Thursday, February 25, 2021

C1 1975 1976 Derby County Real Madrid resumé 25 mnts

Second Tour

Match aller
Derby,  
Baseball Ground

22 October 1975

 

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Derby County;

Boulton, Todd, Thomas, Mc Farland, Wish, Newton, Rioch, Genwill, Hector, Lee, George.
Real; Miguel Angel, Sol, Camacho, Rubiñán, Pirri, Velázquez, Amancio, Breitner, Del Bosque, Netzer, Roberto Martínez.

 Derby est un îlot à part dans le football anglais. Il n'a pas le prestigieux passé d'un Arsenal ni le rayonnement d'un Manchester United. Il a connu, après la guerre, les horreurs de la Division III. Son stade du Baseball Ground ne peut accueillir que 40 500 spectateurs et personne ne tient à ce qu'il grandisse « afin d'éviter les excès que l'on connaît à Leeds ». Ce qui ne veut pas dire que le tempérament n'y est pas de fer et de feu. Les historiens ont retrouvé à Derby les traces d'un football joué en l'an 217 après J:C. pour fêter la victoire des habitants sur une colonne romaine qui passait par là : les ballons étaient les têtes des vaincus. L'entraîneur de Derby est l'ancien international écossais de Tottenham, Dave McKay, personnage redoutable du football contemporain. Surnommé « l'homme de fer » du temps qu'il était joueur, il survécut à deux fractures de jambe avant de briller jusqu'à 38 ans. Successeur de Brian Clough à la tête de Derby, il a mis deux ans pour décrocher le titre de champion et asseoir son autorité.

 

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 Au début de la saison 1975-1976, il a causé la sensation en allant chercher à Arsenal l'empoisonneur breveté Charlie George. Celui-ci, cockney londonien ou titi des brumes, n'a pas surmonté dit-on la conquête du doublé Coupe-championnat en 1971. Sa tête ne passe plus sous Marble Arch. Quand il glisse la balle entre les jambes d'un ancien, il sussure délicatement : « Mets ta soutane, pépé ! » Son amabilité sur le terrain est celle d'un chat sauvage et son allure celle d'un hippie de Soho. Il fait même parfois le désespoir de sa mère, laquelle l'implorait de faire couper ses cheveux avant de jouer la finale de la Cup « devant la reine ». Pour éviter le drame familial, il fallut que Bertie Mee (l'entraîneur) s'en mêle : « Cela n'a pas d'importance, madame. L'important est que Charlie joue bien au football. » Mais même Bertie Mee s'est lassé : exit Char-lie ! Dave McKay n'a pas pour habitude de laisser piétiner ses plates-bandes. Quand George arrive à Derby, il le prend dans un coin du stade et lui dit : « Nous avons payé 100000 livres pour ton transfert. C'est beaucoup, compte tenu de ta réputation. C'est peu, compte tenu de ton talent. Ici, c'est ton talent qui nous intéresse. Alors, montre-le ! » Du jour au lendemain, Charlie a changé. Il a même transformé ses innommables baguettes de tambour en une seyante coiffure bouclée. Sur le terrain, il conjugue avec bonheur abnégation et efficacité. On ne le reconnaît plus.

 

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 Quand vient le match contre le Real. Charlie est décidé à frapper un grand coup devant toute l'Angleterre rassemblée devant ses postes de télévision. McKay lui, a claironné : « Les lions de Derby rugiront pour rendre au royal visiteur l'hommage qu'il mérite. » Effectivement, ils rugissent et Charlie George n'est pas le dernier. Dés la 10e minute, venu au centre en ouragan (il porte le numéro 11). il décoche un tir d'une violence inouïe qui fait mouche. Cinq minutes plus tard, il transforme un penalty (faute de Del Bosque sur Francis Lee) dans un vacarme assourdissant. A la mi-temps. Derby mène 3-1 (buts de Pirri à la 25e et Nish à la 44e). Le Real, qui a éteint bien des passions au fil de son histoire européenne, contrôle mieux la situation après le repos, brisant les vagues adverses, posant lui-même quelques banderilles. Il obtiendrait sans doute le 1-3 générateur d'espoir si l'arbitre soviétique M. Ivanov n'accordait un nouveau penalty aux Anglais treize minutes avant la fin. Qui tire et marque ce penalty ? C'est Charlie George bien sûr que toute la presse britannique encense le lendemain. « Charlie chéri », titre le Daily Mirror ; « A King George le tiercé de l'année », écrit le Times ; « Génial Charlie », s'exclame le Daily Telegraph. Charlie, enfin, va pouvoir aller au paradis.
Dans le camp madrilène, l'Allemand Breitner est scandalisé, et il n'a pas tout à fait tort : « Ce que nous ont fait l'arbitre Ivanov et le juge de touche Bakra-mov est un véritable crime. Ils ont sifflé deux penalties contre nous alors qu'un seul était mérité. Et ils en ont refusé deux au Real, parfaitement justifiés, en nous frustrant de surcroît d'un but valable de Pirri. » C'est beaucoup, en effet. Le Real va se charger de régler l'addition au match retour...

 

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