17 mars 1991
San Paolo
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Ser.A.1990.1991.Bari.Npls.twb22.mp4
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C'était en mars 1991, juste après un contrôle antidopage positif à la cocaïne lors du match Napoli-Bari qui lui vaut une suspension de quinze mois par la fédération internationale. Pour Diego, l'Italie, c'est terminé. Depuis des années, une partie du pays le vomit, l'accuse de tous les maux de la terre. Surtout d'avoir éliminé la Squadra Azzura lors du Mondiale italien en 1990. Une fille, Cristina Sinagra, lui demande de reconnaître son fils et engage un procès en paternité. Maradona est débouté, obligé de verser une pension alimentaire... On lui trouve des alliances avec la Camorra et le clan Giuliano de Forcella. On l'accuse d'avoir laissé filer un championnat au profit du Milan AC en 1988 alors que Naples possédait une avance confortable. Il est mêlé aussi à une sombre affaire de trafic de drogue, accusation pour laquelle il a d'ailleurs obtenu l'acquittement le mois dernier.Mais Naples s'en fout et pardonne tout. Les quartiers populaires, impénétrables dédales de ruelles que la police évite de venir déranger, ont gardé le souvenir d'une époque qui fait toujours rêver les scugnizzi (les minots). «En 1990, Milan aurait dû l'emporter et Naples lui a soufflé le titre, rappelle Andrea, un gamin de treize ans. Pour nous, les plus jeunes, Maradona est resté une idole. On regrette de ne pas avoir connu un tel joueur.
Depuis qu'il est parti, au club il n'y a plus personne. En offrant à la ville deux championnats (1987 et 1990), une Coupe d'Italie (1987) et une Coupe de l'UEFA (1989), l'Argentin a permis à ceux que le Nord nomme terroni (cul-terreux) de relever la tête. Les Napolitains le comparent à Masaniello, un agitateur politique de la cité du Vésuve qui, en 1647, avait mobilisé le peuple contre la gabelle et chassé les Espagnols qui gouvernaient la ville. «On a tout de suite vu à qui on avait à faire. Il est devenu plus populaire que Garibaldi! Comme son image est restée intacte dans les esprits, les vestiges qui ornaient la cité ont aussi été préservés. Au pied du funiculaire de Montesanto, la chevelure brune d'un Maradona stylisé recouvre le mur d'un marché couvert. Plus haut, dans les escaliers de la Concordia, c'est toute l'équipe de l'époque qui est représentée sur des bornes qui encadrent les marches. Le numéro 10, lui, est immortalisé au sommet, le torse bombé. Vico dei Tre Re , la placette a été rebaptisée Piazza Diego Armando Maradona.
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