Parc des Princes
7 juin 1980
MONACO : Ettori – Zorzetto, Gardon, Moizan, Vitalis – Christophe, Petit, Ricort – Dalger, Onnis, Emon. Ent. : G Banide.
ORLEANS : Viot – Drouer, Bodji, Lemée, Plissonneau – Germain, Albaladéjo, Marette – Loukaka, Hamershmit, Berthouloux. Ent. : Lemée et Drouet.
Cpe.Fra.1979.1980.Mon.Orleans.twb22.mp4
1.1 Go
https://uptobox.com/1m7bs5eelym8
https://uptostream.com/1m7bs5eelym8
Il a fallu les prolongations, mardi 3 juin, pour que Monaco réussisse à éliminer Montpellier (4 à 2) en demi-finale, match retour, de la Coupe de France. Ainsi n'y aura-t-il pas, samedi 7 juin, à Paris, une finale trop originale, inédite en tout cas, réunissant deux clubs de deuxième division.
Après Nantes-Auxerre en 1979, voici Monaco-Orléans en 1980. La finale de la Coupe, à cet égard, présentera beaucoup de points communs avec celle de l'année dernière, avec une équipe de chaque division, et elle aura aussi le mérite de faire vivre une modeste mais valeureuse équipe de deuxième division, Orléans, dans l'ambiance des grands soirs au Parc des Princes. Avec, comme enjeu, l'un des trophées sportifs les plus convoités de France. Dire, sur ce qu'on a vu mardi 3 juin à Paris, précisément au Parc des Princes, au cours de la demi-finale Paris-F.C. - Orléans, qu'Orléans a une bonne chance de remporter la Coupe, ne correspondrait pas à l'impression générale. Même si Monaco a été durement accrochée par Montpellier et a eu toutes les peines du monde pour se qualifier, l'équipe de la principauté, qui ne peut assurer son avenir européen la prochaine saison qu'en gagnant la Coupe de France, a bien d'autres arguments à faire valoir que son adversaire. Mais quelle aventure si " la glorieuse incertitude du sport " voulait que, en fin de compte, ce soit Orléans qui prenne part, la saison prochaine, à la Coupe des vainqueurs de coupe. Si David terrassait Goliath samedi et réussissait là où Auxerre avait échoué l'année dernière.
Mardi soir, à Paris, les Orléanais ont déjà eu un aperçu de ce que pouvait être la rumeur du Parc des Princes. Les vingt-cinq mille spectateurs, dont beaucoup étaient venus du Loiret, ont mené grand tapage une heure et demie durant. Battus au match aller (3-1), les Parisiens avaient un handicap à remonter, qu'on ne jugeait pas insurmontable en général. Motivés par la perspective de disputer la finale, les Parisiens, parents pauvres du football de la capitale, étaient naturellement survoltés. À l'heure de jeu, après leur deuxième but marqué par Knockaert, ils étaient bel et bien qualifiés pour la finale. L'occasion ne se représentera sans doute pas de sitôt, aussi bien d'ailleurs pour Paris-F.C. que pour Orléans. Comment oublier qu'aucune des deux équipes, tout au long de la saison, n'a eu à affronter, par le hasard des tirages au sort, la moindre équipe de première division. Comparé à Montpellier, qui a bouté Saint-Etienne hors de la Coupe avant de tomber face à Monaco, quel chemin facile !
No comments:
Post a Comment
NO LINKS ALLOWED