Cela fait désormais six heures et trente-quatre minutes que les Gunners n'ont pas marqué dans le jeu à domicile en Championnat, depuis une jolie volée de Robin van Persie lors du 2-0 contre Wolverhampton, le 12 février dernier. Dimanche, on ne voyait pas comment ils y parviendraient, face à une défense de Liverpool à laquelle manquaient pourtant Daniel Agger, Glen Johnson et Martin Kelly, et qui perdit Fabio Aurelio et Jamie Carragher en cours de match, finissant avec deux arrières latéraux, John Flanagan et Jack Robinson, dont l'âge combiné est de trente-cinq ans. « Nous manquions de capacité à changer le rythme », se lamenta ensuite Wenger. Un rythme qui ne dépassa jamais Pandante, soit dit au passage. Et encore, moderato.
La fatigue est sans doute un élément d'explication. Il est normal que Jack Wilshere, dix-neuf ans, et au demeurant irréprochable, ressente les effets d'une saison qui l'a déjà vu disputer 43 rencontres, le double de ce qu'escomptait son entraîneur. Mais que dire des prestations fantomatiques de cadres comme Samir Nasri, Robin van Persie et, le plus inquiétant, Cesc Fabregas? Interrogé sur son capitaine espagnol, Wenger dit qu'il « ne souhaitait pas entrer dans l'évaluation de joueurs individuels». Faisons-le pour lui, donc. Dans une équipe qui eut le quasi-monopole du ballon et de l'espace, le Catalan vendangea le quart de ses passes, un chiffre plus proche de ceux de Rory Delap que de Xavi Hernandez. Lui qui, d'ordinaire, donne le tempo, temporisa, ce qui n'est certainement pas la même chose. Aucun de ses trois tirs ne troubla Reina. Sur quatre tacles tentés, il en manqua trois. Et le reste à l'avenant. Les fameux mouvements de trois-quarts des attaquants d'Arsenal semblaient exécutés par ceux du XV de France de Marc Lièvremont, statiques, sans inspiration et, surtout, sans conviction.
Quand un reporter anglais lui parla de « cette défaite », le manager français le reprit poliment : « Cela ressemble à une défaite, c'est vrai. » Le masque avait glissé. Wenger n'a cessé de défendre cette équipe, de louer sa combativité, son esprit d'entreprise. Mais comment l'en a-t-elle remercié depuis la gifle infligée par Birmingham en finale de la Coupe de la League? Il ne sert à rien de répéter que les Gunners demeurent invaincus en Championnat en 2011, et en sont donc désormais à quinze matches de Premier League sans défaite. Les nuls se sont multipliés: cinq en huit matches, en incluant le 4-4 surréaliste concédé à Newcastle le 5 février, qui fut suivi de scores de parité contre West Bromwich (2-2), Blackburn (0-0), Sunderland (0-0), et Liverpool (1-1). Faites vos comptes: cet Arsenal a perdu dix points qui lui étaient promis, alors que MU ne les devance que de six au classement. Comment Wenger ne serait-il pas frustré?
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