FA Cup Final 1991 1992 Liverpool Sunderland

 

9 May 1992

Wembley Stadium, London

FA.Cp.Fin.Liv.Sund.twb22.mp4
1.1 Go
https://uptobox.com/80oy4bkqnpab
https://uptostream.com/80oy4bkqnpab

 

 

En remportant ta 111e FA Cup (la cinquième de son histoire), Liverpooi a sauvé une saison bien moyenne et décroché son ticket pour l’Europe.  Sixièmes à dix-huit points de Leeds d’un championnat qu’ils n'ont jamais réussi à prendre par le bon bout, éliminés en quart de finale de la Coupe de l’UEFA par le Genoa, il ne restait plus aux Reds qu’à remporter la Cup pour sauver les meubles et décrocher une impérative qualification européenne. Pour gommer les images d’une des plus délicates saisons de leur histoire (le club tète cette année son centenaire, celle de « l'après-Dalglish », marquée par une série de contre-performances, une cascade de blessures et, surtout, par l’hospitalisation de l'entraîneur Graeme Souness, opéré du cœur début avril.. 

 

Ronnie Moran (43 ans de service actif à Anfield) a, comme d’habitude, pris la barre, pour un intérim heureux. Liverpooi s’est qualifié pour la finale dans la douleur, au terme d'un match reioué contre Portsmouth (D2) et une insoutenable série de tirs au but. A Wembley, le dernier obstacle sur la route de l’Europe s'appelle Sunderland. Les Geordies ont assuré leur maintien en deuxième division in extremis.

Cest une belle après-midi du printemps 1986. Noyé dans la masse des supporters d'Everton, un gamin de treize ans remonte l’OIympic Way, la longue allée qui conduit à Wembley. Il est venu encourager les Blues, dans une finale de Cup fratricide, contre le grand rival, le Liverpooi FC. Ce môme aux cheveux longs et fins (qui lui vaudront le surnom qu’il porte encore aujourd'hui, malgré sa coupe de jeune premier: Shaggy) s'appelle Steve McManaman. Quelques mois plus tard, il cirera les pompes des pros dans les couloirs d’Anfield. Ailier de grand talent, il vient de signer Apprentice chez les Reds. McManaman, ou l’histoire simple d'un enfant du Merseyside, aujourd’hui promis à une gloire nationale et internationale. McManaman, ou l'insouciance des vingt ans qu’il n'a pas encore. McManaman et son magnifique toucher de balle, son dribble ondoyant, son élégance naturelle. McManaman, héros de l’impérissable Liverpooi et de sa nouvelle vague d’enfants- prodiges. Héros d'une finale de Cup 1992 synonyme d’Europe.