13 September 2011
Stadio Georgios Karaiskáki Pireás
Stadio Georgios Karaiskáki Pireás
Ce mardi, l’Olympiakos aura la particularité de lancer sa saison, avec un match de poule de Ligue des Champions. Une situation incongrue qui ne satisfait pas l’entraineur du club du Pirée. Mais ce dernier a, comme tout le monde en Grèce, du accepter le fait que le championnat a commencé avec du retard en raison du passage à 14 de l’élite grecque, après l’énorme scandale des matchs truqués apparu cet été.
Ernesto Valverde a ainsi reconnu que la situation n’était pas idéale, surtout si l’on ajoute à cela le départ de son compatriote Albert Riera pour Galatasaray. « Notre saison officielle débute par un match de Ligue des Champions à domicile face à Marseille. On connait l’importance de ce premier rendez-vous et cela s’annonce très difficile car il est délicat de savoir où nous en sommes. Cela m’inquiète, presque autant que le départ de Riera. C’était un joueur clé de l’équipe, et il laisse derrière lui un grand vide. Mais nous n’allons pas pleurer, je préfère travailler avec des joueurs qui ont envie de tout donner pour le club », a lancé le technicien espagnol avant ce début de saison inhabituel.
A deux jours du premier match de la saison de Ligue des champions au Pirée dans le chaudron de l'Olympiakos, l'ambiance est effectivement plombée, malgré quelques séquences prometteuses. Retour sur un début d'exercice totalement raté. L'éclipse Lucho. Le feuilleton de l'été a pris fin juste avant le match à Lille lors de la 4e journée: le milieu argentin Lucho Gonzalez restait finalement à Marseille, après avoir cherché à en partir. Sans offre acceptable, les dirigeants refusaient de valider un transfert qui aurait signifié une importante moins-value. Au vu de sa prestation lors du Trophée des champions (5-4 contre Lille) et de son match éblouissant devant Sochaux lors de la 1re journée (2-2), l'OM pensait avoir réalisé là une bonne opération. Sauf que l'Argentin n'a depuis jamais atteint son niveau du coeur de l'été. La déception de ne pas avoir émigré ? Deschamps lui maintient en tout cas une confiance aveugle: il a disputé l'intégralité des quatre premiers matches, avant de céder pour la première fois sa place samedi, visiblement fatigué. Capable de coups de patte de génie, il n'est actuellement plus à son niveau. Le rendement de l'équipe en pâtit évidemment.
Pour la 2e fois consécutive, Deschamps a dû aligner samedi une charnière inédite, associant Fanni à Diawara. Non qu'il soit convaincu de l'efficacité de ce tandem. Mais plutôt parce qu'il n'a pas le choix: Mbia, titulaire indiscutable à ses yeux, s'est fait une fracture au pied. Et le jeune Nkoulou, qu'il imagine pouvoir aligner au côté de Mbia, purge une suspension au long cours. Le latéral Fanni n'est pas à son poste. C'est lui, d'un renvoi de la tête hasardeux plein axe, qui offre à Kembo le but de la victoire. Dynamiteur du jeu marseillais la saison dernière, André Ayew (dans les tribunes samedi) souffre des adducteurs et ne peut exprimer qu'insuffisamment son talent depuis le début de saison. Tous ces pépins entravent la progression de l'équipe. Gignac. L'attaquant a bénéficié samedi de son plus long temps de jeu depuis le début de l'exercice, soit 35 minutes sur le pré. Il s'est montré à son avantage, avec trois franches occasions à son actif. Mais il part de loin, après son opération d'une pubalgie en mai et, de son propre aveu, devrait encore attendre une quinzaine de jours pour tenir 90 minutes. Cette longue remise en condition limite le choix des possibles de Deschamps en attaque. Une certaine naïveté. Par trois fois en cinq matches, l'OM a mené et semblé avoir la partie gagnée avant de se faire rattraper. Au Vélodrome devant Sochaux (1-0, puis 2-2 score final), à Auxerre (0-2, puis 2-2), puis à Lille (1-2, puis 3-2). De quoi susciter des interrogations sur les capacités à la fois de concentration -en attestent de fatales erreurs individuelles en série- et de maîtrise technique de l'équipe, portée vers l'avant comme lui demande son coach, mais manquant de rigueur pour fermer les écoutilles quand nécessaire. Le départ d'Heinze, éternel remonteur de mécanique, se fait ici particulièrement ressentir, d'autant que Diarra, au milieu, n'a pas encore le rayonnement requis.
repost lien mort retrouvé
Absolument pas destiné à etre copié collé dans d'autres sites
Ch.Lgue.2011.2012.Olk.Mars.Thewildbunch22.1Hlf.mkv
403.80 MB https://1fichier.com/?ds4xp2yih3rneqnsefuq
Ch.Lgue.2011.2012.Olk.Mars.Thewildbunch22.2Hlf.mkv
415.68 MB https://1fichier.com/?bkm89flbhdt3ddky9r2v
No comments:
Post a Comment
NO LINKS ALLOWED