Wednesday, March 22, 2023

L'epopee Bastiaise 1978

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Bastia.Epopee10ans.FR.twb22.mkv

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Repost d'un lien mort. Fichiersretrouvés (des centaines de gigas de matchs "aspirés) sur deux autres sites

 

Tout avait commencé au cours de l’été 1977. Tandis que les oliviers pleuraient misère sous les orages, les supporters bastiais en faisaient autant sous les palmiers. Dragan Dzajic, après deux saisons passées dans l’Ile de Beauté, réintégrait son bord de mer Adriatique. On ne verrait plus ses tirs paraboliques du pied gauche, ses corners et ses coups francs. On ne verrait plus non plus Zimako, la flèche de l’aile droite, transféré à Saint-Etienne pour que bouille la marmite. « Pôvres de nous, ils sont fous », disait-on de Toga à Lupinu. « Avec quoi va-t-on jouer la Coupe d’Europe?»  Chaque année que Dieu fait, Bastia chante la même chanson. Ses bons joueurs s’en vont, d’autres viennent, dans un tourbillon de contrats sans prétention et au milieu d’un quarteron d’irréductibles : Papi, Orlanducci, Félix et Cahuzac l’entraîneur.  



En 1977, Bastia négocie d’abord avec Saint-Etienne les prêts de Larios et Lacuesta, « deux jeunots aux grandes gueules » dont les Verts ont soupé. Puis il engage Mariot, un gaillard de l’aile gauche que son caractère badin pousse fréquemment, comme un paon, à faire « la grande roue » (ballon ramené en pleine course, et du talon, par-dessus la tête). Enfin, le club corse crée la sensation en concluant la venue de Johnny Rep, l’attaquant hollandais de Valence, âgé de 26 ans, que rien en apparence ne destinait à la « pré-retraite en île de Beauté ». C’est du moins, à ce moment-là ce que disent les jaloux du continent.   Dans un deuxième temps, ces jaloux s’étonnent qu’un club devant 180 millions d’anciens francs à l’URSS AF (sécurité sociale), et dont le montant du transfert de Zimako est bloqué au Groupement, puisse s’offrir une étoile du calibre de Johnny Rep, finaliste de la Coupe du Monde 1974. La réponse vient très vite : « C’est un cadeau de notre sponsor, le Club Méditerranée. » Ces 180 millions de dette à rembourser au galop, c’est la municipalité bastiaise (sous forme d’un emprunt de cinq ans) qui accepte d’en assumer la charge. L’histoire peut alors commencer. 












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