Sunday, August 6, 2023

Coupe des Clubs Champions 1969 1970 St Etienne Bayern München

 
Seizieme de Finale Retour
1er octobre 1969
Geoffroy-Guichard


FR repost lien mort retrouvé
Absolument pas destiné etre copié collé
dans d'autres sites ou chez le crevard chris sur youtube
C1.1969.1970.StEtienne.Bayern.twb22.mp4
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sanctuaire, déjà vestige d’un autre temps, ils sont 85 000 fanatiques derrière les Rangers. Saint-Etienne est battu 3 buts à 1. Sa victoire (2-1) au match retour ne sera qu’une consola¬ tion. C’est Pierre Faurand, le président d’alors qui essuie, tant bien que mal, les plâtres de la coupe d’Europe. Roger Rocher la découvre quelques mois seulement après son élection à la tête du club. Saint-Etienne, qui joue alors en division II, dispute la coupe des vainqueurs de coupe. Et le 23 septembre 1962, à Setubal, face à une équipe portugaise âpre et dure, c’est le premier exploit. Une victoire par 3 buts à 0 qui sidère les Stéphanois eux-mêmes. Des le debut des sixties a coupe d’Europe va devenir un rendez-vous quasi annuel à Saint-Etienne. Depuis Setubal, il y a eu dix matches de perfectionnement, mélange de petits exploits et de grandes déceptions. Le meilleur exemple tient dans ce match en deux manches que Saint- Etienne livre au Celtic de Glasgow en septembre 1968. A l’aller à Geoffroy-Guichard, Hervé Revelli et Salif Keita ont signé deux buts qu’on croit décisifs. Mais quinze jours plus tard, c’est la croix et la bannière pour Saint-Etienne à Celtic Park : 4-0 ! Il faudra laisser passer encore un an pour que Saint-Etienne réussisse son premier gros coup gagnant. Face au Bayern Munich. Le match aller, pourtant, ne laissait rien espérer de bon. Ce soir-là, les Allemands étaient supérieurs en tout. Ils auraient pu gagner par quatre ou cinq buts d’écart, ils se sont contentés de deux buts d’avance. Un péché d’orgueil. Ils le regretteront deux semaines après.
 
 
Nous sommes le 1" octobre 1969 et Pierre Guichard va connaître le plus beau jour de sa vie. Les Allemands vont commencer par se faire séducteurs. Au centre de la pelouse, une banderole blanche est déployée qui dit : « Munich a été enthousiasmé du beau match de l’A.S. Saint-Etienne. Munich salue tous les Français. » Les 35 000 spectateurs de Geoffroy-Guichard n’en croient pas leurs yeux. Cet humour germanique leur paraît trop lourd pour être vrai. Il se veut léger mais il pèse une tonne. Ce qui est sûr, c’est que l’équipe de Saint-Etienne, elle, fait le poids en la circonstance. Avec Hervé Revelli et Salif Keita à la pointe de l’attaque, on assiste à une véritable rafale de tirs sur le but du déjà célèbre Sepp Maïer. Sublimés par le défi et l’enjeu, les Verts se défient eux-mêmes. Et malgré toute sa classe, Maïer ne pourra épargner le pire à son équipe. Trois fois au tapis. Geoffroy-Guichard connaît pour la première fois l’ivresse d’un grand délire collectif. La presse n’y échappera pas. On écrit dans L’Equipe : « Comme Napoléon à Austerlitz, ceux qui ont assisté à cet exploit extraordinaire pourront dire longtemps encore : J’y étais ! » Le tour suivant, aux portes de l’hiver, les hussards verts vont s’enliser dans la froidure de Varsovie. Le résultat d’une expérience internationale encore fragile. En France, Saint-Etienne rafle tout. Mais Albert Batteux, l’entraîneur d’alors, n’est pas dupe. Il constate : « Si les Verts dominent le championnat français, ce n’est pas parce que Saint-Etienne est très bon, mais moins mauvais que les autres. »




1 comment:

  1. hello,
    have you got the champions 1970-71 match between Cagliari and Saint Etienne?

    Massimo

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