18 mai 1977
Bilbao, Estadio San Mamés
Athletic Bilbao Iribar; Lasa (Carlos), Guisasola, Alesanco, Escalza; Villa, Churruca, Irureta; Amarrortu, Dani, José Francisco Rojo
Juventus Zoff; Cuccureddu, Morini, Scirea, Gentile; Causio, Tardelli, Furino, Benetti; Boninsegna (Spinosi), Bettega
Ufa.76.77.Bilb.Jv.Fin2dLg.Twb22.avi
615.3 Mo
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En 1976/77, la troisième fois fut la bonne pour le Juventus FC. Là où le club italien échoua deux fois, en Coupe des villes de foire, il s'imposait face à l'Athletic Club Bilbao en finale de la Coupe UEFA. Les Italiens, et non les Espagnols, décrochaient cette année-là leur premier sacre continental... L'équipe dirigée par Giovanni Trapattoni comprenait quelques jeunes talents tels que Dino Zoff, Gaetano Scirea, Marco Tardelli et Roberto Bettega. Face au Manchester City FC, au Manchester United FC et au FC Shakhtar Donetsk, ils s'appuyaient sur une invincibilité à domicile pour se qualifier malgré des défaites à l'extérieur. En fait, l'équipe du moment s'appelait Queen's Park Rangers FC. Les Londoniens avaient inscrit 26 buts avant de se faire éliminer en 8es de finale face à l'AEK Athens aux tirs au but. Les Grecs devaient ensuite courber l'échine face à la Juventus en demi-finale.
Bilbao dominait la seconde moitié du tableau, partiellement aidé par la vague de sentiment nationaliste qui prévalait dans le Pays basque. Les visiteurs étaient accueillis chaudement à San Mamés, et le Milan AC devait par exemple s'incliner 4-1 au troisième tour. En quart de finale, le duel opposant les Basques aux Catalans du FC Barcelona fut plus serré et Bilbao se qualifiait 4-3 au total des deux rencontres grâce notamment au doublé de Javier Irureta lors du match nul décroché au Camp Nou. Toutefois, la chance qui leur avait permis d'éliminer le RWD Molenbeek grâce aux buts en déplacement les délaissait au moment où ils en avaient le plus besoin. La Juventus se déplaçait en Espagne pour le match retour avec une marge d'un but, inscrit par Tardelli. Lorsque Bettega doublait cette avance après sept minutes, les Italiens pouvaient alors jouer dans un fauteuil. Les buts d'Irureta et de Carlos Ruiz n'y changeaient rien, la Coupe était italienne cette année-là.
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