier. En dominant pour le Barça, en jouant les contres pour Valence. Et une fois encore, c’est la deuxième méthode qui s’avérera la meilleure. Car c’est Valence qui ouvre la marque par son capitaine Mendieta au bout de soixante-dix minutes d’un dur combat. Mendieta infatigable travailleur, qui réussit le but qui concrétise le rêve de ce club, vieux de quatre-vingt-un ans, qui n’a jamais disputé une finale de Coupe des champions. C’est tout un symbole ! Et même si le Barça sauve par deux fois (Franck de Boer et Cocu) un honneur sérieusement ébréché, on se souviendra surtout de la formidable performance de Mendieta et de tous les siens. Tandis que le Nou Camp, unanime, réclamait d’une seule et même voix le départ de Van Gaal et du président Nunez!
Gracias!
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