03 May 1978
Paris, Parc des Princes
Attendance 48679
Referee: Heinz Aldinger
Anderlecht, qui ne parvient pas à briser en championnat l'hégémonie brugeoise, est viscéralement une équipe de Coupe souvent soumise au rayonnement de son Robby Rensenbrink, mais toujours menée par une puissance collective impressionnante.
Le 19 octobre, à Hambourg, elle impose sa loi (2-1) grâce à un but éclair du Hollandais (89e minute) et le 2 novembre au Parc Astrid, elle ne lâche pas son os (1-1).
Pour la troisième fois en trois ans erformance unique en Coupe des Vainqueurs de Coupe Anderlecht décroche sa place en finale après avoir éliminé Lo-komotiv Sofia (6-1, 2-0), Hambourg (2-1, 1-1), Porto (0-1, 3-0) et Twente (1-0, 2-0). Son adversaire, le 3 mai 1978, au Parc des Princes, est une équipe inattendue, celle de l'Austria de Vienne, représentante d'un football autrichien qu'on a perdu l'habitude de voir à un si haut niveau, mais qui vient de se qualifier pour la Coupe du Monde. Austria, cependant, a beaucoup peiné pour en arriver là. Il n'a éliminé Cardiff que par un but d'écart (0-0,-0), Lokomotiv Kosice qu'au privilège du but marqué à l'extérieur (0-0, 1-1) et les deux suivants, Hajduk Split et Dynamo Moscou , qu'au bénéfice des penalties.
Pour la troisième fois en trois ans erformance unique en Coupe des Vainqueurs de Coupe Anderlecht décroche sa place en finale après avoir éliminé Lo-komotiv Sofia (6-1, 2-0), Hambourg (2-1, 1-1), Porto (0-1, 3-0) et Twente (1-0, 2-0). Son adversaire, le 3 mai 1978, au Parc des Princes, est une équipe inattendue, celle de l'Austria de Vienne, représentante d'un football autrichien qu'on a perdu l'habitude de voir à un si haut niveau, mais qui vient de se qualifier pour la Coupe du Monde. Austria, cependant, a beaucoup peiné pour en arriver là. Il n'a éliminé Cardiff que par un but d'écart (0-0,-0), Lokomotiv Kosice qu'au privilège du but marqué à l'extérieur (0-0, 1-1) et les deux suivants, Hajduk Split et Dynamo Moscou , qu'au bénéfice des penalties.
L'écart de classe entre les deux formations est rapidement démontré devant la plus grande assistance jamais vue dans le nouveau Parc (48 679- spectateurs pour 213 millions A.F. de recette). Anderlecht, emporté par sa passion et sa rage de vaincre, s'impose d'abord par la violence, et deux fautes de Van Binst et Dusbaba sur Pirkner mériteraient plus qu'une admonestation tranquille.
Mais un artiste non violent s'empare bientôt du jeu. Il s'agit de Rensenbrink, sosie de Johan Cruyff, spécialiste de ces grands rendez-vous qu'il manque parfois, mais qu'il honore souvent. En 1976, contre West Ham, brillant auteur de deux buts, il avait fait gagner Anderlecht. En 1977, contre Hambourg, et mis en prison par Kaltz, il l'avait laissé perdre.
Le 3 mai, Robby est dans un bonjour. A la treizième minute, un centre de Vercau-teren le fait jaillir du néant et dévier de volée, au nez du gardien Baumgartner, la balle du premier but. A la 44e, un coup franc direct à vingt mètres lui permet, dans un geste technique admirable tir brossé du pied gauche « enveloppant » le mur adverse e porter le score à 2-0.Anderlecht ne peut plus être battu, tant sa supériorité est éclatante dans tous les domaines. N'est-ce pas son arrière, l'athlétique Van Binst, qui vient marquer deux autres buts (45e, 80e minute) à l'issue de deux raids irrésistibles? Tout le monde chante les louanges de Robby Rensenbrink, prince d'Orange et d'Anderlecht, superstar du ballon rond. « Ne cherchez pas, s'exclame Raymond Goethals, le volubile entraîneur des Belges, le meilleur attaquant d'Europe, c'est lui. Et c'est nous qui l'avons dans nos rangs. »
Mais un artiste non violent s'empare bientôt du jeu. Il s'agit de Rensenbrink, sosie de Johan Cruyff, spécialiste de ces grands rendez-vous qu'il manque parfois, mais qu'il honore souvent. En 1976, contre West Ham, brillant auteur de deux buts, il avait fait gagner Anderlecht. En 1977, contre Hambourg, et mis en prison par Kaltz, il l'avait laissé perdre.
Le 3 mai, Robby est dans un bonjour. A la treizième minute, un centre de Vercau-teren le fait jaillir du néant et dévier de volée, au nez du gardien Baumgartner, la balle du premier but. A la 44e, un coup franc direct à vingt mètres lui permet, dans un geste technique admirable tir brossé du pied gauche « enveloppant » le mur adverse e porter le score à 2-0.Anderlecht ne peut plus être battu, tant sa supériorité est éclatante dans tous les domaines. N'est-ce pas son arrière, l'athlétique Van Binst, qui vient marquer deux autres buts (45e, 80e minute) à l'issue de deux raids irrésistibles? Tout le monde chante les louanges de Robby Rensenbrink, prince d'Orange et d'Anderlecht, superstar du ballon rond. « Ne cherchez pas, s'exclame Raymond Goethals, le volubile entraîneur des Belges, le meilleur attaquant d'Europe, c'est lui. Et c'est nous qui l'avons dans nos rangs. »
FR
C2.1977.1978.And.Aust.twb22.mp4
2.3 Go
https://uptobox.com/6xnx4mmq0hvf
Grazie!
ReplyDeletethe part 3 is dead
ReplyDeletethe link 3 is unable
ReplyDeleteno it works (temporary doesn't mean dead)
ReplyDeleteDes nouveaux liens pour cette finale
ReplyDeleteMerci.
megaupload.com no work
ReplyDeleteS'il vous plaît déplacer le match sur rapidshare. Merci
ReplyDeleteMegaupload ne fonctionne pas